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Van der Mark comprend la colère de Razgatlioglu

Toprak Razgatlioglu est sur le point de quitter Kawasaki, effet collatéral de la controverse qui a entouré sa participation aux 8 Heures de Suzuka en juillet. Son probable futur coéquipier comprend sa colère.

Michael van der Mark, Pata Yamaha, Toprak Razgatlioglu, Kawasaki Puccetti Racing

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Engagé sur les 8 Heures de Suzuka au mois de juillet, Michael van der Mark a été témoin de la situation incongrue chez Kawasaki, où Jonathan Rea et Leon Haslam se sont partagé les relais de course et les honneurs de la victoire, alors que Toprak Razgatlioglu restait inactif. La colère du pilote turc et de son mentor, Kenan Sofuoglu, n'avait fait aucun secret, et elle ne surprend pas le Néerlandais.

"Je peux comprendre, parce qu'il était le plus rapide du trio. Je peux comprendre qu'il ait été en colère", assure-t-il auprès de Motorsport.com. "C'est un jeune gamin, il faut lui donner l'opportunité de rouler, au moins sur un relais. Il a fait un test là-bas l'année dernière et cette année il les a tous faits, et au final ils ne l'ont pas laissé courir. Il n'a rien fait d'étrange de tout le week-end. Je serais très en colère aussi si ça m'était arrivé."

Cet épisode ubuesque a poussé Sofuoglu, auteur de trois de ses cinq titres de Champion du monde avec Kawasaki, à changer l'orientation de carrière de son poulain. L'effet collatéral est donc que Razgatlioglu est sur le point de quitter Kawasaki, selon toute vraisemblance pour rejoindre Yamaha pour y remplacer Alex Lowes. L'Anglais, actuellement troisième au championnat, a récemment confirmé qu'il laisserait sa place la saison prochaine, même si aucune officialisation n'a pour l'heure été faite.

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Motorsport.com a pu interroger à ce sujet Van der Mark, amené pour sa part à rester au sein de l'équipe la saison prochaine. Le Néerlandais témoigne d'une relation harmonieuse avec Lowes, avec qui il a mené le développement de la R1 et remporté l'épreuve d'Endurance de Suzuka en 2017 et 2018. "C'est un peu étrange, parce qu'il est actuellement troisième au championnat. Mais en tout cas, s'il peut rester chez Yamaha, au sein d'une autre équipe, ça ne changera rien", estime-t-il.

"On a une relation spéciale. Pendant un week-end de course on se parle à peine, et ça n'est pas parce qu'on se déteste. On est de véritables coéquipiers. En dehors de la piste et à Suzuka, on peut bien travailler ensemble. Ça va me manquer. Quand on travaille ensemble, on est comme les meilleurs amis du monde. Ça, ça va me manquer", témoigne Van der Mark, associé à Lowes depuis 2017 avec à leur actif quatre victoires WorldSBK sur cette période. "Chaque changement a du positif et du négatif. Il faut juste attendre de voir. On gardera clairement de très bons souvenirs."

La fin d'un binôme équilibré

Le Néerlandais regrette de ne plus faire équipe avec son acolyte anglais la saison prochaine, alors qu'ils ont affiché ces dernières années un niveau similaire et se sont souvent marqués à la culotte en course comme au championnat bien qu'ils sont fondamentalement assez différents. "On est assez similaires [en performances], et pas seulement ici mais aussi à Suzuka. On a des styles de pilotage complètement différents, on ne fait pas la même taille, etc, mais il est assez impressionnant de voir qu'on est toujours à un niveau assez similaire. Parfois, je suis un peu plus régulier, parfois il est plus rapide sur un tour, mais au final c'est assez similaire. On démontre qu'on peut tous les deux piloter la Yamaha à son meilleur niveau dans ce paddock."

Difficile donc de dire si la R1 conviendra au style de Toprak Razgatlioglu, étoile montante reconnue, qui dispute actuellement sa deuxième saison en WorldSBK et compte déjà neuf podiums à son palmarès. "Ce gamin est rapide. Il a beaucoup de talent. Je suis curieux de voir ça s'il vient, de voir comment il pilotera la moto", souligne Van der Mark, qui pressent que le Turc devra se montrer moins agressif bien que ce soit plus facile à dire qu'à faire. "Je suis encore parfois en difficulté. Être agressif, c'est ce qu'on fait depuis des années, ça n'est pas facile de changer cela. C'est difficile. Peut-être qu'il faut du temps, je ne sais pas. En ce qui me concerne, il a fallu pas mal de temps avant que je pilote de manière plus fluide cette moto."

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