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Yamaha : 80% de nouveautés pour s'approcher des vainqueurs

Le début de la saison WSBK a suggéré que ce n'était plus qu'une question de temps avant de voir Yamaha sabrer le champagne. Après de nouveaux résultats prometteurs en Aragón, Motorsport.com s'est entretenu avec le responsable du programme.

Alex Lowes, Pata Yamaha, Michael van der Mark, Pata Yamaha

Photo de: Gold and Goose / Motorsport Images

Alex Lowes, Pata Yamaha
Alex Lowes, Pata Yamaha
Alex Lowes, Pata Yamaha, Neil Hodgson, Andrea Dosoli
Sylvain Guintoli, Pata Yamaha, et Lorenzo Savadori, IodaRacing Team
Sylvain Guintoli, Pata Yamaha
Sylvain Guintoli, Pata Yamaha
Alex Lowes, Pata Yamaha
Alex Lowes, Pata Yamaha
Alex Lowes, Pata Yamaha
Alex Lowes, Pata Yamaha mène
Michael van der Mark, Pata Yamaha
Alex Lowes, Pata Yamaha
Alex Lowes, Pata Yamaha mène
Michael van der Mark, Pata Yamaha
Alex Lowes, Pata Yamaha
Michael van der Mark, Pata Yamaha
Alex Lowes, Pata Yamaha, Michael van der Mark, Pata Yamaha
Michael van der Mark, Pata Yamaha

De retour en WSBK l'an dernier après une parenthèse de quatre ans, Yamaha a déjà fortement progressé. En ce début de saison, les Bleus se sont affirmés comme la troisième force du championnat, ses pilotes officiels occupant la cinquième et la sixième places de la hiérarchie derrière ceux de Kawasaki et Ducati. Sur les six premières courses de la saison, ils ont récolté sept arrivées dans le top 5 et Alex Lowes s'est notamment classé à quatre reprises au pied du podium, tout en ayant eu l'opportunité de mener cinq tours de course.

"Quand vous arrivez constamment à vous maintenir à des positions proches du podium, vous acquérez de la confiance", souligne Andrea Dosoli, à la tête du programme européen road racing, auprès de Motorsport.com"et cela aide aussi l'entreprise à développer la moto parce qu'en étant proche de ses rivaux on a la possibilité de comprendre leurs points faibles."

Une approche mesurée tout autant qu'ambitieuse, donc. Car si l'objectif final est de viser le plus haut possible, dans un premier temps il s'agit de se battre régulièrement pour le podium. "Si l'objectif n'était pas celui-là, tous les investissements faits par Yamaha dans ce championnat n'auraient pas de sens. Nous pensons qu'il faut du temps, mais compte tenu des améliorations dont nous avons été témoins ces derniers temps, nous pensons qu'en continuant à travailler de cette manière, nous pourrons réduire notre retard sur les motos qui, en ce moment, gagnent", estime l'Italien.

Trois piliers pour réussir

Pour en arriver là, Yamaha a dû s'acquitter d'un travail de fond afin de gravir les échelons. Il s'agissait, avant tout, de développer la nouvelle R1, une moto habituée à briller dans les championnats nationaux mais qui devait prendre ses marques dans le WSBK actuel. "Cette croissance a été en quelque sorte ralentie en 2016 par les blessures qui ont pesé sur les performances de nos pilotes", souligne Andrea Dosoli. "Or, quand celui qui pilote la moto ne va pas parfaitement bien physiquement, il est difficile de mener un développement parce qu'on ne peut pas trouver la limite de la performance. Cependant, fin 2016, nous avions déjà bien progressé et cela avait permis à [Sylvain] Guintoli de monter sur le podium au Qatar."

Sur la base de cette expérience, la marque a œuvré en vue de 2017, en s'intéressant aux domaines qui demandaient le plus d'investissement, réalisant ainsi un travail de fond massif. "Nous avons travaillé sur tous les domaines de la moto, en essayant d'améliorer en particulier l'accélération en sortie de virage et la régularité du rendement pendant la course. Si l'on compare les deux motos, on voit la différence : je n'entre pas dans les détails, mais croyez-moi, 80% des composés, et peut-être plus, sont nouveaux."

Ce développement technique mené sur la moto constitue l'une des trois pièces du puzzle identifié par Andrea Dosoli, les deux autres étant les composantes humaines que sont l'équipe et les pilotes.

Du côté de l'équipe, là aussi, un véritable travail de fond a dû être mené afin d'accompagner une structure Crescent, liée depuis toujours à Suzuki, vers une nouvelle machine dont elle avait tout à découvrir. "L'équipe a dû apprendre à connaître la moto. Elle arrivait d'une expérience différente, elle a dû développer des connaissances, des automatismes pour pouvoir exploiter au mieux, sur chaque piste, les caractéristiques de la R1", explique Andrea Dosoli. "Nous avons fortement aidé le team de Paul Denning. Un chiffre pour vous donner une idée : alors que l'année dernière, Yamaha fournissait le soutien de trois personnes, cette année il y en a sept parce que pour pouvoir rivaliser avec Kawasaki et Ducati il est nécessaire que toute l'entreprise fasse un effort."

Une équipe plus expérimentée avec la R1 et en mesure de réagir aux différentes conditions, voilà pour la deuxième pièce du puzzle. Quant aux pilotes, ils obtiennent le plein assentiment du patron du programme, à commencer par Alex Lowes, qui a convaincu les troupes d'Iwata par sa préparation et sa maturité.

"Je dois reconnaître qu'Alex Lowes a fait un excellent travail", juge Andrea Dosoli, qui voit en lui "un professionnel qui a compris les erreurs qui ont été faites". Les changements apportés à sa préparation se sont fait sentir et il est arrivé sur les tests hivernaux avec un physique déjà affûté. Mais, précise Dosoli, "le véritable cap, il l'a passé en modifiant son approche et en se focalisant sur la course et non plus sur le tour lancé. Ça a été le tournant. Désormais, Alex est en mesure de gérer la course, il comprend l'importance de ramener le meilleur résultat possible. Je veux publiquement le féliciter pour le travail qu'il a réalisé, pour la maturité qu'il a acquise."

Michael van der Mark est, lui, arrivé cette année chez Yamaha après un long parcours avec Honda, ce qui lui impose une période d'adaptation. "Il est encore jeune, mais j'estime qu'il a beaucoup de talent. Il grandit course après course et ses résultats sont liés à sa connaissance de la R1, une moto qui doit être pilotée d'une certaine façon", observe Andrea Dosoli. "Il le fait déjà, si bien qu'en Aragón il n'a pas bouleversé la moto qui avait été utilisée sur les deux manches précédentes. Il lui faut encore un peu de temps, mais je suis convaincu qu'il sera en mesure de s'approcher encore plus du sommet."

Les bases sont donc posées dans la catégorie de pointe, mais pas seulement, car Yamaha veut prouver son implication en Superbike d'une manière générale. En s'intéressant de près au nouveau championnat, le Supersport 300, le constructeur veut donner aux jeunes pilotes les moyens de se former et leur permettre de disposer d'un encadrement professionnel pour poursuivre leur route vers le Supersport 600 puis le Superbike. Une véritable chance offerte à de jeunes espoirs, que la marque assure identifier pour leur talent en piste comme pour leur comportement en dehors, et une philosophie dont elle veut qu'elle accompagne également son programme WSBK. Voilà de quoi former un cercle vertueux qui, in fine, doit avoir pour finalité de placer la R1 au sommet du monde.

Interview Marcello Pollini

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