A quelles températures opèrent les composés P Zero?
Pirelli revient sur l’un des tracés les plus importants de son histoire en Formule 1 cette semaine, pour trois journées d’essais sur le circuit du Mugello, en Italie (du 1er au 3 mai)
Pirelli revient sur l’un des tracés les plus importants de son histoire en Formule 1 cette semaine, pour trois journées d’essais sur le circuit du Mugello, en Italie (du 1er au 3 mai). Il s’agit des premiers essais F1 en cours de saison depuis septembre 2008 (exception faite des tests de jeunes pilotes d’Abu Dhabi, l’an dernier).
Pour Pirelli, cependant, le Mugello revêt une autre signification, puisqu’il s’agit du lieu sur lequel les premiers prototypes de gommes F1 de la compagnie prirent la piste en août 2010, moins de deux mois après que la marque italienne ne signe un accord de trois ans en tant que manufacturier pneumatique unique du Championnat du Monde de Formule 1, approuvé par la FIA.
C’est avec les quatre composés slicks que se présentera Pirelli au Mugello. Les équipes pourront utiliser les mélanges supertendre, tendre, medium et dur, ainsi que les pneus demeurant disponibles des allocations de 100 trains par auto et par an. A elles, dès lors, de décider si les composés utilisés feront ou non partie de cette allocation. Le Cinturato Intermédiaire ainsi que le Pluie seront également disponibles en cas de précipitations.
Non loin de Florence, le Mugello n’a jamais accueilli de Grand Prix de F1, mais est bien connu des courses GT, protos et moto. Le tracé de 5.245 km comporte 15 virages et une très longue ligne droite, permettant aux monoplaces d’atteindre des vitesses de pointe de plus de 335 km/h. La première section du circuit propose de nombreux changements de direction et d’élévation, la dernière portion étant de son côté plus riche en virages longs et rapides, particulièrement utiles pour analyser le comportement des pneumatiques et la performance de ceux-ci.
Toutes les monoplaces utilisant les pneus de façon différente, les enveloppes ne se comportent pas de la même façon avec les unes et les autres. D’une façon générale, le pneu supertendre est le plus simple à faire monter en température, opérant à environ 95°C. Le mélange tendre, qui demeure orienté vers la performance, travaille de façon optimale aux alentours de 105°C. Pour le medium, qui propose d’importants niveaux de grip, il convient de disposer d’une fenêtre avoisinant les 115°C ; le pneu dur ayant enfin besoin de 125°C pour travailler, avec moins d’adhérence pure mais beaucoup de stabilité dans la performance. Si tous ces chiffres demeurent approximatifs, ils permettent de se faire une idée de la fenêtre d’activation des performances optimales ; un facteur essentiel pour extraire la performance maximale d’une monoplace cette saison.
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