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Programme, calendrier, engagés : ce qu'il faut savoir pour 2016

Place à la compétition pour le Championnat du monde Superbike, dont la première manche est au programme cette semaine en Australie.

La photo de groupe des pilotes de la saison 2016 de Superbike

C'est parti pour 8 mois de compétition, rythmés par 14 manches, soit une de plus qu'en 2015. Cela donnera aux pilotes WSBK l'occasion d'en découdre sur 28 courses et de se partager les quelque 700 points en jeu. Le calendrier ne connaît pas de révolution majeure, mais une nouveauté : la disparition de Portimão au profit du retour du Lausitzring et de Monza.

Départ : Tom Sykes, Kawasaki, mène
Départ : Tom Sykes, Kawasaki, mène

Photo by: Kawasaki Racing Team

7 constructeurs…

Sept constructeurs différents sont engagés cette saison, cependant ils n'opéreront pas tous sur un pied d'égalité. Kawasaki reste la référence du moment, refusant toujours de faire son retour en MotoGP au contraire de Ducati, Honda, Yamaha ou Aprilia, toutes attirées par l'aura des Grands Prix où elles investissent tout ou (grande) partie de leur budget.

Les Ninja sont les plus nombreuses (7 machines) et ce sont également elles qui ont donné le rythme la saison dernière, Kawasaki décrochant pour la première fois la double couronne Pilotes-Constructeurs. Cependant la concurrence s'organise. D'abord chez Ducati, où la Panigale n'a eu de cesse d'être peaufinée et que l'on attend compétitive après une fin de saison 2015 en force. La seule autre machine ayant pu s'imposer l'an dernier, l'Aprilia, a sauvé tant bien que mal sa place sur la grille grâce au team Iodaracing, tout droit venu du MotoGP. Elle aura fort à faire face à des motos qui, contrairement à elle, continueront à être développées.

Il faudra notamment compter sur la YZF-R1 qui marque le retour de Yamaha après quatre ans d'absence. Pour l'occasion, la marque s'est associée à Crescent, qui a mis un terme à deux décennies de partenariat avec Suzuki et constitué un line-up intelligent : le team conserve en effet en son giron le prometteur Alex Lowes et a séduit un nouveau venu de taille, le Champion du monde 2014 Sylvain Guintoli, qui change donc de guidon pour la deuxième fois en deux ans.

Le team Milwaukee a fait la démarche inverse en quittant Yamaha pour BMW à l'heure d'intégrer le WSBK après avoir brillé en BSB. Un autre team-client (Althea) recevra de la part du constructeur le même traitement que Milwaukee, à savoir la fourniture des moteurs et de l'électronique, le développement de la moto étant à la charge de l'équipe.

… et 24 pilotes

Ils sont 24 engagés cette saison en WSBK. Ils représentent 12 nationalités différentes, mais les plus nombreux restent les Britanniques, ceux-là même qui ont trusté les quatre premières places du championnat l'an dernier - en ne manquant la victoire que lors de l'ultime course !

On retrouve notamment un pilote américain, en l'occurrence Nicky Hayden, dont l'arrivée ne passe pas inaperçue. Le Kentucky Kid tentera de devenir le premier Champion du monde MotoGP à aller chercher la couronne du Superbike, lui qui n'a plus couru en Superbike depuis plus de 13 ans.

Du haut de ses 34 ans, le rookie Hayden fait office de doyen, alors que Markus Reiterberger est, à 21 ans, le plus jeune des titulaires. Tous deux comptent déjà quelques apparitions en WSBK, au contraire de cinq pilotes qui n'ont encore jamais disputé une seule course dans la catégorie. Et parmi ceux-là, deux se sont blessés en début de semaine : Fabio Menghi (fracture du bassin) et Josh Hook (luxation de la clavicule). On notera que ce dernier sera remplacé ce week-end par l'étoile montante Toprak Razgatlioglu, protégé de Kenan Sofuoglu et sacré l'an dernier en Superstock 600.

Profonds changements en Supersport

La catégorie WSS intègre de grandes nouveautés pour cette nouvelle saison. Côté sportif, une Coupe d'Europe est créée au sein même de la catégorie, une ouverture vers des équipes engagées en championnats européens et souhaitant profiter de l'exposition de la scène mondiale.

Techniquement, le règlement WSS vise à rééquilibrer la hiérarchie. Une électronique standard fait son apparition afin de réduire les disparités entre les équipes possédant plus ou moins de budget. Une nouveauté de taille pour les habitués de la discipline, avec la disparition de nombre d'aides (traction control, launch control, anti-wheelie, etc) et des limitations, notamment sur la modification des suspensions.

En remodelant le Supersport, les instances dirigeantes souhaitent en renouveler l'intérêt et constituer une antichambre de poids au WSBK. En conséquence de tous ces changements, le Superstock 600 disparaît.

Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing, devant Jules Cluzel, MV Agusta Reparto Corse
Kenan Sofuoglu, Kawasaki Puccetti Racing, devant Jules Cluzel, MV Agusta Reparto Corse

Photo by: Kawasaki Racing Team

Plus de bruit en Superbike

À l'inverse, le règlement Superbike ne subit que peu de retouches cette année. On retiendra néanmoins que la limite sonore passe de 107 à 115 db/A et ce n'est pas pour déplaire aux constructeurs. "Dans l'immédiat, tout en utilisant le même échappement Akrapovic, nous aurons la possibilité d'éliminer un silencieux. Puis, à l'avenir, nous pourrons développer de nouveaux systèmes, afin de continuer à améliorer nos performances", s'en félicite par exemple Ernesto Marinelli, directeur technique Ducati.

Les WSBK s'affrontent dès samedi !

Le véritable changement se trouve dans le programme même des week-ends. Le WSBK s'affranchit du découpage traditionnel de ses épreuves, puisque les deux courses ne sont dorénavant plus disputées le même jour, mais une le samedi et l'autre le dimanche, toutes deux au même horaire. Hérésie pour les uns, cette nouveauté est plutôt vue d'un bon œil par les nouveaux arrivés.

Le reste du programme s'adapte à ce changement. La journée du vendredi est désormais dédiée à deux séances d'essais libres, comptant pour la qualification : les dix pilotes les plus rapides iront directement en Superpole 2 tandis que les autres disputeront la Superpole 1 pour y décrocher les deux tickets de repêchage mis en jeu. À noter que, dorénavant, seule la seconde phase de la Superpole donne droit à l'utilisation des pneus qualifs.

Les derniers essais libres sont au programme le samedi matin, avant les séances de Superpole. Et il y a là une autre nouveauté, puisque la catégorie Supersport se plie elle aussi à cet exercice. Le samedi après-midi est dédié à la première course Superbike, avant la seconde 24h plus tard. Au final, la durée d'essais est inchangée, seule la répartition des séances est revue.

Les courses WSBK s'élanceront à 13h sur les manches européennes, mais à 15h en Australie. En conséquence, voici le programme pour ce week-end de Phillip Island :

 

 

Horaires locaux

Horaires français

Vendredi

 

 

 

WSBK

EL1

10h15-11h55

0h15-1h15

WSS

EL1

11h30-12h30

1h30-2h30

WSBK

EL2

13h30-14h30

3h30-4h30

WSS

EL2

14h45-15h45

4h45-5h45

Samedi

 

 

 

WSBK

EL3

10h20-10h35

0h20-0h35

WSS

EL3

10h50-11h05

0h50-1h05

WSBK

Superpole 1

12h30-12h45

2h30-2h45

WSBK

Superpole 2

12h55-13h10

2h55-3h10

WSS

Superpole 1

13h30-13h45

3h30-3h45

WSS

Superpole 2

13h55-14h10

3h55-4h10

WSBK

Course 1

15h

5h

Dimanche

 

 

 

WSBK

Warm-up

11h-11h15

1h00-1h15

WSS

Warm-up

11h25-11h40

1h25-1h40

WSS

Course

13h30

3h30

WSBK

Course 2

15h

5h

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