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Pirelli : Melandri et Rea ont le mieux compris les nouveautés 2017

Pour le championnat qui s'apprête à débuter en Australie, Pirelli mènera en piste des produits développés inlassablement au gré des séances d'essais. Et pour le responsable du manufacturier, certains les appréhendent mieux que d'autres.

Eugene Laverty, Milwaukee Aprilia World Superbike Team

Eugene Laverty, Milwaukee Aprilia World Superbike Team

Gold and Goose / Motorsport Images

Giorgio Barbier, directeur de la compétition moto Pirelli
Nicky Hayden, Honda World Superbike Team
Tom Sykes, Kawasaki Racing
Alex Lowes, Pata Yamaha
Jonathan Rea, Kawasaki Racing mène
Chaz Davies, Ducati
Alex Lowes, Pata Yamaha
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Chaz Davies, Ducati Team
Jonathan Rea, Kawasaki Racing
Les motos se préparent pour le second départ
Lorenzo Savadori, IodaRacing Team

Engagé en WSBK depuis 2004, Pirelli est arrivé à une gamme de pneus slicks aujourd'hui composée du SC0 (soft), SC1 (medium) et au SC2 (hard) à l'arrière, et du SC1 (soft), SC2 (medium) et SC3 (hard) à l'avant. Autant de produits sans cesse peaufinés par le manufacturier qui doit mener son travail avec deux grands axes à l'esprit : répondre aux besoins du marché selon le principe même du championnat des dérivées de la série, et contenter les sept constructeurs engagés en WSBK.

Pour 2017, Pirelli a par ailleurs conçu une nouveauté qui suscite la plus grande curiosité. Celle-ci concerne le pneu de qualifications, une gomme supersoft qu'utilisent les 12 concurrents les plus rapides, participant à la phase finale de la Superpole. Conçu pour être plus résistant, il offrira désormais au pilote la possibilité de se racheter si son tour lancé n'est pas parfait, et d'enchaîner avec une seconde tentative sans avoir à changer d'enveloppes.

Fier de la flexibilité des produits proposés par Pirelli, Giorgio Barbier, responsable de la compétition moto pour le manufacturier italien, a répondu aux questions de Motorsport.com en marge de la célébration des 110 ans d'implication de la marque dans le sport, pour nous en dire un peu plus sur ce qui nous attend en 2017.

L'objectif pour 2017 est d'autoriser le pilote Superbike à commettre une erreur dans son tour de qualification en lui permettant de faire une autre tentative sans connaître de dégradation majeure de son pneu. Une solution pour resserrer la grille ?

Oui, même si je m'attends à ce que les grands spécialistes du tour lancé ne fassent qu'un tour et basta. Mais il est vrai que tous les autres auront la possibilité de se rapprocher du sommet, tout en pouvant faire une erreur. Je m'attends à de grandes satisfactions, parce que même s'il s'agit d'un pneu qui n'est pas né pour un seul tour et qui n'est donc pas pensé pour offrir un grip exorbitant, les chronos ne seront pas très éloignés [du passé]. La raison est simple : quand le pilote prend confiance et sait qu'il peut se fier à son pneu pour deux ou trois tours, il va assurément améliorer sa performance par rapport au temps qu'il aurait réussi à obtenir sur un seul tour lancé.

Qu'avez-vous testé de nouveau pendant les essais et qu'apporterez-vous pour le début de la saison 2017 ?

Nous avons surtout testé de nouveaux pneus avant et quelques pneus arrière soft et medium-soft. Les pneus avant arriveront dès Aragón, pour l'ouverture de la saison européenne.

Qu'avez-vous changé ?

Il y a des nouveautés internes dans les pneus, dans le but d'offrir plus de feeling au pilote, pour lui permettre de mieux sentir le bitume sans en faire des pneus trop tendres – en évitant donc des mélanges soft –, et pour offrir le bon soutien en cas de freinage violent et en entrée de virage.

Sur quels aspects avez-vous agi ?

Pas seulement sur les mélanges. Nous avons aussi travaillé un peu sur les carcasses.

Quels sont les pilotes qui ont le mieux compris les nouveautés que vous avez proposées ?

Je dirais Marco Melandri avec la Ducati, et puis Jonathan Rea avec la Kawasaki. Viennent ensuite les pilotes Yamaha et Torres avec la BMW. Je m'attends à un verdict tel qu'il doit l'être, avec une amélioration similaire pour tout le monde, après quoi nous les spécialiserons avec un mélange différent : il y a ceux qui préféreront le 1 plutôt que le 2. Nous trouverons les derniers ajustements, mais il est important que tous soient satisfaits de la partie interne. Si cela n'était pas le cas, alors il serait plus difficile de trouver un équilibre.

Interview Franco Nugnes

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