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Les marques du WSBK - Honda : succès et bannière étoilée

Honda n’a pas manqué son entrée sur la scène Superbike, en 1988, décrochant le titre dès la première année. Une tradition qui est venue jalonner le parcours du n°1 mondial dans la catégorie.

Fred Merkel, Honda

Fred Merkel, Honda

Gold and Goose / Motorsport Images

Rétro : Dans l'Histoire des sports méca

Sur deux ou quatre roues, replongez-vous dans l'Histoire des sports mécaniques, celle qui a écrit la légende des hommes et des machines durant des décennies.

Dans un Championnat du monde qui doit ses origines à la série américaine du même nom, il n’était pas si étrange dès lors de retrouver un blond Californien au guidon de la toute nouvelle RC 30, en 1988. Fred Merkel, ancien grand rival de Wayne Rainey à l’instar de Kevin Schwantz, auteur d’un record historique de dix victoires consécutives en 1984 aux USA (battu seulement en 2005 par Matt Mladin), n’eut pas cette chance d’accéder aux Grands Prix sur une 500cc, mais s’aligna en WSBK avec la très compétitive Honda kit de l’époque.

La marque ailée a donc donné le ton des deux premières saisons du Mondial Superbike avec deux titres consécutifs grâce à celui qui était surnommé Flyin’ Fred, et ce dans une équipe privée (Rumi). La suite fut un coup d’arrêt brutal en 1990 pour le pilote Honda - devenu depuis architecte en Nouvelle-Zélande -, qui continua trois saisons supplémentaires sans connaître la même réussite, avant un retour dans son championnat national.

Honda pouvait alors compter sur une armada du mythique modèle RC 30 et son bloc moteur V4 de 750cc, dont une était aux mains de Carl Fogarty en 1991, mais le nombre ne réussit pas à contrer une concurrence redoutable nommée Ducati sans un investissement de poids. Décision fut alors prise d’aligner une structure officielle en 1994 et de s’offrir les services, entre autres, du double Champion du monde Doug Polen avec la toute nouvelle RC 45.

Fred Merkel, Aaron Slight
Fred Merkel et Aaron Slight

L’équipe fut soutenue dès le départ par le HRC, mais le championnat, lui, était sous l’emprise du duo Fogarty/Ducati. Honda réussit à déloger King Carl, double Champion du monde, de la maison Rouge pour lui confier sa monture lors de la saison 96. Avec le n°1 sur la livrée Castrol Honda, Foggy ne fut pourtant pas en mesure de trouver ses repères et l’aventure s’acheva au bout de cette seule saison avec une quatrième place finale.

En 1997, c’est de nouveau un Californien qui fut engagé, ou plutôt récupéré. Banni des GP, c’est avec une saison complète sur Ducati que John Kocinski sauta sur l’occasion Honda et transforma l’essai en décrochant le titre, dix saisons après le premier de Merkel, avec un total de neuf victoires sur les 12 courses du calendrier.

Kocinski décrocha alors son billet retour pour les Grands Prix et Honda ne perdit pas de temps en s’adjugeant les services de Colin Edwards dès 1998. Un autre Américain, dont la vitesse de pointe commençait à s’impatienter sur la Yamaha officielle. Quant à Aaron Slight, déjà dans les murs du box HRC depuis quelques saisons, il termina le championnat en seconde position cette même année, puis ce fut au tour du Texan de prendre la place de dauphin en 1999 derrière le redoutable Fogarty qui aligna deux autres titres consécutifs.

Colin Edwards, Honda
Colin Edwards (2000)

C’est alors que le premier constructeur mondial changea la donne avec une toute nouvelle machine. Le modèle RC 45 fut remisé aux côtés de la RC 30, et la nouvelle bête prit le nom de VTR (RVT pour le marché américain) avec un moteur bicylindre de 1000cc. Honda décida de jouer à armes égales avec Ducati et de tenter ainsi de démontrer sa supériorité technique. Le HRC alla même jusqu’à installer un démarreur, comme sur les motos de série, sans que les machines de Slight et Edwards ne soient pénalisées en piste par cette contrainte de poids. Une sorte de pied de nez au fragile twin Ducati encore en proie à des problèmes de fiabilité, nécessitant très souvent d’être changé entre deux courses, mais restant quoi qu’il en soit la véritable référence de la catégorie.

La terrible chute de Carl Fogarty en début de saison 2000 changea alors la hiérarchie en Superbike, et ouvrit de facto une voie royale à Texas Tornado. Sur cette VRT SP-1, Edwards écrivit les belles heures de l’équipe dirigée par Neil Tuxworth, aujourd’hui en charge du programme Endurance pour Honda Europe.

Son duel historique avec Troy Bayliss le porta l’année suivante à la deuxième place du championnat, avant que le modèle SP-2 de 2002 lui permit de coiffer une seconde couronne, la dernière sous les couleurs du HRC - le service course Honda étant totalement focalisé sur le MotoGP à compter de 2003.

Ce long chapitre fermé, ce furent cinq titres Pilotes qui vinrent récompenser la force de frappe de la marque japonaise et des pilotes de premier plan ayant défendu ses couleurs. Une grande époque pour le Superbike.

Chris Vermeulen
Chris Vermeulen (2005)

L’attente dura jusqu’en 2005 et vit le préparateur hollandais Ten Kate devenir la rampe de lancement du jeune prodige Chris Vermeulen. La CBR 1000 4-cylindres prit donc le relais mais ne pouvait compter sur les moyens d’autrefois. Vermeulen se classa tout de même second au championnat avant de rejoindre le MotoGP, et James Toseland fut ensuite chargé de mener la file du blason ailé jusqu’au premier rang si ardemment souhaité. Deuxième en 2006 comme l’Australien, Toseland doubla la mise avec un second titre pilote en 2007 - le premier pour Honda cinq ans après Edwards.

James Toseland a résisté et garder un peu d'avance pour gagner la deuxième course
James Toseland, devant Troy Bayliss (2007)

Lui aussi happé par le MotoGP, James laissa alors la place à Carlos Checa en 2008, désireux d’une fin de carrière en trombe. Si, comme Alex Barros en 2006, Checa pensait trouver en la Fireblade la bonne monture, l’aventure ne dura qu’une saison et ce fut au tour de Jonathan Rea et de Leon Haslam de prendre la suite des événements dès 2009.

Naturellement leader grâce à sa vitesse, Johnny Rea usa beaucoup d’énergie sur une CBR en manque cruel d’évolution. Sous la tutelle d’Honda Europe, on alla même jusqu’à réinstaller les couleurs mythiques de Castrol comme au bon vieux temps, afin probablement de conjurer le mauvais sort au cours de ce qui a été alors une longue période de disette. En six saisons, Rea ne put mieux faire qu’une place de troisième au championnat (2014), et lui aussi décida finalement d’aller voir si l’herbe était plus verte ailleurs.

Voilà donc dès lors 2017 qui pointe et (enfin) un tout nouveau modèle qui prendra prochainement la piste avec un Allemand, Stefan Bradl et… un Américain qu’on ne présente presque plus. Décidé à devenir le premier pilote à décrocher deux titres MotoGP et WSBK, Nicky Hayden pourrait frapper fort dans ce jeu en continuant de maintenir la tradition des Américains chez Honda, lui qui avait décroché le titre US en 2002 sur une certaine RVT 1000 (VTR, ndlr) officielle d’American Honda aux bons soins du HRC.

Nicky Hayden, fête sa troisième place sur le podium de Laguna Seca
Nicky Hayden, fête sa troisième place sur le podium de Laguna Seca (2016)

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