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Les circuits maudits : Jean Alesi et Monaco

"Je ne sais pas si j'ai gâché mon talent en F1

"Je ne sais pas si j'ai gâché mon talent en F1. Mais j'aurais pu mieux l'utiliser".

Qui mieux que Jean Alesi lui-même pouvait ainsi résumer sa carrière ? Le Français était destiné à un avenir radieux au début des années 90, avant que des choix d'équipes malheureux, un bagage technique limité et une poisse tenace le relèguent au rang d'espoir gâché. Reste une victoire remplie d'émotion en 1995 à Montréal et une popularité intacte. Du moins de l'autre côté des Alpes, là où les Guignols de l'Info chez nous auront vite suivi le cours du vent avec le gimmick désormais culte "A fond, à fond, à fond !"

Les victoires manquées de l'Avignonnais se comptent à la pelle, si bien que contrairement à la majorité des pilotes déjà cités ici, on peut comptabiliser trois circuits qui ont été particulièrement injustes avec lui. D'autant plus qu'il s'agit de trois tracés qu'Alesi affectionnait particulièrement. Le premier d'entre eux étant Monaco, qui avait déjà maudit entre autres Jim Clark ou Nelson Piquet.

Pourtant, tout avait commencé comme dans un rêve en 1990 pour sa première année complète. Sur la fameuse Tyrrell au museau papillon qui préfigurait les nez relevés d'aujourd'hui, Alesi se qualifia en troisième position ! Mieux encore, il tint son rang durant toute la course pour finir deuxième, devant la McLaren de Gerhard Berger et derrière l'autre McLaren de Ayrton Senna qui continuait sa série de victoires sur le Rocher.

Le Brésilien retrouva le Français sur le podium en 1991, mais cette fois-ci, Alesi dut revenir de la neuvième place sur la grille pour y monter, et que sur la troisième marche. En effet Ferrari retombait dans ses travers des années 80, réduisant le Français aux places d'honneur, du moins quand sa monoplace tenait la distance. Ce qui n'a pas été le cas en 1992 où il abandonna sur casse de sa boite de vitesses alors qu'il visait la cinquième place.

Heureusement, sa Ferrari connut un brusque regain de fiabilité l'année suivante puisqu'il finit à nouveau troisième, toujours derrière l'incontournable Senna dont la suprématie à Monaco touchait à sa fin. C'est Michael Schumacher qui lui succéda en tant que spécialiste du tracé urbain en remportant l'édition 1994. Alesi, lui, ne finit que cinquième après avoir endommagé son aileron avant sur un retardataire.

C'est à partir de 1995 que la malchance commença vraiment à le punir. Alesi pouvait assurer la deuxième place en plus du meilleur tour en course, mais Martin Brundle partit en tête à queue devant lui au Bureau de Tabac, ne lui laissant aucun autre choix que de taper le rail, non sans le laisser K.O quelques minutes. Puis vint 1996, où l'hécatombe lui avait laissé un boulevard pour la victoire. Sa suspension en décida autrement, ce qui permit à un autre Français, Olivier Panis, de faire retentir la Marseillaise pour la dernière fois à ce jour. Le meilleur tour en course (à nouveau) ne sera même pas une consolation pour le pilote Benetton

L'édition 1997 fut encore plus arrosée que celle de 1996 et Alesi connut là un des ses rares abandons durant cette saison en calant après un tête à queue au Portier. Des abandons qui furent plus fréquents lors de ses deux saisons avec Sauber : sa boîte de vitesses le lâcha en vue du but alors qu'il tenait la quatrième place, tandis que sa suspension fit de même en 1999 après avoir frotté de trop prêt un rail.

Ses deux dernières saisons avec Prost lui permirent de réaliser ses derniers exploits : septième en qualifications en 2000 sur une AP03 pourtant amorphe, il aurait très bien pu monter sur le podium sans une casse de transmission. La guigne le laissa tranquille une dernière fois en 2001 où même une crevaison ne l'empêcha pas de décrocher la sixième place, sous les hourras du public.

Une poisse donc mitigée, mais bien plus marquante en Belgique et en Italie...

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