Grosjean s'est battu à l'avant, comme "chez Lotus en 2012 et 2013"
Romain Grosjean a terminé la course du Grand Prix d'Autriche 2017 de F1 en sixième position, après un bon départ et une petite lutte avec KImi Räikkönen et Lewis Hamilton.
Photo de: Steven Tee / Motorsport Images
En l'élançant de la sixième place sur la grille de départ, le Français savait qu'il avait un bon coup à jouer lors de cette course où la Haas VF-17 s'est avérée suffisamment performante pour maintenir derrière elle les Force India.
Mieux encore, grâce à un bon envol, Grosjean a un temps été en quatrième place, à la lutte avec son ancien équipier Kimi Räikkönen, puis, une fois la Ferrari passée, c'est Lewis Hamilton qui est revenu sur lui pour le dépasser et lui subtiliser la cinquième position.
Finalement, confortablement installé au sixième rang, il n'a plus vraiment été inquiété par la suite et s'est offert le premier top 6 de la saison, devant Sergio Pérez. Il est le seul pilote, en dehors des Mercedes, des Ferrari et des Red Bull, dans le même tour que le vainqueur.
"Depuis le début on se sentait bien dans la voiture", a-t-il déclaré pour Canal+. "On a travaillé un peu sur les freins, ça m’a donné confiance. La voiture, dans cette configuration aérodynamique, est beaucoup plus saine. C’est plus difficile avec les longues lignes droites de Montréal ou Bakou, mais ici dans les virages rapides c’était mieux. Pérez était très rapide et il ne fallait rien lâcher. C’est très plaisant de réussir ce genre de course."
Ses batailles avec les deux Champions du monde lui ont rappelé les bonnes années de Lotus F1, quand il était régulièrement à la lutte pour le podium : "C’est le premier tour qui m’a fait plaisir, j’ai retrouvé ce que j’avais l’habitude de faire chez Lotus en 2012 et 2013, me battre à l’avant du peloton. Après, c’est sûr que je n’avais pas le rythme pour rester là."
Au sujet de la dégradation pneumatique, qui était importante sur le Red Bull Ring, au point de voir les pneus cloquer, il explique que l'impact n'était pas énorme : "On sent qu’on perd le grip du train avant. Après, ça ne faisait pas perdre de temps au tour. On arrivait à être constant malgré des pneus qui partaient un peu en cacahuète !"
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