Di Meglio arrive en Supersport avec le GMT94, prêt à se bagarrer
Le binôme Di Meglio - GMT94 fonctionne au mieux et compte bien le prouver l'an prochain, non seulement en Endurance mais aussi en WSS.
Mike Di Meglio, GMT94
Yamaha
À l'aube de ses 30 ans, Mike Di Meglio s'apprête à ouvrir un nouveau chapitre dans sa carrière. Le Champion du monde 125cc de la saison 2008, passé ensuite par le Moto2 et le MotoGP, se construit depuis quelques mois un nouveau parcours en Endurance, grâce au GMT94 qu'il a rejoint il y a un peu plus d'un an et avec qui il mène actuellement le championnat. Et c'est avec l'équipe de Christophe Guyot que s'est présentée une nouvelle opportunité non moins excitante : celle de s'aligner l'an prochain en Mondial Supersport.
Après les titres de Chambon, Foret et Charpentier, la catégorie vient tout juste de sacrer un nouveau Français avec Lucas Mahias et elle conserve en son sein un autre prétendant de taille venu de l'Hexagone en la personne de Jules Cluzel, trois fois deuxième du championnat. Eh bien, avec Mike Di Meglio, il faudra compter l'an prochain sur un autre pilote tricolore pour animer les avant-postes d'une catégorie toujours plus compétitive, un pilote qui en veut et qui a su se rappeler au bon souvenir de tous dès ses débuts en Endurance.
Deux ans après son départ des Grands Prix, son retour vers des courses individuelles stimule immanquablement le Toulousain, avide de challenges tout autant que de l'enrichissement que cette nouvelle expérience pourra lui apporter. "Ce ne sera pas le fait d'être seul, ce sera le fait de pouvoir pousser plus loin dans les réglages pour soi, d'avoir des courses sprints, beaucoup plus agressives", explique-t-il à Motorsport.com.
"Je pense qu'à mon âge c'est bien. Je vais avoir 30 ans en janvier, j'ai encore une carrière longue devant moi. Je me suis retrouvé en Endurance assez tôt, je me régale, mais si on arrive à bien faire les deux programmes, cela peut m'apporter du bon en Endurance, avec plus d'agressivité, ainsi que la concentration de l'Endurance au profit du Supersport. Je pense que ce sera un bien dans les deux sens."
"Je suis déjà en train de m'entraîner à fond pour essayer d'arriver avec un haut niveau, parce que ça faisait un petit moment que je n'avais pas roulé sur une 600cc, depuis 2013. Je suis déjà satisfait des chronos que je suis en train de faire, je vais travailler tout l'hiver pour essayer de progresser encore plus", poursuit le pilote.
Quid de l'idée de se joindre à Mahias et Cluzel pour former un trio tricolore détonnant parmi les prétendants à la victoire ? "J'ai envie de me battre avec eux. Dire que je vais gagner des courses, c'est très compliqué parce qu'on sait qu'en Supersport tout peut se passer jusqu'au bout face à un Sofuoglu, un Cluzel ou un Mahias, des pilotes qui ne lâchent rien. Si je me bagarre avec eux, on aura fait le boulot. Si on est tous les trois à se bagarrer devant, ce sera génial."
Le seul problème que devrait poser ce double programme concerne le calendrier, sachant que trois manches sur les 12 que compte le WSS sont en conflit de date avec l'EWC. La priorité clairement annoncée par Christophe Guyot pour 2018 est toutefois bien de viser le titre mondial en Endurance, où Mike Di Meglio n'a pu être récompensé cette année au contraire de ses coéquipiers compte tenu du fait qu'il a pris le programme en cours de route.
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