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Bennani - "Nous avons connu un petit passage à vide"

Mehdi Bennani, Citroën C-Elysée WTCC, Sebastien Loeb Racing

Mehdi Bennani, Citroën C-Elysée WTCC, Sebastien Loeb Racing

FIA WTCC

Mehdi Bennani, Citroën C-Elysée WTCC, Sebastien Loeb Racing
Mehdi Bennani, Citroën C-Elysee WTCC, Sébastien Loeb Racing
Mehdi Bennani, Citroën C-Elysée WTCC, Sebastien Loeb Racing
Mehdi Bennani, Citroën C-Elysée WTCC, Sébastien Loeb Racing
Mehdi Bennani, Honda Civic WTCC, Proteam Racing
Mehdi Bennani, Citroën C-Elysée, Sébastien Loeb Racing
Mehdi Bennani, Citroën C-Elysée, Sébastien Loeb Racing

Après un début de saison performant, mais quelques peu heurté en Argentine puis au Maroc, Mehdi Bennani et l’écurie Sébastien Loeb Racing son rentrés dans le rang lors des courses suivantes. Après avoir laissé filer une belle occasion de briller au Castellet, le pilote marocain entend bien repartir du bon pied au volant de sa Citroën C-Elysée privée, ce week-end dans les rues de Vila Real.

Disposer de la meilleure voiture du plateau est un avantage certain, mais également la source d’une redoutable pression. C’est l’expérience que vit cette saison Mehdi Bennani, qui dispose d’une C-Elysée privée, alignée par le Loeb Racing.

A trop vouloir bien faire, Bennani a péché par excès de précipitation à plusieurs reprises, comme à Termas de Rio Hondo, lors de la manche d’ouverture en Argentine où, meilleur temps de Q1, il terminait dans le bac à graviers en début de Q2, stoppant là sa séance. Plus tard en course, il harponnait la Lada de Rob Huff en tentant de remonter des positions. Encore protagoniste d’un accrochage avec Hugo Valente (Chevrolet) lors de sa course à domicile à Marrakech, Mehdi Bennani avait quelque peu baissé son niveau de performance par la suite.

Il y a quinze jours, sur le circuit du Castellet, le pilote marocain décrochait la pole pour la course 2 grâce à la grille inversée. Mais, encore emporté par la pression, il anticipait largement le départ et se voyait pénalisé, et privé d’un possible podium.

On doit composer avec la pression qui est sur nos épaules et cela ne doit pas être un frein. 

Mehdi Bennani.

"Nous avons connu un petit passage à vide, nous sommes suffisamment honnêtes entre nous pour l’avouer" , explique Mehdi Bennani. "Il ne faut pas sous-estimer le niveau du championnat et ne pas oublier qu’il faut du temps pour assembler toutes les pièces du puzzle. Nous savons où nous voulons aller et comment y parvenir. Nous voulons nous battre avec les meilleurs, et cela se joue sur les moindres détails. Il y a beaucoup d’attente mais nous ne devons pas précipiter les choses. On doit composer avec la pression qui est sur nos épaules et cela ne doit pas être un frein. C’est une motivation de plus pour montrer que nous sommes là, fidèles au rendez-vous". 

Ainsi, Bennani est bien décidé à se montrer sous son meilleur jour au Portugal ce week-end. Sur le circuit de Vila Real, il faudra vite prendre ses marques, et composer avec un tracé annoncé comme rapide et spectaculaire, avec des vitesses élevées entre deux rails de sécurité. Un énorme challenge pour les pilotes.

Se servir de la mésaventure du Castellet

"Le circuit est annoncé très rapide et nous allons tous le découvrir" précise Bennani. "J’aime courir en ville et j’ai pleinement confiance en l’équipe pour rapidement mettre le doigt sur les bons réglages. Nous avons retrouvé de bonnes sensations au Castellet et notre niveau de performance était intéressant, proche des meilleurs. Nous aurions pu obtenir un excellent résultat, mais à vouloir trop bien faire, j’ai commis une erreur. Il faut se servir de cette expérience pour faire mieux. Nous sommes dans le match. Est-ce que nous concrétiserons au Portugal? C’est le but en tout cas". 

Avant Vila Real, Bennani occupe le 11e rang du classement général, et la troisième place du trophée Yokohama réservé aux pilotes indépendants. Vainqueur de sa première course au général l’an passé en Chine (sur une Honda privée), son meilleur résultat cette saison demeure une 4e place dans la course 1 à Marrakech.

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