Kubica nous explique le circuit urbain de Valence
De mon point de vue, Valence est un tracé intéressant car il combine circuit urbain et circuit moderne
De mon point de vue, Valence est un tracé intéressant car il combine circuit urbain et circuit moderne. J’apprécie y courir mais je sais que tous les pilotes ne sont pas de cet avis.
En termes de mise au point, les contraintes sont semblables à celles du Canada. Il faut se concentrer sur la stabilité au freinage et sur la motricité. Parce que la plupart des virages sont lents, l’aérodynamique et le niveau d’appui ne sont pas aussi cruciaux qu’à Montréal. Néanmoins, il y a quatre endroits à haute vitesse, il est donc nécessaire que la monoplace reste fine. La surface de la piste est très lisse et il est possible de prendre large à pas mal d’endroits. En fait, je préférerais le contraire, avec plus de bosses et moins de dégagements – on se sentirait alors davantage sur un circuit urbain.
Le premier virage n’est pas vraiment un virage mais une courbe qu’on prend à fond. Lorsqu’on freine pour le virage numéro deux, la piste est assez large et elle rétrécit subitement vers la corde. Il faut donc s’assurer de prendre la bonne trajectoire dès l’entrée. On peut gagner un peu de temps en entrée et il existe une réelle opportunité de gagner une ou deux places au départ.
Les virages neuf et dix se trouvent à l’endroit où l’on arrive sur le pont et, lors du premier Grand Prix à Valence en 2008, il y avait une inquiétude à propos de la surface du pont – c’était une grande bosse. Au départ, il y avait quelques inquiétudes pour les pneumatiques mais au volant de la monoplace, on ne sent rien.
Il y a deux lignes droites qui débouchent sur des virages serrés, comme l’épingle du virage 17, où il peut y avoir une opportunité de dépassement. En fait, si le pilote devant ne fait pas d’erreur, c’est assez difficile de passer. Aussi, parce que ce n’est pas un circuit permanent, il n’y a que la trajectoire qui soit propre. Il est difficile d’effectuer un dépassement avec une piste aussi sale.
Ma section favorite, c’est la séquence à haute vitesse vers la fin du tour et le freinage à l’entrée du dernier virage. On bloque souvent les roues avant et c’est assez difficile car la voiture talonne souvent.
[Communiqué de Renault F1 Team]
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