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Randy De Puniet a le spleen et s’interroge

Randy de Puniet, Voltcom Crescent Suzuki
Randy de Puniet, VOLTCOM Crescent Suzuki
Randy de Puniet, VOLTCOM Crescent Suzuki
Randy de Puniet, VOLTCOM Crescent Suzuki
Randy de Puniet, VOLTCOM Crescent Suzuki

Après un an de tests privés passés à dégrossir pour Suzuki une GSX-RR engagée depuis en MotoGP, le Français Randy de Puniet s’en est allé retrouver les joies de la bataille en peloton en épousant la cause d’Hamamatsu en WSBK. Un projet intéressant au guidon d’une GSX/R aux ambitions déclarées, au sein d’un team Crescent qui connait bien la machine et au contact d’un redoutable Alex Lowes sans peur et sans reproche.

Seulement voilà, il a fallu adopter une nouvelle électronique Magneti Marelli en pleine saison et, le moins que l’on puisse dire, c’est que la greffe du boitier ne prend pas sur la moto japonaise. Ajoutez à cela des chutes, de la malchance et un équipier qui s’en sort bien mieux que lui et vous aurez un pilote tricolore de 34 ans frustré et en plein doute.

Un sentiment général qui ressort au moment d’aborder une épreuve de Laguna Seca programmée dès ce week-end, et qui marque la sortie de la catégorie de sa trêve estivale. Le neuvième rendez-vous d’une saison qui en comptera encore quatre, synonyme de huit courses. Mais pour l’ancien des Grands Prix, c’est un nouveau calvaire qui est redouté : "Tous les week-ends, nous espérons que ça aille mieux, mais ce n’est pas le cas. Ça devient légèrement frustrant" a-t-il affirmé sur le site officiel de la discipline. "Je n’arrive pas à faire des tours, à m’adapter, et tous ces problèmes n’aident pas. Nous avons pas mal de handicaps depuis le début de la saison."

"Nous sommes dans une situation difficile et nous essayons de faire progresser la moto en donnant le maximum d’informations à l’équipe. Je souhaite vraiment que nous progressions et que nous parvenions à disposer d’une moto qui nous permette de travailler séance par séance. Aujourd’hui, je n’ai aucune idée de l’objectif hormis celui de faire le mieux possible chaque week-end."

Je veux retrouver le plaisir et là aujourd'hui en Superbike ce n'est pas le cas.

Randy De Puniet

Une conjoncture tendue qui s’exacerbe quelque peu lorsque le compatriote de Sylvain Guintoli regrette clairement le manque de moyens : "Nous sommes les deux seuls pilotes qui développons l’électronique. Glen Richards, ancien pilote du BSB, nous aide aussi à dégrossir le travail au maximum, mais il roule très peu."

"J’en parle en connaissance de cause puisque j’ai développé pendant près d’un an et demi le boîtier Magneti Marelli pour la Suzuki GSX-RR. Nous avons réalisé des centaines de tours et des heures de roulage pour finalement arriver à quelque chose de correct en ce début de saison 2015. Par conséquent, commencer le développement de l’électronique en pleine saison, sans base solide, avec deux pilotes et seulement les courses pour le faire, c’est très délicat."

La solution n’est donc pas pour demain, et ce alors qu’il faut déjà penser à la suite. Qui plus est, des rumeurs assurent que le team Crescent changerait totalement de moto et de constructeur pour 2016, ce qui ne pousse guère à mettre les bouchées doubles pour résorber une situation techniquement compliquée. Dans un tel contexte, comment Randy De Puniet envisage-t-il sa propre suite? "Je réfléchis à beaucoup de choses, mais je n’ai pas encore de plans concrets. J’ai quelque chose qui se profile, mais il est encore trop tôt pour en parler."

"Ce que je sais c'est que je veux retrouver le plaisir, et là aujourd'hui en Superbike ce n'est pas le cas. Que ce soit en Superbike ou ailleurs, je dois retrouver de bonnes sensations. Pour le moment, j'espère terminer la saison convenablement, car moralement, ce n’est pas facile à vivre." Et ce d’autant moins que son programme de développement pour le projet MotoGP fait de trois séances de travail avec les pneus Michelin touche à sa fin et qu’il n’est pas prévu d’invitation pour faire un Grand Prix avant la fin de la présente campagne.

Randy De Puniet est actuellement un anonyme dix-huitième au classement général du championnat WSBK en ayant réussi une seule fois son entrée dans le top 10. Son équipier Alex Lowes est mieux loti en émargeant au onzième rang dans la hiérarchie provisoire. Une comparaison que le Français rappelle qu’elle n’est pas raison : "Alex Lowes est un très bon pilote Superbike en début de carrière capable de jouer aux avant-postes. Une fois que la moto fonctionnera correctement, ce sera le meilleur de nous deux qui sera devant." Un verdict que l’on risque, hélas, d’attendre encore longtemps.

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