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Loeb souhaite lui aussi un changement de règlement

Comme Nasser Al-Attiyah, Sébastien Loeb espère des changements dans la réglementation du Dakar, estimant que les buggys ont un avantage sur les 4x4. L'Alsacien reste par ailleurs encouragé par le potentiel montré par son BRX Hunter.

#305 Bahrain Raid Xtreme Hunter: Sebastien Loeb, Daniel Elena

#305 Bahrain Raid Xtreme Hunter: Sebastien Loeb, Daniel Elena

A.S.O.

Le cinquième Dakar de Sébastien Loeb, son premier en Arabie saoudite puisqu'il avait fait l'impasse sur l'édition 2020, ne s'est pas déroulé comme il l'espérait. Aligné sur un tout nouveau 4x4, le BRX Hunter, le nonuple Champion du monde des Rallyes a dû abandonner après une énième crevaison, qui faisait suite à une impressionnante série de déboires.

Chez Toyota, Nasser Al-Attiyah s'est montré très critique envers la réglementation, selon lui trop favorable aux buggys. Sébastien Loeb estime pour sa part que BF Goodrich, manufacturier de pneus de son BRX Hunter, "n'y est pour rien" dans les crevaisons qu'il a subies mais appelle lui aussi à un changement de règlement, jugeant les 4x4 désavantagés par leur poids.

"[BF Goodrich fournit] aussi les pneus des buggys, qui eux bénéficient d’une autre réglementation", précise l'Alsacien dans une chronique sur son site internet. "Je pense que celle-ci, justement, est arrivée à la limite du système simplement : le poids des 4×4 et le terrain agressif pour les pneus avec de très nombreuses pierres tout au long du parcours. Pour les 4×4, les pneus sont trop en contrainte et certainement trop 'petits'."

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"J’espère que les choses pourront évoluer pour l’année prochaine afin que la bagarre se fasse réellement en spéciale. Là, nous connaissions cette faiblesse, donc dès le départ, on roulait 'un peu' sur la défensive, puis après une crevaison, un peu plus encore, et après la deuxième, on n’attaquait plus du tout pour espérer pouvoir rallier l’arrivée sur quatre roues ! Cette donnée change clairement la donne face au chrono."

Loeb est "loin" d'être satisfait de son Dakar 2021

Sébastien Loeb et Daniel Elena, son copilote de toujours, ont connu bien d'autres écueils que ces crevaisons sur le Dakar 2021, perdant aussi du temps en raison d'erreurs de navigation, avant de recevoir une pénalité qui a provoqué la colère de l'Alsacien puis de devoir patienter neuf heures lors de la sixième étape, dans l'attente du camion d'assistance après la casse d'un triangle de suspension, et de lâcher encore du temps avec une casse de roulement. Loeb savait que les débuts du Hunter seraient difficiles mais il ne s'attendait pas à rencontrer une telle quantité de problèmes.

"On ne va pas se mentir : nous sommes loin de rentrer satisfaits et comblés… Même si, quand on reprend l’ensemble des éléments, il fallait s’y attendre : une voiture qui est 'tombée des chandelles' moins de trois mois avant le départ et qui disputait sa première compétition, un pays et un nouveau système de navigation que nous découvrions avec Daniel. Nous n’avions pas les faveurs des pronostics et c’était tout à fait normal en restant réalistes. Néanmoins, on ne pensait pas galérer à ce point, profiter autant du sable saoudien et battre tous nos records de temps passé dans le désert !"

Loeb et Elena ont également dû aborder le Dakar sans avoir pu se préparer aux nouveautés lancées en 2020, la navigation prenant un rôle plus important, ce qui leur a posé problème plusieurs fois dans les premiers jours. "Daniel a découvert la 'tablette' lors de la première spéciale et évidemment il y a eu un temps d’adaptation qui nous a pénalisés. Ensuite, dans l’ensemble, la navigation était vraiment difficile cette année – aux dires des spécialistes – et nous nous sommes perdus un paquet de fois ! On était rarement seuls à chercher notre chemin mais certains sont passés au travers de tous les pièges, donc rien ne sert de se plaindre, il faut juste progresser et être meilleurs dans ce domaine."

En plus des crevaisons et des soucis de navigation, Sébastien Loeb a du composer avec un Hunter encore loin de délivrer tout son potentiel, tant sur le plan des performances que sur celui de la fiabilité. Nani Roma a décroché la cinquième place avec le second modèle engagé, mais à plus de trois heures du vainqueur, Stéphane Peterhansel.

"Il est évident que nous manquions un peu de performance pure avec le Hunter, mais cela est tout à fait normal", tempère Loeb. "Ce Dakar 2021 représentait une séance d’essais grandeur nature et pour un début, je trouve que nous n’étions pas si loin des autres 4×4, notamment des Toyota. Il y a des axes de travail pour s’améliorer et progresser mais la base est très bonne. Idem pour la fiabilité. Oui, nous avons connu quelques soucis mais cela fait aussi partie de l’apprentissage d’une voiture."

"Nani et Alex [Wincocq, son copilote] ont connu moins de problèmes que nous, mais ils avaient pris l’option de ne pas trop attaquer pour voir l’arrivée. Cette cinquième place finale est d’ailleurs une excellente nouvelle pour le projet global. De mon côté, je ne peux pas rouler à 50%. Quand je suis derrière le volant, tout en prenant soin au maximum de la mécanique comme j’ai toujours fait, c’est pour attaquer et être le plus rapide. Avant nos ennuis et malgré les crevaisons et une navigation loin d’être parfaite, nous étions quatrièmes du classement général après cinq jours, quand tout le monde était encore là."

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Pour Loeb et Elena, le souvenir le plus marquant de ce Dakar 2021 restera la longue attente de leur camion d'assistance au cours de la sixième étape, rendue plus facile par l'aide d'une équipe de télévision. "Nous nous sommes retrouvés avec Daniel en plein milieu du désert ,dans le froid, à attendre notre camion d’assistance une première fois, puis une deuxième fois quand celui-ci s’est rendu compte qu’il n’avait pas la bonne pièce ! Heureusement, une équipe TV est venue nous tenir compagnie en nous prêtant des vestes pour faire face au froid et en nous offrant le gîte et le couvert ! Ils ont monté une tente pour être tous à l’abri et nous avons pu manger chaud, faire un feu et passer un moment sympa avec eux. Ces dix heures plantés au milieu de nulle part sont passées beaucoup plus vite que prévu ! C’est ça aussi 'l’esprit Dakar.'"

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