José Maria Lopez - "L'une des plus difficiles de ma carrière"
Le pilote argentin a remporté sa troisième course cette saison, mais ses adversaires, et les conditions de piste, ne lui ont pas rendu la partie facile.
José María López, Citroën World Touring Car Team, Citroën C-Elysée WTCC
Citroën Communication
Après la déroute du clan Citroën lors de la course 1 - l'équipe française ayant opté pour le mauvais choix de pneus, et a vu ses deux pilotes conclure aux deux derniers rangs -, José Maria Lopez avait l'occasion de reprendre sa marche en avant à l'occasion de la course principale, pour laquelle il s'élançait de la pole position.
Auteur d'un bon départ, le pilote argentin s'installait rapidement en tête, après avoir défendu sa position face à Rob Huff, et creusait une petite avance à l'issue du premier tour, bien protégé par la Honda qui jouait les bouchons devant la seconde Citroën officielle pilotée par Yvan Muller.
Mais ce dernier trouvait l'ouverture sur le pilote britannique, et revenait au contact direct de son équipier à l'occasion de la neutralisation consécutive à la sortie de route de la Citroën privée de Grégoire Demoustier.
Au redémarrage, Muller mettait une grosse pression sur le double champion du monde en titre, qui résistait comme il le pouvait face au Français, visiblement le pilote le plus rapide lors de cette seconde manche. Mais Lopez était une nouvelle fois aidé par Rob Huff, qui bousculait Muller et l'envoyait au large. Si le pilote anglais était puni d'un drive through, sa manoeuvre avait permis à Lopez de reprendre un peu d'air, et d'aller décrocher un nouveau succès, qui lui permet de porter son avance sur Tiago Monteiro à 12 points à l'issue de cette troisième étape très animée en terres hongroises.
Il n'y avait aucun grip, on a dû prendre des trajectoires que l'on a jamais pris auparavant.
José Maria Lopez.
"C''était l'une des courses les plus difficiles de ma carrière en WTCC", commentait Lopez à sa sortie de voiture. "Il y n'y avait aucun grip, on a dû prendre des trajectoires que l'on a jamais pris auparavant. Il y avait toujours quelqu'un qui m'attaquait, Rob, Yvan..."
"Cela s'est calmé sur la fin et j'ai pu l'emporter mais il n'y avait vraiment aucune adhérence, c'était très compliqué", conclut l'Argentin.
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