Enfin arrivé sur le toit du monde en 2015, il tentera de devenir le premier à enchaîner deux titres WSBK depuis Carl Fogarty (94-95 puis 98-99), le quatrième seulement si l'on ajoute Doug Polen (91-92) et Fred Merkel (88-89). Il s'est montré ultra dominateur l'an dernier, en parfaite symbiose avec la Ninja, et fait donc logiquement figure de favori pour cette nouvelle saison. Il sait néanmoins que la confirmation lui demandera au moins autant d'efforts que la consécration et les essais d'intersaison ne l'ont pas entièrement rassuré. Sans compter que les adversaires ne manquent pas…
Le premier adversaire de tout pilote est son coéquipier… Sykes a une revanche à prendre. La version 2015 ne lui convenait pas, mais le Champion du monde 2013 a retrouvé ses sensations avec le nouveau modèle de la Kawasaki. Les essais d'intersaison lui ont redonné le sourire et il ne veut plus qu'une chose : en profiter pour reprendre l'avantage en course.
Il a mené la Panigale R vers le succès au printemps, puis a terminé la saison 2015 en force. Cinq victoires et un total de dix-huit podiums, le Gallois n'avait jamais connu ça. Il est aujourd'hui le mieux placé pour tirer profit de la compétitivité de la Ducati et exploiter sa propre expérience alors qu'il entame sa cinquième saison en WSBK.
Après son sacre avec Aprilia en 2014, son passage chez Honda a tourné court. Revoici Sylvain Guintoli sur une nouvelle machine, une Yamaha qui débute à peine son programme WSBK - que la marque avait quitté il y a quatre ans - mais qui est devancée par les bons échos venus des championnats nationaux. Un nouveau challenge pour un pilote expérimenté, très régulier, et désormais déterminé à retrouver le premier plan.
C'est le rookie star de cette saison. Engagé sur le long terme avec Honda, il pense devoir attendre le nouveau modèle de la CBR pour connaître le succès et tenter de devenir le premier à être couronné en MotoGP et en WSBK. Néanmoins, les habitués du Superbike ne le quittent pas des yeux, connaissant son potentiel de gros travailleur et sa capacité à saisir toute occasion qui se présenterait à lui en course.
Sa première saison Superbike a convaincu les observateurs, mais l'Espagnol a dû se résoudre à changer de constructeur. Rassuré par l'engagement de BMW et l'expérience du team Althea, il doit désormais trouver ses marques au guidon de sa nouvelle machine, bien différente de l'Aprilia dont il disposait l'an dernier. Son intersaison a été sérieuse et prudente : est-ce la clé du succès ?
Il a confiance de Crescent et sa carrière est encore à écrire. Champion BSB en 2013, Alex Lowes ne se laisse pas impressionner par le palmarès de son nouveau coéquipier, Sylvain Guintoli. Lui aussi a le potentiel pour mener la R1 sur le sommet du monde et il a prouvé l'an dernier qu'il savait passer outre les points faibles d'une machine pour réaliser quelques pépites.
Écarté par deux fois l'an dernier à cause de blessures aux vertèbres, il se sait chanceux d'avoir retrouvé la pleine possession de ses moyens et d'être de retour en piste. Il doit désormais gommer sa frustration et se replacer aux avant-postes, en profitant lui aussi d'une Ducati affûtée. Pour l'aider à profiter de son potentiel et à gagner en régularité, son groupe technique a été modifié avec l'arrivée des expérimentés Gigi Deganello et Paolo Biasio.
Il n'a pas démérité en 2015 face à un coéquipier de poids, Sylvain Guintoli. L'arrivée de Nicky Hayden est un nouveau challenge pour le jeune Néerlandais, qui entame sa deuxième saison après avoir marqué la première de trois podiums. Lui qui se voit promettre par Honda un futur en MotoGP, il l'admet volontiers : 2016 est une saison importante pour son avenir.
Il jouait les premiers rôles du Championnat du monde Supersport à l'époque où Jonathan Rea y disputait sa première saison, puis il a opté pour le BSB pour relancer sa carrière. Bien lui en a pris car c'est en détenteur de la couronne britannique qu'il effectue cette année son retour sur la scène mondiale. Cette parenthèse lui a permis de trouver sa place au sein du team Milwaukee, aujourd'hui l'un des partenaires de BMW.
Double Champion IDM sur BMW, il personnifie le retour au premier plan de l'Allemagne alors que la saison 2016 voit l'intégration du Lausitzring au calendrier et la nouvelle implication du constructeur d'outre-Rhin. Des quatre pilotes qui bénéficieront de la S1000RR, il est le seul à la connaître parfaitement. Il est le plus jeune pilote du plateau, mais son nom fait partie de ceux que l'on retiendra.
Les deux dernières années n'ont pas été tendres avec Sylvain Barrier, mais le voici de retour sur la grille WSBK. Engagé par le team Pedercini, il bénéficie de la très désirée Kawasaki et a l'opportunité de jouer les outsiders.
Sa carrière MotoGP s'est arrêtée en octobre, sur un grave accident à Motegi. S'il espérait retrouver les Grands Prix cette année, De Angelis a suivi son équipe, Iodaracing, dans son choix de reprendre in extremis le programme WSBK d'Aprilia. La moto est donc très similaire à l'ART qu'il pilotait auparavant et elle avait il y a encore quelques mois le potentiel de s'imposer. Ce peuvent être les conditions idéales pour rebondir, pour lui qui a encore tant à prouver.
À 30 ans, Forés a écumé toutes les séries majeures, en championnats mondiaux et nationaux. Pourtant, jamais il n'a disputé de saison complète en WSBK malgré des apparitions ponctuelles intéressantes, à l'image de ses remplacements chez Ducati l'an dernier. Le voici sous contrat avec le team Barni, dont il sera l'unique représentant. Une réelle récompense pour ce pilote souvent resté dans l'ombre.
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