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Interview

Bautista ne reviendrait en MotoGP que dans une équipe d'usine

Álvaro Bautista a fait une arrivée tonitruante l'an dernier en WorldSBK avec Ducati, et a finalement trouvé refuge dans l'équipe officielle Honda cette année. Deux ans après son départ du MotoGP, il révèle qu'il n'y retournerait pas à tout prix.

Alvaro Bautista, Team HRC

Alvaro Bautista, Team HRC

Gold and Goose / Motorsport Images

Álvaro Bautista est revenu en Superbike l'an dernier avec Ducati, et a signé avec Honda cette année dans le team d'usine. L'Espagnol, transfuge du MotoGP, regrette de n'avoir pu prouver sa valeur dans le Championnat du monde moto, mais ne serait pas prêt à y retourner à tout prix. Celui qui est pilote d'usine en WorldSBK se verrait difficilement revenir au guidon d'une moto satellite pour courir dans le peloton, là où il ne vise pas moins que la victoire dans son équipe actuelle. L'hypothèse de voir Cal Crutchlow arriver à ses côtés a été évoquée, puis démentie par le principal intéressé, mais Bautista n'envisage pas que l'apport du Britannique aurait été supérieur à celui de son actuel partenaire, Leon Haslam.

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As-tu encore l'âme d'un pilote MotoGP et as-tu encore l'espoir d'y retourner un jour ?

Je suis un pilote. Il est clair que j'ai le sentiment de ne pas avoir pu démontrer tout ce que je pense pouvoir faire en MotoGP. Peut-être parce que je n'ai jamais été au bon endroit au bon moment. Franchement, si j'avais une chance en MotoGP avec une équipe officielle et une chance de gagner, je voudrais essayer. Mais seulement dans ces conditions, car maintenant je suis en Superbike avec une moto qui va devenir une moto victorieuse et j'ai aussi envie de m'amuser et de me battre pour les victoires. Retourner en MotoGP pour être sur une moto satellite, honnêtement, non. J'ai déjà connu ça et ce n'est pas ce que je veux.

Les manœuvres de Honda sur le marché des transferts vont très probablement faire sortir Cal Crutchlow du team LCR. Honda lui a proposé de courir pour eux en Superbike. Cal serait-il un bon coéquipier ?

Nous sommes actuellement en phase de développement de la moto et l'équipe est très nouvelle. Il est clair que Cal est un pilote très expérimenté et rapide, mais Leon [Haslam] aussi a couru en Superbike toute sa vie, donc je ne pense pas que Cal pourra apporter plus que lui. Quoi qu'il en soit, ce serait la décision de Honda et il faut voir ce qu'il veut et ce qu'il ne veut pas. Moi, je suis très concentré sur le développement avec Leon, dans un bon projet, je pense qu'il est préférable de continuer avec les pilotes actuels, car c'est nous qui sommes en train de faire la moto.

As-tu été très surpris par le transfert de Pol Espargaró chez Honda pour 2021 ?

Ce qui me surprend vraiment, c'est que les transferts soient effectués si tôt, toujours plus tôt. Ils n'ont même pas vu le potentiel qu'Álex Márquez pourrait avoir en MotoGP. Il est clair que Honda veut avoir les pilotes les plus rapides possibles sur ses motos. Pol est un pilote très rapide, un gros travailleur, très agressif, ce qui peut peut-être bien fonctionner avec cette moto. Ça ne me surprend pas. Ce qui est clair, c'est que tout se fait très vite, sans que l'on n'ait encore rien vu de la saison.

Pour un jeune pilote sans expérience en MotoGP, comme Álex Márquez, cette décision peut peut-être être un coup dur…

Je pense qu'il s'est retrouvé en MotoGP un peu par surprise. Ce qu'il doit faire, c'est s'amuser, profiter du fait qu'il est maintenant dans une équipe officielle, et montrer de quoi il est capable. Je sais que la première année est difficile, mais regardez comment Quartararo a réussi à être compétitif dès sa première année. Álex peut progresser au cours de la saison et montrer qu'il mérite la moto officielle.

Tu as le même manager qu'Andrea Dovizioso, Simone Battistella : il a récemment évoqué la possibilité que Dovizioso prenne une année sabbatique. À son âge et dans un milieu aussi compétitif, penses-tu que ce soit possible ?

Regardez Alonso, qui revient l'année prochaine. On ne sait jamais. L'important, c'est que vous ayez des garanties quand vous allez quelque part. Peut-être que Dovi n'aime pas là où il peut être, qu'il veut continuer à courir mais pas dans ces conditions. Dans ce scénario, vous prenez une année sabbatique, vous ne vous cramez pas, vous rechargez vos batteries, et puis vous allez là où vous voulez être et comme vous le voulez.

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Et le transfert de Danilo Petrucci vers l'équipe satellite KTM, comment l'as-tu perçu ?

J'ai vu que Ducati ne voulait pas de lui, il a fait sa vie et il y avait cette place. Chez KTM, ils ne sont pas stupides, ils connaissent leurs pilotes et le potentiel de chacun. Ils gèrent leur équipe et il aura du matériel officiel, un peu comme quand il était chez Pramac, à la fin, et qu'il courait avec la moto officielle.

Le MotoGP est clairement dans une ère Márquez, qui a remporté six des sept derniers championnats. En WorldSBK, cela commence à y ressembler, avec Rea qui a été sacré ces cinq dernières années. Dans un sport où l'on boucle un tour de quatre kilomètres avec une différence de moins d'un dixième à la fin, comment peut-il y avoir une domination aussi nette ?

Il y a de nombreux facteurs, les blessures entrent en jeu, la chance un peu. Mais ce qui est clair, c'est que l'important c'est la continuité et l'expérience. Márquez est dans la même équipe depuis ses débuts en MotoGP, il connaît tout à la perfection, tout est rodé, la moto est faite pour lui, il se sent fort, en confiance. Comme vous le dites, sur un tour la différence peut être très petite, un millième même, mais il y a beaucoup d'autres détails, de petites choses qui font une grande différence. Ici, c'est la même chose avec Rea : cela fait longtemps qu'il est chez Kawasaki, il connaît l'équipe, toute l'usine travaille exclusivement pour lui. Les courses, les pneus, il a tout en main. Beaucoup de pilotes peuvent être proches, mais à la fin c'est toujours lui qui gagne. Dans ce sport, si égalitaire, les petits détails sont essentiels.

L'année dernière, tu as gagné 16 courses pour tes débuts en WorldSBK et avec la Ducati. Quel regard portes-tu sur ton ancienne équipe, où court désormais Scott Redding ?

Il est très difficile de faire ce que j'ai fait l'année dernière, d'arriver et de gagner 16 courses en étant rookie. Redding a plus d'expérience maintenant que moi l'année dernière, puisqu'il a gagné le championnat britannique sur cette moto en 2019. Cependant, je vois plus de pilotes à un plus haut niveau cette année. L'année dernière, au début, il n'y avait que Rea et moi, mais maintenant que je vois plus de pilotes et ce sera difficile à rééditer. Je les vois bien en tout cas, et compétitifs. La Ducati est une moto avec laquelle il est difficile de gagner.

Vois-tu Toprak Razgatlioglu comme un possible pilote MotoGP ?

Je ne sais pas. Il faudrait qu'il fasse le changement maintenant, l'année prochaine. Sinon, je ne le vois pas [y aller].

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