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La limitation des régimes moteur pas du goût de Davies

Le Superbike va imposer des limitations au régime des moteurs dans l'optique d'accroître le spectacle à partir de 2018. Une mesure qui ne fait pas l'unanimité, notamment chez Ducati.

Chaz Davies, Ducati Team, Jonathan Rea, Kawasaki Racing

Chaz Davies, Ducati Team, Jonathan Rea, Kawasaki Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Chaz Davies, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team, Davide Giuglilano, Honda World Superbike Team
Chaz Davies, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team, Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Podium: vainqueur Jonathan Rea, Kawasaki Racing, deuxième place Chaz Davies, Ducati Team, toisième place Marco Melandri, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team
Chaz Davies, Ducati Team

La saison 2016 de Superbike, qui avait vu trois pilotes se tenir en une cinquantaine de points, avait laissé entrevoir quelques espoirs d'assister à une édition 2017 du championnat des motos dérivées de la série plus disputée qu'à l'accoutumée.

Mais un an après, force est de constater que c'est le contraire qui s'est produit, avec le retour d'une domination écrasante de Kawasaki, et surtout de Jonathan Rea. Les Verts ont en effet décroché pas moins de 18 victoires en 26 courses cette saison (dont 16 pour le Champion du monde), alors que Ducati s'est accaparé les huit succès restants.

Pourtant, l'instauration de la règle de la grille inversée à partir de 2017 était censée favoriser le spectacle en remodelant la composition des trois premières lignes de la grille lors de la Course 2.

Avec une année de recul, les résultats sont donc décevants, et la Dorna a réfléchi à une autre solution pour tenter de niveler le niveau de performance du plateau Superbike. Ainsi, 2018 verra l'instauration d'une limite du régime moteur pour les équipes les plus compétitives, à commencer bien sûr par Kawasaki. Mais Ducati sera également concerné, ce qui est loin d'être du goût du vice-Champion du monde, Chaz Davies.

"Ils [Kawasaki] ont dominé ce championnat à présent durant la plus grande partie des cinq dernières années, depuis 2012 jusqu'à présent", constate ainsi le Gallois, lors d'une interview auprès de Motorsport.com. "D'accord, ils n'ont pas remporté le championnat chaque année, mais durant cette période ils ont eu un package solide. Chez Ducati, nous avons fini deux fois deuxièmes et une fois troisièmes lors des trois dernières années."

Distorsion de la réalité

Pour le pilote Ducati, détenteur de sept victoires sur le dernier exercice, cette nouvelle règle apparaît comme injuste alors qu'il lui faut déjà puiser dans ses ressources pour compenser le manque de performance de sa Panigale pour parvenir à de tels résultats. "Je suis le gars qui prend des risques en plus, donc devrais-je être pénalisé pour cela ?" interroge-t-il, feintant l'incompréhension. "Et chacun nous met dans le même sac. Je ne suis pas trois fois Champion du monde, je n'ai pas dominé durant des années et fait comme si cela était facile. Ce n'est pas la réalité."

Les régimes moteur ne seront cependant pas gravés dans le marbre tout au long de la saison, un barème de points étant appliqué aux équipes en fonction de leurs résultats. Un système qui est tout sauf nouveau, et même un peu plus rigide encore en MotoGP, où les teams peuvent voir d'une année sur l'autre leur allocation moteur, le développement de ce dernier, ainsi que le nombre d'essais privés, varier selon leurs résultats lors de l'année précédente.

Suzuki en est sans doute le meilleur exemple, le constructeur ayant souffert cette année du retrait des concessions qui lui étaient faites depuis son retour dans la catégorie reine en 2015, conséquence directe de l'excellente saison 2016 de Maverick Viñales, parti entretemps à la concurrence.

Pour éviter pareille sanction en Superbike, les équipes seront ainsi amenées à développer ou non leurs blocs propulseurs non pas d'une saison sur l'autre, mais d'une course sur l'autre. Un élément qui ne devrait pas remettre en cause la hiérarchie observée ces derniers temps dans la discipline selon Davies. "Il y a pas mal d'ingénieurs intelligents chez Kawasaki, et nous avons beaucoup d'ingénieurs intelligents chez Ducati", rappelle-t-il. "Je pense que les meilleurs ingénieurs et les meilleurs pilotes seront toujours là, mais je demande à voir. Ensuite nous aurons une meilleure compréhension concernant la moto qui fonctionne le mieux. Ce sera intéressant, mais j'espère que nos gars vont pouvoir faire quelque chose, de sorte qu'on puisse être toujours dans le coup."

Reste donc à savoir si cette nouvelle mesure sera, à l'instar de la grille inversée, un pansement sur une jambe de bois, ou si cela relancera véritablement le suspense dans un championnat qui en a plus que jamais besoin.

Propos recueillis par Toni Börner

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