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Tout ce qu'il faut savoir sur la saison 2018 du WSBK

Les ultimes essais en vue de la nouvelle saison viennent tout juste de prendre fin à Phillip Island, et il est à présent temps de faire le point sur ce qui change en Superbike en 2018 !

Jonathan Rea, Kawasaki Racing

Jonathan Rea, Kawasaki Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

2018 sera-t-elle une nouvelle saison marquée par la domination du tandem Rea-Kawasaki, imbattable  depuis 2015 ? Il est encore trop tôt pour le dire, mais les instances dirigeantes ont de nouveau œuvré pour remettre en cause l'hégémonie du duo.

L'an dernier, la mesure de la grille inversée lors de la Course 2 s'est révélée à l'usage inopérante. La Dorna a donc pris le parti de déplacer le curseur cette année du plan sportif au plan technique, en instaurant une nouvelle législation qui vise directement les deux équipes de pointe qui ont glané toutes les courses depuis fin mai 2016 (suite à la dernière victoire de Hayden, sur Honda) : Kawasaki donc, mais aussi Ducati.

Une nouvelle réglementation qui consiste ainsi en une limitation, ajustable dans le temps et en fonction des résultats sur chaque manche du calendrier, des régimes moteur. À voir si cette disposition rencontrera plus de succès que la précédente, mais en attendant elle n'a pas manqué de faire les gorges chaudes, non seulement des commentateurs, mais aussi et surtout des pilotes, dont la majorité a avoué être dans l'expectative face à une règle qui semble davantage pénaliser le talent qu'aider les équipes en difficulté à progresser.

Pour l'instant, cette limitation n'a pas apporté les résultats escomptés, les Kawasaki et les Ducati s'étant montrées les plus véloces lors des essais hivernaux. Mais la prudence reste de mise : une bonne partie du plateau a jusqu'ici avancé masquée, et il faudra attendre la première manche du championnat, cette semaine à Phillip Island, pour se faire une idée plus fiable du niveau des forces en présence.

Alex Lowes, Pata Yamaha

La République Tchèque et l'Argentine au programme

Le lever de rideau de la saison 2018 se déroulera donc une nouvelle fois sur le circuit australien. La manche inaugurale d'une saison qui comprendra de nouveau 13 rendez-vous – contre 12 à la catégorie Supersport, les 600cc qui feront encore l'impasse sur l'épreuve américaine du calendrier, à Laguna Seca. Mais si le nombre de meetings reste le même, la composition du championnat s'en trouve légèrement modifiée. En effet, exit le Lausitzring ainsi que Jerez, et bienvenue à Brno ainsi qu'au circuit de Villicum, en Argentine !

Baz de retour dans la catégorie avec BMW

Si le calendrier a donc fait l'objet de menues modifications, le plateau a quant à lui connu un grand raout durant l'intersaison, avec plusieurs changements notables à signaler. Les effectifs présents dans les équipes Kawasaki, Ducati, Yamaha et Aprilia restent stables, en revanche des transferts notoires ont eu lieu dans les autres structures.

Impliqué dans ce grand chamboulement, Loris Baz va faire son retour dans la catégorie, revenant à ses premières amours, cette fois-ci avec BMW, après trois ans passés en MotoGP. Le Français remplace au sein de l'équipe Althea Jordi Torres, qui a cédé aux sirènes de MV Agusta. Dans ce jeu de chaises musicales, l'Espagnol prend la place de Leon Camier, parti rejoindre l'équipe Honda, en lieu et place de Stefan Bradl, non reconduit par le team Ten Kate. Le Britannique fera par ailleurs équipe avec Jack Gagne, qui a convaincu l'entité néerlandaise au cours de ses trois piges de 2017, et tire à présent les fruits de tout son travail.

Plusieurs petits nouveaux vont par ailleurs faire leurs grands débuts dans la discipline cette saison, et parmi eux le Turc Toprak Razgatlioglu, protégé de Kenan Sofuoglu, qui arrive du Superstock 1000 avec le Kawasaki Pucetti Racing, ou encore PJ Jacobsen, qui a bouclé la dernière saison du Supersport à la sixième place, et se verra confier la seule Honda engagée par l'équipe TripleM nouvellement créée.

Yonny Hernández viendra gonfler les rangs des pilotes issus du MotoGP passés au Superbike, après un épisode malheureux en Moto2 en 2017. Le Colombien pilotera en 2018 une Kawasaki du team Pedercini.

Le très jeune Gabriele Ruiu était lui aussi annoncé pour cette saison, devant évoluer au sein de l'équipe Grillini avec une Suzuki (au lieu des Kawasaki qu'utilisait précédemment le team) avec Roberto Rolfo, vainqueur en Supersport à Phillip Island l'an passé. Ruiu devait faire ses débuts une fois qu'il aurait eu 18 ans, soit à partir de Donington, néanmoins les problèmes judiciaires de son team manager font aujourd'hui planer une ombre sur ce programme, dont l'avenir n'est pas connu.

Loris Baz, Althea Racing

Les pierres angulaires du règlement 2018

Comme nous l'avons évoqué, la limitation des régimes moteur constitue sans doute la grande modification du règlement cette saison, avec une bride ajustable lors de chacune des manches en fonction des résultats des constructeurs, qui pourront donc à loisir booster ou à l'inverse modérer la puissance délivrée par les différents blocs propulseurs. Cette mesure remplace ainsi l'ancien système de rééquilibrage de performance entre les blocs V4 et les Twin, qui consistait en une modulation de la bride d'admission d'air.

Autre nouveauté sur le plan sportif, mais qui ne sera pas sans conséquence sur l'aspect technique, l'entrée en vigueur en 2018 de points de concession, selon un barème similaire à celui usité en MotoGP. Ainsi une victoire comptera trois points, une deuxième place deux, et une troisième une unité. Mais là où le règlement des prototypes restreint le développement moteur pour les équipes ayant atteint au moins six points, l'esprit de la règle sera inverse cette année pour les motos dérivées de la série.

De fait, les équipes qui seront reléguées à neuf points ou plus du leader seront autorisées à introduire des modifications à leurs blocs propulseurs. Dans le même ordre d'idée, toute écurie qui terminera la saison avec 36 points ou moins de retard sur l'équipe de tête devra débuter la saison suivante avec exactement le même moteur.

Si les nouveautés réglementaires trouvent, comme on peut le voir, leurs ramifications aussi bien au niveau sportif que technique, l'aspect économique n'a pas été laissé pour compte. En effet, dans l'idée de rapprocher les teams privés des teams d'usine, l'accès et le processus de validation des nouvelles pièces ont été refondus pour parvenir à des budgets capés ainsi qu'une meilleure disponibilités des composants concernés. Ces pièces seront ainsi labellisées "pièces approuvées", et concerneront des parties clés des motos, tels que le moteur, le châssis ou bien encore les suspensions.

Trois séances au lieu de deux le vendredi

Enfin, le programme des week-ends de course a été légèrement affiné pour le Superbike, et concentrera à présent trois séances d'essais libres le vendredi. Le temps de roulage sera inchangé, soit deux heures à raison de trois fois 40 minutes, néanmoins cette mesure va permettre aux équipes de disposer de plus de temps pour procéder à d'ultimes réglages, et les risques de chutes pouvant compromettre la participation à la Superpole s'en retrouveront amoindris, sachant que les trois séances compteront pour se qualifier. Par ailleurs, le délai entre les essais libres du samedi matin (des EL4 désormais) et la Superpole 1 augmente.

Chaz Davies, Ducati Team

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