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Interview

Lapierre - Le WTCC et le WEC, deux mondes différents

Alors qu'il a effectué ses débuts en WTCC chez Lada à Motegi, en parallèle à ses piges en WEC sur l'ORECA Nissan KCMG, Nicolas Lapierre étudie son avenir dans la série.

Nicolas Lapierre, Lada Vesta WTCC, Lada Sport Rosneft

Photo de: Lada Racing

Nicolas Lapierre, Lada Vesta WTCC, Lada Sport Rosneft
Nicolas Lapierre, Lada Vesta WTCC, Lada Sport Rosneft
Nicolas Lapierre, Lada Vesta WTCC, Lada Sport Rosneft
#47 KCMG ORECA 05: Matthew Howson, Richard Bradley, Nicolas Lapierre
#47 KCMG ORECA 05 : Matthew Howson, Richard Bradley, Nicolas Lapierre
KCMG : Nicolas Lapierre

Sans volant après avoir été mis à pied par l'équipe Toyota Racing fin 2014 après trois saisons sous les couleurs du constructeur japonais, Nicolas Lapierre a su rebondir dans la catégorie WEC du LMP2 au volant de l’Oreca-Nissan de l’écurie KCMG.

Une association payante puisque le pilote français, et ses équipiers Matthew Howson et Richard Bradley décrochaient la 2e place en LMP2 à Spa, lors de la deuxième étape du WEC, avant de décrocher la victoire de leur catégorie aux 24 Heures du Mans. S’il faisait l’impasse sur la manche du Nürburgring, Lapierre signait encore une deuxième place à Austin avec KCMG.

Entretemps, Nicolas Lapierre avait découvert les courses de supertourisme, et le WTCC en particulier. Placé chez Lada avec l’aide d’Oreca, également partenaire technique de l’équipe russe, le natif de Thonon-les-Bains découvrait la Lada Granta TC1 lors de séances de test au Castellet puis à Magny-Cours, avant d’effectuer ses débuts à Motegi, au Japon, où il marquait ses premiers points (8e dans la course 2). Disqualifié de la course 1 à Shanghai (pression de turbo non conforme), il signait encore une 9e place dans la course 2 sur le tracé chinois.

Alors qu’il reste encore deux meetings de WTCC au calendrier (Thaïlande et Qatar), Nicolas Lapierre évalue son avenir dans la discipline en 2016. Pourquoi pas un double programme WTCC/WEC?

"En WTCC, je monte gentiment en puissance, j’ai bien progressé", a-t-il expliqué à Motorsport.com. "Pour le moment je ne connais pas assez et je ne maîtrise pas encore assez le WTCC pour me faire une idée globale. L’Endurance est un milieu beaucoup plus naturel pour moi mais si les deux se passent bien, pourquoi pas? Je suis très ouvert et j’attends de terminer cette saison pour décider quoi que ce soit".

Quand je suis tout seul, pendant les essais, je ne prends pas forcément beaucoup de plaisir. Par contre les courses sont sympas.

Nicolas Lapierre.

En grimpant au volant de la Lada Vesta TC1, Nicolas Lapierre a dû prendre ses marques au volant d’une voiture dotée de bien moins d’appui aéro, et bien moins rapide qu’une LMP2. En contrepartie, il retrouvait les bagarres propres aux courses sprint. 

"Ce sont vraiment deux catégories fondamentalement opposées", poursuit-il. "En WTCC il y a la traction, ce sont des courses qui sont très courtes, avec des départs arrêtés, beaucoup de contacts. Il ne faut surtout pas perdre de position. Ce sont deux mondes complètement opposés".

"Quand je suis tout seul, pendant les essais, je ne prends pas forcément beaucoup de plaisir", conclut Nicolas Lapierre. "Par contre les courses sont sympas, elles sont vraiment disputées avec le fait de faire des départs arrêtés, d’aller au contact, c’est quelque chose qui est toujours plaisant pour un pilote et qui n’existe pas en Endurance. En course je retrouve du plaisir. Par contre en termes d’essais un prototype est beaucoup plus sympa".

On retrouvera Nicolas Lapierre au volant de la Lada lors de l’avant-dernière manche du championnat WTCC sur le circuit de Buriram, Thaïlande. Une course disputée le même jour que les 6 Heures de Shanghai en WEC.

Propos recueillis par Basile Davoine.

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