Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse
Actualités

Quartararo se rassure, mais ne veut pas penser au championnat

Son début de saison lui a donné le sourire, mais Fabio Quartararo entend rester concentré et aborder les courses les unes après les autres. Même l'approche de Jerez, théâtre de ses premières victoires, lui inspire la prudence.

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Gold and Goose / Motorsport Images

Fabio Quartararo a retrouvé la tête du championnat, pour la première fois depuis Aragón l'an dernier, où il avait vu Joan Mir l'en déloger et ses espoirs de titre s'envoler. Vainqueur du Grand Prix de Doha, qu'il considère être sa plus belle course, il a réussi à confirmer sur une piste diamétralement différente les signaux positifs que lui avait envoyés sa Yamaha dans le désert qatari, fruits des évolutions qui ont été possibles pendant l'hiver.

Très posé depuis la reprise le mois dernier, le jeune pilote français n'a eu de cesse jusqu'ici d'écarter les questions prématurément optimistes cherchant à le faire témoigner des progrès accomplis par sa machine. Le verdict, il le savait, ne devait pas venir de Losail, une piste atypique et qui, en centralisant un mois complet de roulage, allait offrir une chance inédite de peaufiner à l'extrême les réglages, sortant du cadre habituel qui force équipes et pilotes à livrer leur performance en trois jours seulement.

À l'issue de la course de Portimão, la prudence du candidat au titre 2020 déçu avait fait place à un sourire radieux, traduisant une conviction toujours plus forte des progrès accomplis. "Franchement, je me sens comme en 2019, parce que la moto fonctionne vraiment bien", a-t-il expliqué, en faisant référence aux souvenirs d'une première saison en MotoGP où il avait été capable de multiplier les luttes aux avant-postes malgré son manque d'expérience.

"On n'a pas touché à la moto. On est arrivé ici avec exactement la même moto qu'au Qatar, on a changé quelques petites choses mais il n'y a rien de différent. On ne s'est jamais demandé 'est-ce qu'on devrait essayer ça ?'. En 2019, c'était déjà comme ça", soulignait-il, désormais rassuré quant à ce que pourra livrer la M1 sur d'autres circuits. "Le Qatar et [Portimão] sont des pistes totalement différentes, alors ça veut dire que la moto est très compétitive et je suis assez sûr qu'elle va fonctionner sur toutes les pistes cette année. Clairement, peut-être qu'on rencontrera des difficultés, mais je pense que la moto sera bonne sur toutes les pistes."

Lire aussi :

"Comme tout le monde le sait, l'année dernière on a eu beaucoup de difficultés avec le moteur et l'électronique, si bien qu'on avait besoin d'enlever beaucoup de choses, des choses qui fonctionnaient bien pour nous mais qu'on a dû enlever pour [garantir] la constance du moteur. Cette année, on est parti avec une base normale et c'est bien sûr beaucoup mieux", précisait-il. "Je me sens mieux aussi avec le nouveau châssis, il me donne un peu plus de feedback et c'est quelque chose qui me permet d'aller plus vite : si je ne sens pas l'avant, je suis perdu, comme à Valence l'année dernière qui a été un désastre total. Au Qatar 2, j'ai dit que j'avais vraiment de très bonnes sensations sur l'avant. C'était bien aussi pour faire des dépassements. En arrivant [à Portimão] j'ai retrouvé exactement les mêmes sensations."

Fabio Quartararo, Yamaha Factory Racing

Aux mains de Fabio Quartararo, la Yamaha semble en effet se montrer plus constante que l'an dernier, lorsque l'on voyait les performances osciller du meilleur au pire d'un jour à l'autre ou en l'espace de quelques tours de course. Pour le moment, cela n'a pas été exactement le cas des autres pilotes disposant de la même machine, qu'il s'agisse de Maverick Viñales, qui a payé le prix fort dimanche pour un départ en milieu de grille (conséquence d'un tour digne de la première ligne annulé en qualifications pour avoir dépassé les limites de la piste), ou de Valentino Rossi, parti à la faute alors qu'il se battait pour quelques points.

Mais le Français semble également tirer profit d'autres progrès notables réalisés pendant l'hiver et portant sur sa capacité à gérer ses courses avec calme. Ce fut précisément le cas lors du premier Grand Prix de la saison, où il est parvenu à sauver les précieux points de la cinquième place sans se laisser déconcentrer par la baisse de performance de son pneu arrière, un grain de sable qui la saison dernière aurait pu lui faire perdre ses moyens. Et cette solidité mentale se reflète également dans la manière dont il entend gérer son championnat, fort de l'expérience acquise en 2020.

"Je me sens totalement différent", résumai-t-il dimanche, se souvenant de ce qu'il a ressenti après son sans-faute en début de saison dernière. "Quand on gagne les deux premières courses avec quatre secondes d'avance, on sent que ça va continuer comme ça, mais les autres travaillent très dur pour vous déloger de cette place. Maintenant, je pense juste aux courses les unes après les autres."

"Quand j'ai gagné ces deux courses à Jerez, je me disais juste 'wow je suis premier au championnat !' Je n'avais jamais été dans cette position, jamais, et c'était étrange pour moi. C'est la raison pour laquelle je ne regarde même pas le championnat à l'heure actuelle, je pense juste à la prochaine course pour continuer comme ça. Mentalement j'ai très bien travaillé avec mon psychologue pendant la pré-saison et je trouve que tous les exercices qu'il m'a donnés ont été bons et m'aident à garder mon calme."

Rassuré et mentalement affûté, le pilote Yamaha semble vouloir lui-même se rappeler la nécessité de ne pas perdre de vue ce besoin de pondération et entend se montrer particulièrement prudent avant de se rendre à Jerez, théâtre l'an dernier de son doublé. "Ça n'est pas parce qu'on a gagné les deux courses là-bas l'année dernière qu'on sera au top. On a vu que Miguel [Oliveira], qui était vraiment au top l'année dernière, a eu beaucoup de mal [cette année au Portugal]. Alors je veux garder mon calme, continuer à travailler comme on l'a fait ce week-end et ensuite avancer pas à pas", a-t-il prévenu auprès du site officiel du MotoGP. "Jerez on y pensera quand on sera à Jerez !"

Be part of Motorsport community

Join the conversation

Related video

Article précédent Franco Morbidelli a retrouvé une énergie positive au Portugal
Article suivant Aleix Espargaró et Aprilia toujours plus proches du podium

Top Comments

Il n'y a pas de commentaire pour le moment. Souhaitez-vous en écrire un ?

Sign up for free

  • Get quick access to your favorite articles

  • Manage alerts on breaking news and favorite drivers

  • Make your voice heard with article commenting.

Motorsport prime

Discover premium content
S'abonner

Edition

Suisse