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9 anecdotes à connaître sur le Grand Prix du Canada

Le Grand Prix du Canada se tiendra ce week-end sur le circuit Gilles Villeneuve, à Montréal. Voici quelques détails et anecdotes de cette épreuve qui figure au calendrier depuis 1967.

Gilles Villeneuve, Ferrari 312T2

Photo de: Guy Bellerive

Lewis, le plus rapide
L’an dernier, Lewis Hamilton (Mercedes) a décroché la pole position avec un chrono de 1’14”393. Hamilton avait ensuite remporté la victoire devant son coéquipier, Nico Rosberg, et Valtteri Bottas (Wiliams).
Sang chaud
Durant la course de 1977 à Mosport, James Hunt est sorti de piste dans sa McLaren. Un commissaire de piste, Ernie Strong, l’a pris au bras pour lui indiquer de se mettre à l’abri. Le sang de Hunt n’a fait qu’un tour et il a dégainé un coup de poing au visage de Strong ! Le pilote britannique s'en est ensuite excusé.
Une première course chez Ferrari
Le 9 octobre 1977, le Québécois Gilles Villeneuve dispute son premier Grand Prix au sein de la prestigieuse Scuderia Ferrari. Il pilote la Ferrari 312 T2 brusquement abandonnée par Niki Lauda, en dispute avec Enzo Ferrari.
Un circuit semi-permanent
Le circuit Gilles-Villeneuve a été construit sur l’île Notre-Dame, une île entièrement artificielle et faite de la terre retirée pour la construction du métro souterrain. C’est Roger Peart, l’actuel président d’ASN Canada FIA, qui a dessiné le tracé original du circuit.
Des grandes premières
Six pilotes ont remporté leur première victoire en Grand Prix à Montréal. Il s’agit de Gilles Villeneuve (1978), Thierry Boutsen (1989), Jean Alesi (1995), Lewis Hamilton (2007), Robert Kubica (2008) et Daniel Ricciardo (2014).
Un record du tour qui tient bon
En 1978, la piste mesurait 4,5km de long. Jean-Pierre Jarier y avait signé la pole position en 1’38”015 dans sa Lotus-Ford 79. Aujourd’hui, le circuit mesure 4,361km et le record du tour du tracé actuel revient à Rubens Barrichello, en 1’13”622 sur Ferrari en 2004.
De dernier à premier
Le Grand Prix de 2011 est interrompu durant deux heures à cause d’un véritable déluge. Jenson Button, sur McLaren, heurte son coéquipier au 37e tour, subit une crevaison et stoppe à son stand. Il repart dernier, mais double tous ses rivaux, et passe le leader, Sebastian Vettel, lors du dernier tour et remporte la victoire.
Feu rouge
En 2008, Kimi Räikkönen immobilise sa Ferrari à la sortie de stands, car le feu est au rouge. Lewis Hamilton arrive sur les lieux à bord de sa McLaren. Il ne remarque pas le feu rouge et percute l’arrière de la Ferrari ! Les deux abandonnent la course sur place.
Trop de célébrations
En 1991, Nigel Mansell domine facilement la course dans sa Williams-Renault. Il salue la foule et à l'épingle, il oublie de rétrograder. Le régime moteur chute et finalement, le V10 cale. Nelson Piquet, second dans sa Benetton-Ford, passe la Williams muette, et remporte une victoire inespérée !
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