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Interview

Guintoli - "Le nouveau règlement n'a pas joué en notre faveur"

A l'heure d'aborder la dernière manche de la saison, avant son passage annoncé chez Yamaha avec le team Crescent, Sylvain Guintoli fait le point.

Sylvain Guintoli, Pata Honda
Sylvain Guintoli, Pata Honda
Sylvain Guintoli, Pata Honda
Sylvain Guintoli, Pata Honda, en interview dans le parc fermé
Sylvain Guintoli, Pata Honda
Sylvain Guintoli, Pata Honda et Niccolo Canepa, Althea Racing
Sylvain Guintoli, Pata Honda
Sylvain Guintoli, Pata Honda
Sylvain Guintoli, Pata Honda
Sylvain Guintoli, Pata Honda World Superbike Team

Couronné en 2014, le Français n'aura pas réussi à tordre le cou à la malédiction des Champions du Monde Superbike. Après Fred Merkel, Doug Polen et Carl Fogarty à deux reprises, aucun pilote n'a pu enchaîner deux titres WSBK ces quinze dernières années.

Fraîchement titre, Guintoli avait quitté Aprilia pour Honda, un choix qui n'a pas apporté les résultats escomptés. Sans animosité aucune, il revient aujourd'hui pour Motorsport.com sur cette saison difficile avec le team Ten Kate - baptisé Pata Honda pour des raisons de sponsors.

Retrouvez dès demain la seconde partie de cette interview.

Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné cette année avec le team Pata?

"En soi, il n'y a rien qui n'ait pas fonctionné. On a fait notre possible pour développer le matériel dont on disposait. Notre Honda a progressé au fur et à mesure de la saison, parallèlement au travail que l'on abattait sur la moto, et ce n'est pas un hasard."

A part le travail sur la CBR1000RR, qu'est-ce qui aurait pu changer la donne pour toi et le team?

"Comme toute équipe qui se respecte, on a travaillé très dur pour améliorer nos performances. Malheureusement, il semble que le nouveau règlement, adopté pour 2015 et l'avenir, n'ait pas joué en notre faveur..."

Ton rapport avec ton équipe s'est-il dégradé au cours de l'année? Ou bien vous quittez-vous sans regrets ni polémique?

"Absolument pas. Il n'y a eu aucun désaccord ni aucune polémique entre nous. On était tellement concentré sur ce que l'on avait à faire - comme doivent l'être des professionnels - qu'il n'y avait aucune raison de voir naître des quiproquos. Notre objectif était d'améliorer la moto, et basta. Les conflits de ce type ne sont pas mon genre, ni celui de l'équipe néerlandaise pour laquelle je cours."

A propos de Pays-Bas, quel a été ton rapport avec ton coéquipier, Michael Van der Mark?

"Il est vrai que le coéquipier est le premier adversaire, mais j'ai échangé de la meilleure des façons avec lui. Il est jeune et il avait beaucoup à apprendre, tout en ayant envie de se mettre en évidence, ce qui est normal. Il est arrivé très souvent qu'il suive la direction que j'avais ouverte en matière de réglages et de stratégie de course, mais ça n'est pas un problème."

De ton point de vue, quels ont été le meilleur et le pire moment de la saison 2015 du Superbike?

"Le meilleur moment, ça a été les deux quatrièmes places de Sepang parce qu'elles ont démontré, non seulement que la CBR1000RR et moi-même étions de plus en plus compétitifs, mais aussi qu'on l'était de façon constante. Et puis il y a eu le podium en France, mon pays natal. La pluie m'a aidé parce que je suis à l'aise quand je pilote sur le mouillé. Je me suis dit que je devais attaquer autant que possible et j'y suis arrivé, j'ai fini troisième de la Course 1. La pire journée, ça a été celle de mon accident pendant les essais de Jerez, où je me suis d'ailleurs fait assez mal. J'ai fait un vol plané de trois mètres et j'ai atterri sur la tête. Mon casque en a été presque entièrement détruit, mais il a rempli sa fonction en protégeant mon crâne."

Magny-Cours t'a permis de remonter sur le podium. Le fait de courir à domicile a-t-il un effet en sports mécaniques?

"Absolument. Surtout pour un pilote français. Ca a été un terrain ami [pour moi] pas seulement pour des raisons de nationalité, mais aussi parce qu'il a plu et que j'ai un certain feeling avec la pluie. En sports mécaniques aussi, les sentiments ont leur importance et se manifestent dans les résultats."

Quel a été l'adversaire le plus compétitif que tu aies affronté cette année, en piste et en dehors?

"Cette année, à mon avis, Johnny Rea a été le pilote le plus régulier et le plus rapide du Championnat du Monde Superbike. Mais, bon, je ne l'ai pas souvent vu en course!"

Quand as-tu eu les premiers contacts avec Crescent pour 2016 et comment s'est passée la négociation?

"No comment. Je ne peux ni ne souhaite répondre aux questions portant sur l'avenir. A l'heure actuelle, je suis et je reste un pilote sous contrat avec l'équipe Ten Kate et avec Honda, et je suis concentré sur les prochaines courses au Qatar."

Sans te demander de te projeter dans l'avenir, quel a été jusqu'ici ton rapport avec Alex Lowes, qui sera ton coéquipier la saison prochaine?

"Je le connais bien, pas très bien ceci dit. Je le connais plus de réputation qu'autre chose. Je n'ai jamais eu de problèmes avec lui. Je me souviens juste d'une chute qu'on a eue ensemble à Laguna Seca : ça n'a pas été une belle expérience, même s'il n'y avait aucune responsabilité spécifique. Heureusement, ni moi ni lui ne nous étions fait mal."

Interview réalisée par Gabriele Testi

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