Un top 5 convenable pour Chaz Davies

Fer de lance de l'usine Ducati lorsque Davide Giugliano était sur son lit de souffrance, le Gallois Chaz Davies semble marquer le pas depuis le retour de l'Italien dans le box de Borgo Panigale. Qui plus est, le sort s'acharne sur lui comme à Imola, il y a quinze jours, où il a dû subir les affres d'un double abandon suite à des soucis techniques. A Donington, ce week-end, il doit absolument se refaire une santé. Autant le dire tout de suite, ça ne sera pas simple.

Des Kawasaki en forme, un Tom Sykes comme en état de grâce en respirant l'air du pays, un équipier qui se renforce à chaque tour passé sur la 1199 Panigale R, il ne manquait plus qu'un Leon Haslam teigneux bien que blessé sur son Aprilia pour agacer Chaz Davies. Et il l'a eu, puisque le voilà seulement cinquième des favoris du sixième meeting de l'année dans la catégorie.

Il faut que nous puissions passer plus de puissance au sol et, dans certaines parties du tracé, l'avant se lève trop souvent. Il nous faut aussi un peu plus d'accélération dans les virages serrés

Chaz Davies

Bien-sûr, beaucoup aimeraient partager son sort, mais le vainqueur d'une manche à Aragon n'a pas manqué de relever qu'à chaque séance d'essais libres, son écart avec son équipier croissait. Dix millièmes le matin, soixante-cinq millièmes après la pause-déjeuner, puis carrément deux-cent-cinquante-neuf millièmes en fin de journée. Pour l'un la seconde position, et, pour lui, la cinquième place. Tout juste de quoi garder le sourire.

Chaz Davies explique ainsi son vendredi : "Tout s'est passé à peu près bien et on a progressé avant de faire comme un blocage dans la dernière séance d'essais libres. L'un dans l'autre, on peut être satisfait de notre travail même si nous manquons d'adhérence" Un mal aussi relevé par Davide Giugliano.

"Il faut que nous puissions passer plus de puissance au sol et, dans certaines parties du tracé, l'avant se lève trop souvent. Il nous faut aussi un peu plus d'accélération dans les virages serrés. Mais il nous reste encore demain pour trouver des solutions."