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Interview

Pirelli défend 14 ans de développement continu en Superbike

Le responsable de la marque revient sur les grands axes de l'engagement de Pirelli en WSBK.

Marco Melandri, Ducati Team

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Giorgio Barbier, directeur de la compétition moto Pirelli
Stefan Bradl, Honda World Superbike Team
Lorenzo Savadori, Milwaukee Aprilia World Superbike Team
Nicky Hayden, Honda World Superbike Team
La moto de Michael van der Mark, Pata Yamaha
Marco Melandri, Ducati Team
Eugene Laverty, Milwaukee Aprilia World Superbike Team
Eugene Laverty, Milwaukee Aprilia World Superbike Team, Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Markus Reiterberger, BMW Althea Racing
Les membres du Milwaukee Aprilia World Superbike Team
Eugene Laverty, Milwaukee Aprilia World Superbike Team
L'ambiance dans la pitlane
Marco Melandri, Ducati Team
Tom Sykes, Kawasaki Racing
Les pilotes posent pour la photo officielle
Lorenzo Savadori, Milwaukee Aprilia World Superbike Team

Voici 14 ans que Pirelli est engagé en Championnat du monde Superbike, et ce avec toujours le même enthousiasme à en croire Giorgio Barbier, directeur de la compétition moto pour le manufacturier italien, que Motorsport.com a rencontré à l'occasion des célébrations des 110 ans d'investissement de la marque en sports mécaniques.

"Nous avons essayé de maintenir notre capacité de renouvellement : nous avons choisi de faire en sorte que la plateforme Superbike soit en développement continu", analyse le patron des troupes lorsque nous l'interrogeons sur ce qui a été la clé du travail mené par Pirelli en WSBK.

Ce développement contenu s'est traduit par le changement d'approche de la marque au fil du temps, s'adaptant aux nouveaux besoins suscités par le contexte. "Le travail a beaucoup changé ces 14 dernières années. Au début, on recherchait le temps au tour, puis pendant les années de crise, vers 2008, on a recherché des produits pouvant réagir à des conditions extérieures très différentes", relate Barbier.

"Nous ne recherchons pas la super-spécialisation qu'il peut y avoir en MotoGP, mais nous devons délivrer un produit qui s'adapte aux différentes conditions en élargissant la fenêtre d'utilisation des pneus. Avant, il y avait une spécialisation absolue : il fallait utiliser le SC0 quand il faisait chaud sur les circuits lisses et le SC1 sur des circuits plus abrasifs ou quand il faisait un peu plus froid. On avançait par à-coups, tandis que maintenant nous avons une gamme qui peut se superposer dans certaines situations."

Si les pneus ont une fenêtre de performance plus large, Pirelli tient tout de même à une allocation riche, et ce, afin de pouvoir répondre aux besoins de tous les concurrents. "Nous aurions pu couvrir les événements avec 500 pneus par course, au lieu de ça nous arrivons avec 2000 pneus", pointe le responsable. "Nous avons décidé d'apporter [une allocation] plus complète, dans laquelle les pilotes peuvent choisir les solutions les plus adaptées à leur moto. On peut changer d'avis entre le samedi et le dimanche, ou entre une course et l'autre, parce que ce qui nous intéresse en définitive, c'est de définir le dimanche soir quels étaient les pneus les plus compétitifs sur cette compétition."

En MotoGP, il est possible d'adapter la moto au pneu, tandis qu'en Superbike il faut composer avec la base structurelle de la moto dérivée de la série, qui ne peut être modifiée.

Giorgio Barbier

Fier de la flexibilité de Pirelli, Giorgio Barbier se félicite que le manufacturier du WSBK propose des pneus facilitant l'adaptation des nouveaux pilotes grâce à une bonne montée en température et à un comportement simple à déchiffrer.

"Les pilotes qui arrivent en Superbike en venant du MotoGP ou du Moto2, avec des expériences très diverses, s'adaptent rapidement à nos produits parce qu'ils sont prévisibles et ils peuvent donc trouver le feeling auquel ils n'étaient plus habitués. Nos pneus leur donnent des avertissements, leur parlent, si bien que le pilote parvient à adapter son style de pilotage selon qu'il peut attaquer ou pas", explique le responsable.

Un système qui se distingue du MotoGP

Si le WSBK et le MotoGP opèrent aujourd'hui tous deux avec un système de manufacturier unique, les règles en sont fondamentalement différentes, du fait de la nature même du championnat. "En MotoGP, il est possible d'adapter la moto au pneu, tandis qu'en Superbike il faut composer avec la base structurelle de la moto dérivée de la série, qui ne peut être modifiée", rappelle Giorgio Barbier, avec à l'esprit le besoin incontournable de trouver le meilleur équilibre pour l'ensemble des constructeurs.

"Trouver l'équilibre, ce n'est pas un choix d'éthique mais de marché. Construire un pneu qui convienne aux Ducati signifie qu'à la fin de l'année je peux le mettre en production et en vente pour les Ducati. Mais cela ne peut pas suffire, en réalité il me faut un pneu qui convienne globalement bien aux motos de tous les constructeurs, afin de pouvoir répondre aux exigences de tous nos clients."

La finalité commerciale du Championnat du monde Superbike est évidente, qu'il s'agisse des motos ou des pneus. Pour ces derniers, combien de temps s'écoule entre l'utilisation d'un produit en course et sa mise sur le marché ? "Nous avons raccourci ce délai à un an. En réalité, cela pourrait être encore plus rapide, mais ce n'est pas un choix que nous pouvons limiter à une seule piste ou à une seule condition d'utilisation, nous préférons donc avoir l'expérience d'une saison de test avant de délivrer la version routière, afin d'être certains que le produit présent sur le marché a bel et bien vieilli par rapport au nouveau produit proposé."

"Quand vous êtes leader sur le marché, vous ne pouvez pas vous permettre d'enlever quelque chose qui plaît au client pour lui donner autre chose qui lui apportera un avantage en un sens mais peut-être des désavantages dans d'autres."

Interview Franco Nugnes

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