Alex Lowes - "Cette piste est assez difficile"
Le Chang International Circuit, à Buriran, en Thaïlande, a la particularité d'être assez technique. Il accueillera dès demain le paddock qui s'installera afin d'entamer la seconde manche du championnat.
Cette toute nouvelle piste, construite en 2013 puis inaugurée en 2014, qui a accueilli pour la première fois une manche de WSBK l'an dernier, verra à nouveau le plateau investir la piste afin de disputer cette manche thaïlandaise.
Alex Lowes, qui était monté sur le podium l'an dernier (3e de la course 2) et qui passe de Suzuki à Yamaha pour cette nouvelle saison s'est confié au site officiel du WSBK. Il revient sur son précédent passage en Thaïlande et apporte son point de vue concernant ce nouveau tracé, qui mettra à nouveau les teams à l'épreuve.
"L'an dernier à Buriram […] j'ai chuté dans le dernier virage [de la première course]. Mais c'était une petite chute, j'ai pu me relever et terminer en 6e position", explique-t-il. "Pendant la deuxième course, je savais qu'il fallait être agressif sur les six premiers tours pour atteindre une bonne position. Durant deux ou trois tours, j'étais à deux doigts de passer Sykes puis finalement j'ai réussi à lui faire l'intérieur. Ce sont de bons souvenirs."
Quant à la piste, beaucoup s'accordent à dire que celle-ci est très technique. Trois longues lignes droites composent le tracé ainsi que des virages assez exigeants. Le premier virage restant le plus crucial, comme l'explique Alex Lowes. "Cette piste est assez difficile", commente le pilote anglais. "La première partie est très rapide puis la seconde partie est plus compliquée."
"Le virage le plus compliqué est le premier", déclare-t-il. "À l'intérieur du virage, il y a une bosse. Si on arrive trop vite ou bien si on n'a pas la bonne trajectoire, ça peut ruiner la ligne droite qui suit. Si on arrive trop lentement, ça nous fait perdre tout notre élan pour enchaîner sur la ligne droite qui est très longue. C'est le virage le plus important, mais aussi le plus difficile."
Gérer la chaleur
Un autre paramètre qu'il ne faut pas négliger entre en jeu : la température. Il faut en effet gérer la chaleur qui s'avère être très élevée dans cette partie du monde à cette époque de l'année. Les pilotes, autant que les motos, en souffrent et cela oblige les teams à avoir une approche différente.
"La chose la plus compliquée, c'est la température. Il fait très chaud. Surtout pour le pilote quand on est entièrement équipé avec la combinaison et le casque. Pour la moto aussi, la température est élevée."
Évidemment, de si hautes températures nécessitent un pilotage plus souple afin d'économiser les pneus et de rester compétitif sur l'ensemble de la course.
"Il faut essayer d'être fluide dans le pilotage, ce qui est assez compliqué pour moi, car je suis très agressif", reconnaît Lowes. "Sur 20 ou 25 tours, ça oblige à être plus calme dans la première partie du tracé. Car quand on arrive en fin de course, on commence à avoir très chaud, les pneus surchauffent également. L'approche est différente ici, contrairement à une course où il fait plus frais."
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