Sourires forcés chez Mercedes après une "raclée"
Le titre de Lewis Hamilton à Mexico a eu du mal à donner le sourire aux dirigeants de Mercedes, abasourdis par une performance loin du niveau habituel en course.
Photo de: Jerry Andre / Motorsport Images
Certes le titre mondial chez les pilotes a été remporté ce dimanche, mais la couronne n'aura pas été glanée au terme d'une épreuve parfaite. Loin de là, les pilotes des Flèches d'Argent ont grandement souffert au niveau de l'usure pneumatique et ont terminé quatrième et cinquième, derrière la Red Bull rescapée de Max Verstappen et les deux Ferrari, toutes deux sur une stratégie à un seul arrêt.
Si le championnat pilotes est joué, ce n'est pas encore le cas du classement constructeurs et Mercedes a perdu 11 points sur la Scuderia Ferrari, qui compte 55 unités de retard avec 86 points à gagner sur les deux dernières épreuves.
Pour James Allison, directeur technique de l'écurie de Brackley, on n'hésite pas à parler de "raclée", au micro de Sky : "Sacré week-end, nous allons nous en souvenir longtemps ! Ce que nous avons accompli aujourd'hui est le résultat d'une année de travail, mais cette journée a été douloureuse. Il faut se forcer à être content quand on a pris une telle raclée !"
"Les voitures étaient très proches. Le niveau de performance des teams a varié au fil de l'année, nous n'avons pas toujours été les plus rapides, mais quand nous ne l'étions pas, nous faisions le nécessaire pour nous battre – du moins Lewis le faisait."
"Il en a cinq [titres] maintenant, mais c'est comme si c'était son premier. Tous les week-ends, il a le désir pur de devancer les autres, c'est ainsi qu'il se définit, et il n'est pas heureux sans y parvenir."
L'état d'esprit est plus ou moins le même chez Toto Wolff, directeur exécutif de Mercedes, qui est resté bouché bée devant cette performance en course, là aussi pour Sky Sports : "C'est un titre fantastique. Je suis ravi pour Lewis et l'équipe. C'est mitigé, nous avons eu des problèmes que nous devons comprendre, mais nous devrions être contents du titre."
"Je ne lui [Hamilton] ai rien dit [à la radio], parce que j'étais trop contrarié par notre performance en course, il fallait que je me ressaisisse. C'est le titre pilotes qui est le plus important pour la visibilité, mais le titre constructeurs reste en jeu, et nous devrons répondre présent au Brésil."
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