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Édito - Les promesses du Kid !

Nicky Hayden a remis son nom en haut des tablettes en Championnat du monde avec cette première victoire en Superbike. L’Américain du Kentucky tient encore d’une main ferme le drapeau national !

Nicky Hayden, Honda WSBK Team, vainqueur de la Course 2

Photo de: Honda

À son arrivée en MotoGP en 2003, Nicky Hayden portait les ambitions de la bannière étoilée aussi haut que ses prédécesseurs. Pur produit de la filière américaine, le Kid du Kentucky est bien le dernier de cette génération à avoir fait trembler les statistiques comme à avoir marqué l’élite du sport moto.

Couronné plus jeune Champion en AMA Superbike (série américaine) en 2002 à une époque où le HRC investissait aux États-Unis, le célèbre numéro 69 avait alors tout raflé à seulement 21 ans, devancé des légendes comme Wayne Rainey ou encore Eddie Lawson, et fait ses classes avec de nombreux succès à l’école du dirt-track initiée par Kenny Roberts et qui refait surface aujourd’hui chez les cadors du MotoGP.

Certains pourront dire que le titre décroché en 2006 par Hayden face à Rossi doit aux circonstances malencontreuses qui ont émaillé le chemin du n°46 cette année-là, mais je rappellerais aussi que la régularité de l’Américain avait volé en éclat sur un coup suicidaire de son jeune coéquipier débutant Dani Pedrosa, un peu optimiste sur un freinage à la fin du Grand Prix du Portugal.

Nicky Hayden
 

C’est là que le caractère de Nicky s’est révélé réellement, le pilote n’ayant aucunement dévié son objectif pour une ultime épreuve d’une intensité incroyable, ni nourri une quelconque rancœur. Sur cette piste de Valence où Troy Bayliss accomplit l’exploit, Nicky offrit le dernier titre aux USA six ans après Kenny Roberts fils, son compteur de victoires restant bloqué depuis cette époque sur le chiffre trois.

Comme Valentino Rossi dont il a été le coéquipier, la passion comme source de motivation principale est restée, lui dont le nom résonne encore sur les pistes du nouveau Championnat MotoAmerica grâce à son frère Roger Lee. En plus d’être le dernier Champion MotoGP, Nicky est aussi le dernier Américain à avoir roulé sur le devant de la scène dans un Championnat du monde. Les temps sont durs depuis la crise économique de 2008 et la filière en pleine reconstruction, allant même jusqu’à recruter des pilotes de la vieille Europe tels que Toni Elias, Claudio Corti ou encore Valentin Debise à qui l’air du pays de l’Oncle Sam semble provoquer un effet identique à celui observé chez Simon Pagenaud.

Il y a peu encore, trois Grands Prix étaient organisés en Amérique du Nord et l’épreuve du Mondial Superbike bénéficiait aussi d’une certaine régularité. Chose moins sûre après le rendez-vous de juillet à Laguna Seca, théâtre du premier succès de Nicky en 2005, et dont l’avenir vient d’être confié au géant ISC, qui gère la majorité des circuits de NASCAR, en partenariat avec DMG, une compagnie qui s’est vu retirer la promotion du Championnat AMA Superbike pour cause de gestion assez calamiteuse.

Nicky Hayden, Honda WSBK Team
 

Le natif d’Owensboro a pris la direction du Mondial Superbike avec ce sentiment d’avoir encore des choses à faire, comme peut-être décrocher un titre ! Une couronne de plus, mais surtout une double qui aurait une sacrée résonance puisqu’aucun n’a réussi cette performance. Il faut avouer que cela ferait un bien énorme à la catégorie qui semble avoir perdu aussi un certain intérêt, malgré des courses âprement disputées.

Nicky Hayden a semble-t-il un bel avenir devant lui, relevant le défi avec le même engagement l’ayant rendu célèbre auprès de nombreux fans à travers le monde. Pour toutes ces raisons, c’est lui la star du Superbike dont les prochains succès vont sans aucun doute aider pour la notoriété de la discipline.

À bientôt 35 ans, il prouve de plus que l’âge n’est qu’un chiffre et que les signes du début de saison à Phillip Island et Assen (une 4e place et un podium) étaient de simples avant-goûts, pour plus du succès à venir ?

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