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Fogarty : "Rea avait l'opportunité d'aller en MotoGP"

Pour le quadruple Champion du monde, le Nord-Irlandais avait tout à fait le niveau pour faire carrière dans la catégorie reine.

Jonathan Rea, Kawasaki Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Le vainqueur Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing, Tom Sykes, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing

Cette saison plus que toute autre, Jonathan Rea a repoussé les limites en Superbike en inscrivant de nombreux records tout en coiffant, cerise sur le gâteau, un quatrième titre de suite dans la catégorie.

Un nouveau sacre qui le place désormais au même niveau qu'un certain Carl Fogarty, lui aussi quadruple Champion du monde, dans les années 90, et qui a vu son record de victoires dans la discipline, vieux de presque 20 ans, battu par le Nord-Irlandais.

Un système qui bride les pilotes

Mais si Rea brille depuis quelques années sur le plan des résultats, sa personnalité a pu être jugée comme trop discrète, notamment par des personnes haut-placées, en premier chef Gregorio Lavilla, le directeur sportif du Superbike, qui a déploré en septembre dernier le manque de charisme du pilote Kawasaki.

Un jugement réfuté par Fogarty. : "Je ne suis pas d'accord", tranche ainsi l'Anglais, pour qui il ne faut pas s'en prendre à la personnalité de Rea, mais plus à un système qui bride l'expression des pilotes, et rend le milieu toujours plus aseptisé.

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"Je pense qu'aucun des gars n'est autorisé à présent à avoir une vraie personnalité", poursuit-il. "Ils ne peuvent pas dire ce qu'ils pensent comme je pouvais le faire, comme Scott Russell le faisait, ou bien encore John Kocinski et Colin Edwards. Les sponsors aiment toutes les choses gentilles choses comme Rossi sait faire. Maintenant tout est trop gentillet, trop réfléchi, trop ennuyeux et trop prévisible."

Situation confortable en Superbike

Devant une telle domination en Superbike, la question d'un passage de Rea en MotoGP est souvent revenue sur la table et a fait office d'arlésienne ces dernières années. Ce fut encore le cas en 2018, mais le pilote Kawasaki a fini par mettre un terme à ses recherches dans la catégorie reine, après avoir compris qu'il n'y trouverait probablement pas de situation aussi confortable que la sienne dans le championnat des motos dérivées de la série.

Une position que comprend tout à fait Fogarty. "Je pense que Jonathan avait l'opportunité d'y aller [en MotoGP]", explique-t-il ainsi. "Il a préféré rester en Superbike et de suivre son chemin. Je ne peux pas le blâmer. Vous voulez la meilleure moto quand vous allez en MotoGP. Si vous avez une chance d'aller en MotoGP, normalement vous débutez dans une équipe satellite, et pour une année seulement. C'est dur de dire oui si vous avez un aussi beau projet avec Kawasaki en Superbike."

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Dans ces circonstances, Rea aurait-il laissé passer sa chance en 2012, lorsqu'il avait suppléé à Casey Stoner, blessé, chez Repsol Honda l'espace de deux courses ? Bien que dans le top 10 à chaque fois, celui qui allait par la suite décrocher quatre titres en Superbike n'avait pas fait des étincelles selon Fogarty, pour qui l'approche conservatrice de son compatriote l'a probablement desservi.

"Il n'a pas été transcendant. Il a juste piloté de manière délicate", reprend-il. "Peut-être que si l'opportunité se représentait il donnerait tout. Il avait piloté de façon très sûre et mature. Si on m'avait donné la même chance, j'aurais procédé un peu différemment. Peut-être que cela ne l'a pas aidé."

En 2019, Rea remettre une nouvelle fois son titre en jeu en Superbike, et devra composer avec une opposition renouvelée, que ce soit au niveau du matériel, avec l'apparition de la très attendue Panigale V4 chez Ducati, et l'arrivée d'Álvaro Bautista au sein de cette même équipe.

Propos recueillis par Sebastian Fränzschky

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