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Pourquoi la Pologne perd sa place au calendrier du WRC

L'absence de la manche polonaise du Championnat du monde des Rallyes 2018 a été confirmée la semaine dernière en même temps que son remplacement par le Rallye de Turquie, qui était lui-même tombé en disgrâce depuis quelques saisons.

Elfyn Evans, Daniel Barritt, Ford Fiesta WRC, M-Sport

Photo de: Sutton Motorsport Images

La disparition du Rallye de Pologne, après quatre années de présence, s'est jouée quand la FIA a rencontré de nouveaux problèmes en essayant de contrôler certains spectateurs lors de l'édition de cette année, au mois de juin. Cela avait déjà été le cas en 2015, après quoi le rallye s'était vu infliger un avertissement – ce qu'on appelle un drapeau jaune de la FIA – pour 2016. L'instante dirigeante avait ensuite été satisfaite par les améliorations de la saison dernière, mais n'a pas été contente de la situation de cette année.

Le couperet est donc tombé et comme la Turquie avant elle, pour des raisons différentes, la Pologne disparaît du calendrier pour la saison prochaine. Mais Oliver Ciesla, de WRC Promoter, va plus loin en affirmant que les responsables ne sont pas les organisateurs, qui n'auraient pas su canaliser certains spectateurs indisciplinés, mais bien ces spectateurs eux-mêmes.

Des spectateurs au bord d'une spéciale

"Nous regrettons de perdre la Pologne, c'est un marché extrêmement important et [cela a été] un très beau développement dans les dernières années du WRC", a dit Ciesla à Motorsport.com. "Pour des raisons de sécurité, la FIA a pris la décision de ne pas y retourner l'an prochain. Mais je veux dire clairement que ces manques en matière de sécurité ne sont pas de la responsabilité de l'organisation, elles sont la conséquence de l'indiscipline des spectateurs que nous avons observée. Nous devons réagir par rapport à la sécurité, mais aussi avec honnêteté vis-à-vis des pilotes."

Une situation politique inquiétante

Ironie, c'est donc la Turquie qui fera partie du calendrier l'année prochaine et pour la première fois depuis 2010. Une décision qui peut d'ailleurs sembler étonnante au vu de la situation politique actuelle de ce pays, laquelle avait suscité une grande méfiance de la part des équipes quand un retour avait déjà été envisagé pour 2017.

Mikko Hirvonen et Jarmo Lehtinen, Ford Focus RS WRC08, BP Ford Abu Dhabi World Rally Team

Pas de Nouvelle-Zélande non plus

Avec la Pologne, c'est donc un des rallyes préférés des pilotes, avec ses spéciales sur terre très rapides, qui disparaît du calendrier. Celui-ci devrait toujours inclure 13 épreuves, car une date n'a pu être trouvée qui conviendrait à la Croatie qui semblait favorite pour obtenir la 14e place disponible. Quant à un éventuel retour de la Nouvelle-Zélande, en faveur duquel Hayden Paddon s'est personnellement engagé, il reste compromis pour des raisons financières.

Autre problème : le Rallye de Turquie devant se dérouler en septembre, cela bouche le vide que traverse actuellement le WRC cette année, sans aucune épreuve entre mi-août et début octobre. En revanche, cela en crée désormais un entre la Sardaigne, mi-juin, et la Finlande, fin juillet...

Sébastien Loeb et Daniel Elena, Citroën C4, Citroën Total World Rally Team

"Nous proposons [à la Commission WRC] 13 rendez-vous, avec les six premières dates confirmées, et nous discutons avec deux autres épreuves : Croatie et Nouvelle-Zélande", a confirmé Ciesla. "Pour la Croatie, cela semble parfaitement faisable, mais il n'est pas possible de réorganiser la seconde moitié de la saison pour l'y glisser. Quant à la Nouvelle-Zélande, il est sorti de la dernière consultation auprès des équipes que le coût d'un 14e rallye n'était pas ce qu'elles avaient budgétisé ni ce qu'elles voudraient soutenir."

"Cela signifie que la présence de la Nouvelle-Zélande au calendrier est improbable. Quand nous voyons la passion avec laquelle les organisateurs se battent pour cela, nous aimerions vraiment y revenir mais il semble que les moyens économiques pour un gros événement ne suivent pas."

Des points avec trois voitures ?

Beaucoup plus intéressant pour les constructeurs en termes de marché, le retour de la Chine, prévu en 2016 avant d'être annulé, n'est apparemment plus d'actualité. Et un autre changement pour eux, en termes financiers, pourrait être l'engagement de quatre voitures en 2018 si le règlement changeait, comme il en est question, pour permettre à trois voitures de chaque équipe à la fois – et non plus deux – d'inscrire des points au championnat constructeurs.

Davantage d'informations sur ces sujets sont attendues après la prochaine réunion du Conseil Mondial du Sport Automobile, en septembre.

Propos recueillis par David Evans

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