Aston Martin "surpris" par les conclusions de Pirelli
Aston Martin n'accepte pas les affirmations de Pirelli selon lesquelles sa monoplace roulait sous la pression minimale à Bakou. Otmar Szafnauer estime qu'il y a "un réel et grave problème" à régler.
Photo de: Zak Mauger / Motorsport Images
Devant les explications de Pirelli, qui affirment qu'Aston Martin Racing et Red Bull Racing roulaient à Bakou avec des pressions inférieures aux prescriptions sans pour autant avoir enfreint le règlement, c'est peu de dire qu'Otmar Szafnauer est dubitatif. Le directeur de l'écurie britannique, qui a vu Lance Stroll subir un gros crash lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan après une défaillance de son pneu arrière gauche, se dit "surpris par cette conclusion".
"Le seul commentaire de notre part, c'est que nous travaillons avec la FIA et Pirelli pour enquêter sur les causes", assure-t-il. "Nous avons partagé toutes les données, tout ce que nous avions, avec la FIA et Pirelli. Il n'y avait aucun défaut de la voiture ou quoi que ce soit, la voiture était impeccable. Le pneu n'a pas frotté, le flanc n'a pas frotté, nous étions toujours bien dans les paramètres prescrits par la FIA et Pirelli."
"Nous avons suivi toutes les prescriptions, et nous n'avons jamais été sous la pression minimale. Nous avions stabilisé les pressions, elles étaient plus hautes. C'est normal. C'est habituellement ce qui se passe. Les pressions vérifiées sur la grille étaient au-dessus du minimum. Je ne sais pas quelles étaient leurs attentes. Mais j'imagine qu'ils s'attendent à ce que la pression monte. C'est exactement ce qui s'est passé pour nous."
Ce vendredi soir dans le paddock du circuit Paul Ricard, le directeur d'Aston Martin n'a jamais dévié dans ses réponses. Contrairement aux affirmations de Pirelli, il assure que les deux AMR21 étaient dans les clous, à l'exception des périodes de neutralisation. "Nous y étions en permanence [au-dessus de la pression minimale], mais pendant les périodes de Safety Car, je pense que tout le monde était en dessous", avance-t-il.
Avant ce week-end, la FIA a envoyé aux écuries une directive technique concernant le respect des prescriptions faites par Pirelli et le contrôle des pressions pneumatiques à l'arrêt. Rappelons encore une fois que les pressions ne sont pas contrôlées pendant le roulage, ce qui sera en revanche le cas à partir de 2022 grâce à l'installation de capteurs obligatoires et indépendants que pourra exploiter la FIA. "Les pressions sont plus élevées", convient Otmar Szafnauer alors que Pirelli a pris ses dispositions pour le Grand Prix de France. "Nous suivrons toutes les nouvelles procédures."
À ses yeux, la question des pneumatiques et des défaillances survenues à Bakou est à ne surtout pas prendre à la légère. "C'est un réel et grave problème que nous devons régler", prévient-il. "Nous avons eu de la chance de casser la voiture et rien d'autre. Nous devons faire en sorte que ça ne se reproduise pas. Comme je l'ai dit, nous suivrons les nouvelles prescriptions, et nous avons toujours été dans les paramètres prescrits par la FIA et Pirelli."
Aston Martin assure en tout cas que l'incident de Bakou n'a absolument rien à voir avec l'accident spectaculaire dont avait été victime le même Lance Stroll au Mugello l'année dernière. "C'est complètement différent", tranche Szafnauer. "Nous avions une voiture significativement différente l'an dernier, cette année le fond plat a été découpé. Ce sont des circuits différents, des circonstances différentes. La seule chose identique, c'est que nous étions bien dans les paramètres définis."
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