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Tout ce qu’il faut savoir sur la saison 2019 du WSBK

Dans quelques jours, le Championnat du monde Superbike reprendra en Australie, et il est temps de découvrir les changements et nouveautés de cette nouvelle saison.

Alex Lowes, Pata Yamaha

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Les derniers essais de la pré-saison viennent de s’achever sur le tracé de Phillip Island, là même où la saison s’apprête à démarrer. Après plusieurs mois de pause hivernale, le Superbike est de retour et réserve une fois encore des surprises et son lot de nouveautés. Voici l’essentiel de ce qu’il faut connaître pour être prêt avant le week-end prochain.

Une troisième course au programme

En 2017, le championnat Superbike avait été pimenté par l’arrivée de la grille inversée en Course 2. En 2018, c’est une modification technique de taille qui avait été instaurée, celle de la limitation des régimes moteur. En 2019, le spectacle devrait être au rendez-vous avec la création d’une troisième course, plus courte que les autres, façon "sprint".

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Baptisée "Course Tissot Superpole", elle se tiendra le dimanche matin et rapportera des points (jusqu'à 12) aux neufs premiers pilotes classés. Tout comme la Course 1, sa grille de départ sera composée en fonction des résultats de la Superpole. En revanche, le classement de cette nouvelle course servira de base à la grille de départ de la Course 2. Les neuf premiers se placeront donc de la première à la neuvième place en fonction de leur position d’arrivée, tandis que les pilotes se trouvant au-delà reprendront le classement de la Superpole.

Longue de dix tours, la Course Tissot Superpole pourrait bien créer des surprises lors des week-ends de course et engendrer des situations inattendues. Il faut néanmoins noter que ses résultats ne seront pas pris en compte dans les statistiques et données historiques des pilotes.

Cette nouveauté change le format des week-ends. Désormais, les pilotes Superbike, Supersport et Supersport 300 réaliseront leurs deux premières séances d’essais libres le vendredi, puis la troisième le samedi matin. La Superpole SBK se tiendra le midi et ne se déroulera plus sur deux séances de 15 minutes, mais sur une seule de 25 minutes. Elle sera suivie par la Superpole SSP et la Superpole SSP300 puis par la première course SBK. Les trois séances de warm-up auront lieu le dimanche matin avant les courses qui s’enchaîneront ainsi : Course Tissot Superpole, course SSP, course SBK 2 et course SSP300.

À noter que le Supersport 300 bénéficie également d’un changement majeur : chaque séance sera divisée en deux au vu du grand nombre de pilotes engagés (51 !), et les derniers bénéficieront d’une "Course de la dernière chance" le samedi en fin d’après-midi afin de se qualifier pour la course principale qui se tiendra le dimanche. À noter également qu’on ne retrouvera plus le Championnat d'Europe de Superstock 1000 qui a pris fin en 2018.

Les constructeurs à la fête

La suprématie de Kawasaki en Superbike s’arrêtera-t-elle en 2019 ? C’est en tout cas ce qu’espère Ducati qui a tout mis en œuvre pour contrer le constructeur japonais et qui compte, pour ce faire, sur sa toute nouvelle machine : la V4 R. Moto de compétition la plus puissante jamais sortie de l’usine de Borgo Panigale, elle compte 221 ch ainsi qu’un châssis plus imposant et, surtout, des ailerons en carbone sur son carénage. Ces modifications pourraient enfin permettre aux pilotes Ducati de lutter contre Kawasaki. D'ailleurs, même si les premiers tests de l'hiver ont été dominés par Jonathan Rea, leader des Verts, c'est Bautista qui a ensuite pris les commandes lors des essais de ces derniers jours. Cependant, Ducati court actuellement contre le temps afin de recueillir le plus d’informations possible en vue du début de la saison, et ne présentera donc son modèle final qu’en Australie pour la première course.

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De leur côté, Honda et BMW ont décidé de faire leur grand retour comme constructeurs en Superbike cette année. Le Japonais, tout d’abord, a été le grand adversaire de Ducati avant de confier ses machines à des équipes privées à partir de 2003. Le géant allemand, pour sa part, ne s’est véritablement engagé en Superbike que de 2009 à 2013. Tous deux reviennent donc sur le devant de la scène avec un engagement à part entière, après respectivement 16 et six ans d’absence, et espèrent vite être aux avant-postes.

Brno s’en va, Jerez revient

Comme chaque année, des modifications sont apportées au calendrier Superbike, bien que celles-ci soient peu nombreuses en 2019. Ainsi, le circuit de Jerez fera son grand retour après cinq ans d’absence. Le sacre mondial d’Ana Carrasco en Supersport 300 l’an dernier a suscité un grand intérêt de l’Espagne pour le WSBK, qui devrait se confirmer avec l’arrivée d’Álvaro Bautista, venu directement du MotoGP. Les Espagnols bénéficieront donc de deux manches cette année, tout l’inverse des Tchèques qui n’en auront plus puisque Brno est retiré. À noter également que le rendez-vous de Donington Park est décalé de mai à juillet, et celui de Misano de septembre à juin.

Hormis cela, le calendrier se déroulera comme à son habitude, avec une ouverture de championnat à Phillip Island du 22 au 24 février, uniquement réservée aux pilotes du Superbike et du Supersport. Ceux-ci se rendront ensuite en Thaïlande avant de retrouver le plateau Supersport 300 en Aragón, début avril. Les trois championnats se tiendront ensuite à Assen, Imola, Jerez, Misano, Donington Park et Laguna Seca, qui reste au calendrier malgré une volonté de le retirer. En effet, jusqu’à novembre dernier, l’épreuve devait être remplacée par une manche en Afrique du Sud. Un changement de dernière minute a finalement acté le programme 2019 ainsi et Kyalami devra patienter avant de faire son retour.

La pause estivale reste très longue, s'étalant du 15 juillet au 5 septembre, avant un retour du plateau à Portimão du 6 au 8 septembre. S’en suivront ensuite Magny-Cours, Villicum (sans le Supersport 300) et Losail pour une clôture de saison le 26 octobre prochain.

Une grille pleine de surprises

Si le calendrier n’est pas très modifié cette année, la grille du Superbike est, à l’inverse, assez bouleversée ! Le plateau Superbike 2019 compte 18 pilotes et connaît, parmi eux, trois nouvelles têtes. Tout d’abord Álvaro Bautista, Champion du monde 125cc 2006, qui arrive chez Ducati après neuf années passées en MotoGP et qui a déjà montré un grand potentiel au guidon de la nouvelle V4R. Ensuite, Sandro Cortese, Champion du monde Moto3 2012 et Champion du monde Supersport en titre. Rookie du WSSP l’an dernier, il a impressionné tout le monde en étant sacré dès sa première année et est donc très attendu sur la Yamaha YZF R1. Enfin, le jeune Alessandro Del Bianco, qui arrive tout droit du Championnat Européen de Superstock 1000 et qui va rouler sur la Honda CBR1000RR du Althea Mie Racing Team.

Après avoir fait les belles heures du Superbike pendant plus de dix ans mais avoir dû se contenter de quelques wild-cards ces trois dernières années, Leon Haslam va effectuer son grand retour cette année, et pas de n’importe quelle manière puisqu’il rejoint le team Kawasaki et devient ainsi le coéquipier de Jonathan Rea, le quadruple Champion du monde en titre. Il hérite ainsi de la meilleure moto du plateau, la Kawasaki ZX-10RR. Un autre visage familier s’apprête à revenir dans la catégorie, celui de Ryuichi Kiyonari. Sa dernière apparition remonte à 2010, mais le Japonais revient en force dans l’équipe Moriwaki-Althea Honda Racing.

Enfin, Tom Sykes a quitté Kawasaki pour BMW, et Marco Melandri Ducati pour Yamaha. Ce sont deux changements de taille pour ces top pilotes, bien que l’Italien, à l’inverse du Britannique, connaisse déjà la moto puisqu’il a effectué ses débuts dans la catégorie en 2011 au guidon d’une Yamaha. Reste que son team, le GRT, arrive en Superbike après ses succès en Supersport et a encore tout à prouver.

Les Français en force

Après avoir terminé respectivement deuxième et troisième du Championnat du monde Supersport 2018, Lucas Mahias et Jules Cluzel vont de nouveau tout donner pour décrocher le Graal en 2019. Et pour ce faire, chacun a changé d’équipe. Mahias a quitté le GRT Yamaha pour la Kawasaki du team Puccetti Racing, au sein duquel roulait le quintuple Champion du monde, Kenan Sofuoglu, qui a pris sa retraite en milieu d’année dernière. Le Français hérite donc d’une machine de qualité, tandis que son compatriote, Cluzel, arrive chez le GMT94, qui effectuera ses débuts dans la catégorie cette année. Il fera équipe avec un autre Français, Corentin Perolari, qui a réalisé une fin de saison solide en 2018. Enfin, Jules Danilo sera le quatrième tricolore à rouler dans la catégorie. Arrivant tout droit du Moto2, il rejoint l’équipe CIA Landlord Insurance Honda et espère rebondir en Supersport.

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Le Championnat connaîtra une année historique puisqu’il comptera sa première femme, María Herrera, à temps complet. L’Espagnole sera dans les rangs de MS Racing au guidon d’une Yamaha YZF R6, après avoir réalisé une belle saison 2018 en Supersport 300.

Enfin, en Supersport 300, la première femme titrée de l’Histoire, Ana Carrasco, remettra son titre en jeu face à 50 pilotes qui ne lui rendront pas la tâche aisée. Parmi eux se trouveront pas moins de neuf Français.

 

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