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Mahias vs Sofuoglu, dernier acte

Le Championnat du monde Supersport prendra fin cette semaine au Qatar et, contre toute attente, le suspense reste entier.

Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing, Lucas Mahias, GRT Yamaha Official WorldSSP Team, P.J. Jacobsen, MV Agusta

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

La moto de Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing, blessé lors des qualifications
Lucas Mahias, GRT Yamaha Official WorldSSP Team
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Lucas Mahias, GRT Yamaha Official WorldSSP Team
La moto de Kenan Sofuoglu, Puccetti Racing
Lucas Mahias, GRT Yamaha Official WorldSSP Team
Lucas Mahias, GRT Yamaha Official WorldSSP Team
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Lucas Mahias, GRT Yamaha Official WorldSSP Team
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing
Podium : troisième place pour Lucas Mahias, GRT Yamaha Official WorldSSP Team

Dans une discipline dont il est la star, Kenan Sofuoglu a connu une saison marquée par les blessures, au point de ne pas être certain de pouvoir conserver sa couronne mondiale. Le Turc n'a disputé que sept des 11 courses qui ont eu lieu jusqu'à présent. Absent des deux premières manches à cause d'une fracture du poignet subie à l'entraînement, il s'est à nouveau blessé à Magny-Cours fin septembre. Avec trois fractures de la hanche, il a dû renoncer à la course nivernaise, où il a été dépossédé du leadership du championnat par Lucas Mahias, puis à celle de Jerez dans la foulée.

Dans le même temps, Mahias jouait une première balle de match en Andalousie, sans parvenir à y remporter le titre, mais en maintenant un écart de 20 points sur Sofuoglu, le Français pouvait avoir bon espoir à l'approche de la manche finale. Encore fallait-il savoir si le Turc s'y présenterait ou non, or le défenseur de la couronne a multiplié les efforts pour que ce soit le cas, investissant dans son défi une hargne impressionnante.

Déjà quintuple Champion du monde de la discipline et recordman des pole positions et des victoires, Sofuoglu conserve une envie de gagner inégalable qui force l'admiration et qui lui permet d'être présent au Qatar, où se joue la dernière manche de la saison. Il a l'accord des médecins pour reprendre la piste, dans le cadre des premiers essais qui auront lieu aujourd'hui, bien décidé à jouer sa dernière carte pour tenter de sauver son titre. 

"Notre saison semblait être finie après la France, suite à l'accident. Tous les médecins pensaient qu'il faudrait que je passe un minimum de huit semaines au lit et qu'il me faudrait peut-être au moins 12 semaines avant d'avoir complètement récupéré", rappelle le pilote turc, blessé il y a à peine plus d'un mois.

Sofuoglu a l'accord des médecins pour reprendre la piste, dans le cadre des premiers essais qui auront lieu aujourd'hui à 16h30 heure locale à Losail (14h30 en France), le tout en étant attentivement suivi par le corps médical. "Ils veulent voir comment je vais et comment je me sens après les premiers essais. Je pense que ça ira mais ils veulent juste faire un autre bilan après la première séance d'essais libres. Je serai très heureux si je peux vraiment piloter ma moto", précise-t-il.

Avantage mathématique à Mahias

Avec 20 points d'avance, Lucas Mahias reste en position de force, sachant qu'il contraint Kenan Sofuoglu à un exploit pour lui arracher la couronne. Seuls deux scénarios sont en effet possibles pour que le pilote Puccetti reprenne la tête du championnat : il devrait remporter la course et espérer que Mahias ne fasse pas mieux que 11e, ou alors se classer en deuxième position et espérer que le pilote Yamaha ne marque aucun point.

Malgré son avantage, le Français sait qu'il s'attaque à un monstre sacré de la discipline et la perspective d'un tel événement n'est pas sans l'émouvoir. "Bien entendu, j'ai beaucoup de pression pour le championnat. Si je dois être honnête, j'ai eu du mal à me concentrer sur autre chose depuis Jerez, mais cela n'a fait que renforcer ma détermination à devenir Champion du monde", assure-t-il.

"J'adore la piste de Losail, surtout parce que courir de nuit offre une sensation très différente ! La piste en elle-même est géniale et aussi très rapide, alors je pense qu'elle devrait convenir à la R6. Je n'ai couru que deux fois au Qatar en WSS, et les deux fois j'ai fini en quatrième position", précise Lucas Mahias.

S'il devait être titré cette semaine, Mahias succéderait à Sébastien Charpentier (2005-2006), Fabien Foret (2002) et Stéphane Chambon (1999) dans le clan français des Champions du monde Supersport. Il offrirait par ailleurs un carton plein à Yamaha, déjà assuré du titre constructeurs.

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