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Jules Danilo "tout de suite à l’aise" en Supersport

Jules Danilo a effectué ses premiers tours de roue en Supersport la semaine dernière et ce test s’est révélé très positif. D'ici quelques jours, le Français disputera sa première épreuve dans le championnat.

Jules Danilo, SAG Racing Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Après cinq années passées dans les Championnats du monde Moto3 puis Moto2, Jules Danilo fera cette année ses débuts en Supersport, avec le team CIA Landlords Insurance Honda. Une découverte totale, qu'il a pu amorcer lors du test qui s’est tenu à Portimão, où il a tout de suite pu noter les différences avec son ancienne machine et se rendre compte de ce qui l’attend réellement cette saison.

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Les 27 et 28 janvier, le Français est enfin entré en piste au guidon de sa nouvelle Honda CBR600RR. Dans un entretien accordé au site officiel du WSBK, il a confié avoir rencontré un feeling similaire à celui qu'il avait avec sa Moto2, même s’il doit gérer plus de puissance et une machine qui bouge plus. Celle-ci n’en reste pas moins "plus amusante" à ses yeux, indiquant qu'au terme de ce premier test il n’avait eu aucune surprise de taille concernant la moto. "J’avais déjà pu m’entraîner sur une Honda standard deux semaines auparavant", déclare-t-il.

Et le résultat de cette première prise de contact est positif. "Je me suis tout de suite senti à l’aise", explique-t-il. "J’ai progressé palier par palier, au fur et à mesure que je découvrais des trajectoires. Au final, mon rythme était correct et régulier en 1'47. Ce ne sont pas des chronos exceptionnels, mais nous roulions avec les pneus classiques, le SC1. Nous préférions ne pas utiliser le soft pour le moment, d’autant que nous n’en avions qu’un seul. Dans l’ensemble, je suis ravi."

En revanche, la découverte du circuit portugais, qui ne figure pas au calendrier des Grands Prix, s'est avérée plus difficile pour Danilo. "La piste a été la chose la plus dure à appréhender", reconnaît-il. "Je dois dire que le tracé figure parmi les plus difficiles sur lesquels j’ai pu rouler jusqu’à présent."

Des points à travailler

En dépit de cette prise de contact positive, le pilote de 23 ans va devoir progresser sur certains points, et ce test a été l’occasion de les cibler : "En termes de pilotage, j’avais tendance à rentrer trop vite dans les virages, tout comme en Moto2. Après avoir analysé les données, j’ai dû adapter mon style pour exploiter la puissance du moteur, en gérant notamment le point de traction pour éviter de patiner. Après avoir compris cette nuance, j’ai été capable de franchir un cap supplémentaire et de progresser."

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Le prochain test à Phillip Island, le dernier avant l’ouverture de la saison, va permettre au Français de finaliser ses réglages et ses sensations avant le premier week-end de compétition. Et il a déjà une idée précise de ce qu’il fera en Australie : "Il faut que j’arrive à tirer profit du pneu neuf. Le grip est optimal sur trois tours avant de se dégrader. En Moto2, selon les circuits, c’était l’inverse, le grip était à son meilleur niveau au bout de trois tours. Au sujet du rythme, je suis déjà rapide et régulier. Nous devons continuer de travailler dans cette direction à Phillip Island."

Un retour à la compétitivité

Son expérience en Moto2 est sans nul doute un atout pour s’adapter rapidement à cette nouvelle catégorie, dont le niveau technique est moins difficile que ce qu’il a connu. "C’est une moto de série qui est beaucoup moins pointue qu’une Moto2, les réglages sont donc beaucoup moins critiques", explique-t-il. "Le premier jour, nous n’avons rien touché. En revanche, le deuxième, nous avons testé des ressorts différents pour la fourche et plusieurs configurations d’amortisseurs. C’est un châssis de production qui pardonne davantage et qui est moins sensible aux ajustements du set-up."

Jules Danilo a donc un avantage de taille pour le Supersport, et ses prédécesseurs du Moto2, à l’image de Randy Krummenacher et surtout Sandro Cortese, lui ont ouvert la voie. Néanmoins, même s’il y a toujours de la pression, celle-ci n’est pas exagérée cette saison. "Il faut relativiser. Je viens de passer une année compliquée en Moto2", rappelle-t-il.

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Le pilote français vise avant tout un retour à la compétitivité en 2019 : "L’objectif sera d’abord de retrouver mes sensations sur la moto et de m’entendre avec le team. C’est déjà le cas, c’est une équipe professionnelle qui compte beaucoup d’expérience en WorldSSP. Je crois qu’il ne faut pas se précipiter. J’aimerais être d’emblée dans le top 10 et progresser pour viser le top 5."

"Pour le moment, je n’ai fait qu’un seul roulage et je suis encore un peu loin. L’écart avec le premier est assez considérable, mais celui-ci s’explique par la difficulté de la piste ainsi que les conditions à la fois fraîches et venteuses. Nous devrions toutefois obtenir quelques mises à jour concernant le moteur à Phillip Island et nous en profiterons pour peaufiner l’électronique dont tout le monde dispose… Tout cela réuni, j’espère être compétitif dès l’Australie."

 

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