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Son chef mécanicien regrette que Rea n'ait pas sa chance en MotoGP

Son responsable d'équipe est convaincu qu'avec "la bonne équipe, les bonnes personnes et du temps", le Champion du monde Superbike pourrait connaître le succès en MotoGP.

Jonathan Rea, Kawasaki Racing

Jonathan Rea, Kawasaki Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Pere Riba avec le vainqueur de la course et Champion du monde 2017 Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Pere Riba, chef mécanicien de Jonathan Rea, Kawasaki Racing Team
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Pere Riba avec le vainqueur de la course et Champion du monde 2017 Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Pere Riba avec le vainqueur de la course et Champion du monde 2017 Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Jonathan Rea, Kawasaki Racing

À 31 ans, Jonathan Rea semble avoir laissé passer toute chance de construire une carrière en MotoGP. Engagé en dérivées de la série depuis dix ans au niveau mondial, le Nord-Irlandais a eu l'opportunité de disputer deux Grands Prix MotoGP en 2012, remplaçant alors un Casey Stoner convalescent pour le compte de Honda, mais les places fixes se sont refusées à lui.

Alors qu'il a été fait état le mois dernier de contacts entre son management et des équipes de Grands Prix, Rea a finalement prolongé son accord avec Kawasaki pour courir une année de plus en World Superbike au-delà de l'échéance de son contrat actuel.

Est-il victime d'une étiquette négative qui serait accolée aux pilotes WSBK ? S'il est vrai que, par le passé, ceux-ci ont souvent pu avoir des difficultés à retrouver en MotoGP un succès équivalent à celui qu'ils connaissaient en Superbike, Pere Riba considère que cela pourrait changer si l'on donnait à son pilote le temps de faire ses preuves, comme il les a faites en dérivées de la série.

À la tête d'un palmarès exceptionnel en Superbike, avec un taux record de 60 victoires – dont 45 acquises depuis son arrivée chez Kawasaki en 2015 (soit 49% de succès depuis trois ans et demi) –, Rea a remporté trois titres consécutifs et mène actuellement les débats pour tenter d'aller accrocher une quatrième couronne.

"L'Histoire a montré que certains pilotes venant d'ici pour aller là-bas [en MotoGP] ne réussissaient pas. C'est l'Histoire. Mais l'Histoire est faite pour changer", analyse Pere Riba auprès de Motorsport.com. "Nous avons changé l'Histoire. Carl Fogarty a remporté 59 victoires et Johnny en a gagné plus. Carl Fogarty a remporté quatre titres, mais jamais trois de suite."

"L'Histoire est faite pour changer. Cela signifie que des pilotes MotoGP vont en WSBK, mais personne n'a encore vraiment réussi en faisant le chemin inverse", poursuit le chef mécanicien de Rea, estimant que cela pouvait changer. "Je suis assez sûr qu'avec la bonne équipe, les bonnes personnes et du temps – surtout du temps – il pourra gagner ou passer proche d'une victoire."

"En MotoGP, il y a un gars qui est meilleur que les autres, comme dans ce championnat. Johnny est meilleur que quiconque dans ce championnat. En MotoGP, c'est Marc Márquez. Il ne s'agit pas uniquement d'être rapide. Il y a beaucoup de décisions derrière : politique, entreprises, culture, équipes et beaucoup d'autres choses."

Il existe un autre chemin

Lui-même engagé en MotoGP de 2014 à 2016 après avoir été vice-Champion du monde Superbike en 2013, Eugene Laverty déplore que les équipes de Grands Prix n'aient pas accordé une plus grande considération à Jonathan Rea et estime qu'elles devraient se tourner un peu plus vers le Superbike lorsqu'elles sont à la recherche de pilotes.

"C'est dommage, c'est malheureux. Tous les pilotes n'ont pas fait ce qu'a fait Johnny", pointe l'Irlandais. "Il a montré qu'il était intéressé à l'idée de rejoindre le MotoGP. C'est décevant que cet intérêt n'ait pas obtenu de retour de la part de ce paddock. Son niveau est fantastique."

Jonathan Rea a dit avoir reçu plusieurs offres de la part d'équipes officielles MotoGP, néanmoins les places ont été attribuées à des pilotes déjà engagés en Grand Prix. "Je peux comprendre qu'il veuille une moto officielle. C'est ce qu'il mérite", souligne Laverty.

Lorsque Motorsport.com lui demande si les équipes MotoGP font erreur en n'envisageant leurs pilotes qu'en provenance des autres catégories de Grand Prix, Laverty n'émet aucun doute : "Un pilote rapide est un pilote rapide, c'est tout. Il ne s'agit pas de dire : 'Oh, c'est une Superbike, vous pouvez faire ci ou ça'. Ce qui compte c'est d'étudier le pilote et de comprendre la situation dans sa globalité. S'il est rapide, intelligent, calme et tout ça. Il n'y a pas qu'une seule route. Regardez Danilo Petrucci, il est venu du Superstock européen et il a fait du très bon boulot pour gravir les échelons jusqu'à intégrer une équipe officielle. C'est dommage qu'ils ne prennent pas Johnny en considération pour ça. Je suis sûr qu'il est prêt."

Propos recueillis par Sebastian Franzschky

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