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WSBK - Troy Bayliss : "Je me suis amusé comme en 2008"

Troy Bayliss, Ducati Corse

Ducati Corse

Troy Bayliss, Ducati Corse
Troy Bayliss et Chaz Davies, Ducati Corse
Troy Bayliss, Ducati SBK Team
Troy Bayliss, Ducati Corse

En novembre 2008, Troy Bayliss avait tiré sa révérence de la plus belles des manières et pourtant il n'a pu résister à l'appel de la course cette semaine. A 45 ans, il s'est aligné au départ de la manche d'ouverture du Championnat du Monde Superbike et a offert quelques belles passes d'armes à son public, comme au bon vieux temps !

Entré en compétition à l'âge honorable de 23 ans, Bayliss se présentait huit ans plus tard au départ de sa première saison complète en WSBK, après quelques wild-cards internationales et trois ans formateurs en championnat britannique. S'en suivirent six saisons en Mondial Superbike, entrecoupées de trois campagnes MotoGP.

De sa carrière en Grands Prix, la postérité retient sa victoire étourdissante à Valence en 2006 lorsque, appelé en remplacement d'un pilote blessé, il s'imposa avec une moto et des pneus qu'il ne connaissait pas. Mais c'est son palmarès en WSBK qui l'installe au Panthéon des grands pilotes. Déjà sacré en 2001 et 2006, il assure son troisième titre dans la Course 1 de Magny-Cours, puis enchaîne trois victoires consécutives entre la Nièvre et le circuit de Portimao, et raccroche son casque sur 52 succès acquis en 154 courses.

Sa carrière ne lui laissait aucun regret, pourtant depuis six ans il n'a cessé de parcourir le monde et les circuits, tantôt pour des courses de Supermotard, tantôt pour aider Ducati en essais, ou encore pour accompagner son plus jeune fils, Ollie, graine de champion.

L'adrénaline de la course le titille encore, aussi cette semaine a-t-il osé demander l'impossible à Ducati : remplacer Davide Giugliano, blessé. "Pour les fans et pour fêter la 25e édition de la course WSBK à Phillip Island," assure-t-il. Un peu aussi parce que l'esprit de compétition reste profondément ancré en lui et qu'il ne peut résister à l'idée de se confronter à la Panigale et aux petits jeunes qui ont pris sa succession dans le championnat.

Immédiatement, la machine se remet en marche. Quand Bayliss entre dans le stand, jeudi, c'est toute une famille Ducati qui se reforme. L'ingénieur de piste de Giugliano cède tout naturellement sa place à Ernesto Marinelli, ancien ingénieur de l'Australien devenu depuis directeur technique de l'équipe. Sourires et regards francs se multiplient, cela ne fait aucun doute : Bayliss et son esprit bienveillant sont de retour.

Il ne faut pas le prier pour prendre la piste et les soucis mécaniques qui l'obligent à une quasi inactivité durant la première séance grippent quelque peu le conte de fée. Qu'à cela ne tienne, le travail se poursuit et, malgré le peu de temps à disposition, les résultats arrivent. Ce dimanche, il s'élance de la quatrième ligne, aux côtés de Randy de Puniet, rookie dans la discipline. Alors que tout le monde se pince encore pour y croire, le show commence !

Pendant quelques tours, le public de Phillip Island retrouve son pilote, son déhanché, ses trajectoires improbables. Pendant quelques tours seulement, car les bagarres dans le peloton usent vite ses pneus et il lui faut bientôt ralentir, et même passer par les stands en Course 2. Le résultat final - treizième et seizième - est anecdotique. Les émotions, elles, sont fortes.

"Je ressens tout un tas d'émotions différentes," reconnaît-il. "Je suis venu ici pour m'amuser, pour les fans et pour le circuit de Phillip Island. Je me disais que je n'aurais peut-être plus le rythme pour courir contre tous ces jeunes qui disputent le championnat à l'heure actuelle, mais finalement j'ai vu que je suis encore rapide. Sans l'usure des pneus, je crois que j'aurais pu faire beaucoup plus. C'est dommage de ne pas avoir eu plus de temps en piste et puis, bien entendu, je n'ai pas eu assez de temps pour me préparer à 100% d'un point de vue physique."

"Au final, ça aura quand même été un week-end très positif et je me suis amusé comme en 2008. Merci à Ducati de m'avoir donné la possibilité de courir encore une fois et merci à tous les fans et aux ducatisti pour leur soutien," conclut Troy. Et Stefano Cecconi, directeur de l'équipe, de répondre : "Troy a été à la hauteur de sa légende. Un remerciement particulier à lui."

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