Fin de carrière à Imola pour Sofuoglu
Touché par de nombreuses blessures ces deux dernières saisons, et alors que le présent exercice semblait bien mal embarqué, le pilote turc a décidé de mettre un terme à son engagement en compétition avec le meeting d'Imola en bouquet final.
Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images
Il l'avait laissé entendre le mois dernier, et c'est finalement devenu officiel : Kenan Sofuoglu va prendre sa retraite des circuits. Une décision qui fait suite à plusieurs blessures, la dernière en date survenue lors d'une chute pendant les essais libres de la manche inaugurale du Supersport à Phillip Island fin février – après une saison 2017 où il avait déjà été contraint de déclarer forfait sur le tiers des épreuves.
S'il était parvenu à prendre part à la première épreuve en Australie (parti deuxième sur la grille, il n'avait cependant pas tenu la distance et avait fini 13e en course), le Turc a par la suite renoncé à participer à la manche thaïlandaise, et plus récemment aux deux premiers rendez-vous européens, en Aragón ainsi qu'à Assen. Quant à la manche transalpine, à Imola, elle fera office de chant du cygne.
"Je vais prendre ma retraite ce week-end, et je fêterai mes 20 ans de course ce week-end !" s'exclame Sofuoglu. "Ces derniers mois, j’ai eu quelques blessures qui ont grandement inquiété ma famille. J’ai décidé de prendre ma retraite plus tôt que ce que je pensais initialement, mais je ne peux pas dire que je suis triste, car j’ai déjà entraîné quelques pilotes turcs qui vont porter le drapeau pour moi."
"J’ai entamé ma carrière de pilote il y a 20 ans, avec l’objectif de courir en championnat du monde, et j’ai remporté le titre mondial cinq fois ; j’en suis très reconnaissant. Beaucoup de gens m’ont soutenu dans la conquête de ces titres et je souhaite tous les en remercier. Pour Kawasaki Puccetti Racing Team et pour mes fans, je serai en piste une dernière fois du 11 au 13 mai en Italie."
Le pilote le plus titré en Supersport
Si ce départ en cours de saison laisse donc planer une certaine sensation d'inachevé, le pensionnaire de l'équipe Kawasaki Puccetti Racing laisse derrière lui un formidable palmarès agrémenté de cinq couronnes mondiales (toutes avec Kawasaki, sauf la première pour le compte de Honda) dans la catégorie Supersport, décrochées en 2007, 2010, 2012, 2015 et 2016 – ce qui constitue un record.
Ces cinq titres ont par ailleurs été entrecoupés de plusieurs engagements dans d'autres disciplines, moins probants, à l'instar de sa saison en Superbike en 2008 pour le compte de l'équipe Ten Kate, ou bien encore son passage en Moto2 fin 2010 et en 2011.
Mais c'est bien la vitesse de pointe incroyable du pilote turc qui restera dans les esprits, affolant les statistiques en Supersport avec 125 courses disputées, desquelles il a fini 85 fois sur le podium, dont 43 victoires.
Son courage aussi, notamment l'an passé lorsque, bien que non remis de sa fracture de la hanche contractée à Magny-Cours seulement quelques semaines plus tôt, il a bataillé jusqu'au bout avec l'énergie du désespoir pour tenter d'accrocher un sixième sacre au détriment de Lucas Mahias, finalement vainqueur.
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