WRC2 - Al-Attiyah augmente son avance, mais...
En remportant la catégorie en Australie après avoir mené de bout en bout, le Qatari a pris le large au classement du championnat.
Nasser Al-Attiyah et Matthieu Baumel, Ford Fiesta RRC
Red Bull Content Pool
Même si elle s’est conclue par sa troisième victoire de la saison après celles acquises au Mexique et au Portugal, et même s’il l’a menée de bout en bout, cette manche australienne ne fut pas de tout repos pour le dernier vainqueur du Dakar qui, toujours copiloté par Matthieu Baumel, retrouvait sa Ford Fiesta RRC après avoir piloté une Skoda Fabia R5 en Allemagne.
“Le week-end n’a pas été facile, mais le résultat est important dans la défense de notre titre,” confirme-t-il. “Ces 25 points sont capitaux pour nous.”
Un départ anticipé qui coûte cher
Al-Attiyah a vu son avance de 50”3 au terme de la première étape passer à 14”3 samedi soir – après des ennuis de transmission et des coupures moteur – puis à 6”9 à l’arrivée sur Yurii Protasov... alors même que celui-ci a été pénalisé de dix secondes pour un départ anticipé. Faites les comptes.
Grâce à sa 2e place, l’Ukrainien s’installe à la 2e place du Championnat à 17 points d’Al-Attiyah (97 contre 80). Abdulaziz Al-Kuwari, 3e en Australie sur une troisième Ford, occupe désormais cette même position au championnat avec 70 points devant Esapekka Lappi (67).
Ce dernier et l’équipe officielle Skoda n’avaient pas fait le déplacement aux antipodes, mais le Finlandais apparaît comme la principale menace pour Al-Attiyah, voire le favori pour la couronne. Car si les trois titres (pilotes, copilotes, constructeurs) ont été attribués dans la grande catégorie du WRC dimanche, rien n’est encore joué à l’étage inférieur.
En effet, seuls les six meilleurs résultats obtenus par chaque pilote sur les sept premiers rallyes qu’il dispute étant pris en compte pour l’attribution de points, le Champion WRC2 en titre ne pourra plus en enregistrer qu’un seul – il en compte déjà six mais il lui sera possible “d’effacer” son zéro pointé de la Grèce – et n’a plus qu’une seule occasion de le faire. Pas le droit à l’erreur, donc.
Lappi, en revanche, qui compte 30 points de retard sur Al-Attiyah, peut encore en inscrire à deux reprises tout en “effaçant” un résultat blanc (zéro point en Allemagne). Protasov et Al-Kuwari, eux aussi, peuvent inscrire un sixième résultat et disposent de deux chances pour cela – mais ils ne peuvent espérer être couronnés que grâce à leur régularité et à des abandons de leur deux rivaux.
La Skoda Fabia, arme absolue
La différence, en effet, est que la Skoda Fabia R5 de Lappi s’est révélée être l’arme absolue depuis son arrivée en compétition en cours de saison puisque ce dernier – de plus très brillant et prometteur puisque certains voient en lui le grand pilote finlandais de demain – a obtenu une 2e place puis deux victoires à son volant avant que Jan Kopecky ne l’impose à son tour au Rallye d’Allemagne.
C’est d’ailleurs la raison pour laquelle Al-Attiyah, qui avait troqué sa Fiesta contre une Fabia outre-Rhin avant de retrouver la Ford en Australie, compte bien refaire le chemin inverse pour la fin de saison...
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