Buemi : "Journée compliquée : j'ai dû faire un reset de la voiture"
Douzième à la ligne d'arrivée, le vice-champion en titre de la F.E a dû faire face à un premier départ de la saison assez difficile ou, de toute façon, au-dessous des attentes de podium auxquelles il est habitué depuis plusieurs années.
Photo de: Sam Bloxham / Motorsport Images
Il était évident que son round numéro 1 à Hong Kong n'aurait pas été du gâteau dès les qualifications, où il avait été obligé de se contenter de la neuvième place, mais certainement Sebastien Buemi s'imaginait quelque chose de différent pour la course.
"C'a été une journée compliquée. J'ai fait une bonne première partie de course, mais ensuite, dans une sortie de la pit lane après le change de voiture, je me suis retrouvé en panne", le récit du Suisse.
"J'ai dû faire un reset et j'ai perdu beaucoup de temps, en outre j'ai eu des problèmes techniques. Il est de toute façon positif d'avoir constaté que nous avons le rythme de la concurrence, donc nous ferons tout notre possible pour être devant dans le deuxième round".
Un duel historique
Et, justement pour ne pas démentir son innée veine polémique, l'ex-pilote Toro Rosso en Formule 1 s'en est pris ensuite à Lucas Di Grassi, qui de son côté s'était défendu de manière un peu trop agressive lorsque les deux etaient en lutte pour la sixième place et ont fini par se toucher au virage 1.
Entre autres, après quelques virages, le pilote Audi a été obligé au retrait à cause de dommages à la suspension postérieure droite, initialement attribués par le team à la collision avec le pilote Renault, sauf découvrir ensuite que le crash "coupable" avait été celui dans les toutes premières battues avec le coéquipier Daniel Abt.
Même s'il approuve la tentative du Brésilien de garder sa place, selon "Seb" il aurait dû céder la position à un certain point. "Lorsqu’on s'approche du virage ça devient compliqué de continuer à fermer, car d'un coup on se touche. Quant à moi, j'ai essayé de rester le plus près possible du mur", a affirmé à Autosport/Motorsport.com.
"Mais, comme le virage était très étroit, j'ai fini par le pousser, et ruiner et ma voiture et la sienne. À la fin je l'ai dépassé de toute façon, mais à mon avis sa défense a été trop dure".
De son côté, Di Grassi a tenu à lire l'histoire avec impartialité. "Au restart après le Safety Car, Daniel (Abt, ndr) a freiné à l'intérieur du virage 2 et j'ai pris l'extérieur, donc on s'est touchés les pneus et le bras de ma suspension a cédé", l'analyse du pilote de 33 ans.
"Je procédais lentement et Buemi m'a rejoint. À ce moment, il est allé sur le sale et a retardé le freinage. J'ai essayé de maintenir la position et nous nous sommes touchés. De toute façon, ma monoplace ne s'est pas endommagée".
"Successivement j'ai gardé un petit avantage et suis resté attaqué aux garçons devant même si la voiture se mettait de travers sur le droit. Sans la rupture de la suspension, j'aurais pu récupérer", a enfin confié le pilote de Sao Paulo.
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