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Pirelli : Pas de risque avec les pneus plus tendres à Silverstone

Le responsable de Pirelli en F1, Mario Isola, a tempéré les craintes autour de l'utilisation d'une gamme de pneus plus tendre lors du GP du 70e Anniversaire après les problèmes rencontrés en course au GP de Grande-Bretagne.

Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11, se dirige dans la voie des stands avec une crevaison

Valtteri Bottas, Mercedes F1 W11, se dirige dans la voie des stands avec une crevaison

Mark Sutton / Motorsport Images

Après analyse des pneus des voitures de Lewis Hamilton, Valtteri Bottas et Carlos Sainz, Pirelli a conclu que des relais inhabituellement longs sur les pneus durs après un arrêt tôt en course et avec des contraintes importantes liées aux performances des F1 2020 étaient la cause principale des défaillances vues dans les derniers tours du GP de Grande-Bretagne. 

Cette course, la première d'une série de deux à Silverstone, se disputait avec les pneus C1 à C3, soient les plus durs de la gamme fournie par le manufacturier italien depuis 2019. Or, pour tenter de pimenter la donne, Pirelli avait d'ores et déjà prévu – et a choisi de maintenir le cap après son enquête – d'apporter pour le GP du 70e Anniversaire les gommes C2 à C4, plus tendres. La firme a toutefois d'ores et déjà annoncé qu'elle augmenterait les pressions pneumatiques imposées aux écuries, avec 2 psi en plus à l'avant et 1 psi en plus à l'arrière.

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Du côté du directeur de la compétition de Pirelli, Mario Isola, on se veut rassurant sur les éventuels risques supplémentaires liés à ces enveloppes plus tendres, en expliquant que le type de composé n'avait pas d'influence sur les problèmes rencontrés dimanche dernier.

"L'enquête indique que la cause de la perte de pression initiale, et ensuite du dégonflement, était le niveau de stress sur le pneu, sur la structure du pneu. Et, pour cette raison, la décision que nous prenons pour la prochaine course est d'augmenter la pression, parce qu'évidemment c'est la pression qui aide la structure. Et nous conservons les mêmes composés, C2, C3 et C4, qui ont déjà été décidés il y a quelques semaines."

"Le composé de la bande de roulement n'a eu aucune influence sur ce qui s'est passé avec les pneus. Je ne veux pas utiliser les mots 'parfait concours de circonstances', parce que je n'aime pas ça, mais le fait que le Safety Car soit déployé au 12e tour a évidemment poussé tout le monde à changer au tour 12. Dans une situation normale, la stratégie normale, pour les voitures qui visaient un arrêt, était de changer au tour 18-20."

"Prenez également en compte le fait que, quand vous suivez une voiture de sécurité, la pression baisse, et ensuite évidemment au restart, il y a une période lors de laquelle la pression augmente. À la relance du Safety Car, vous avez un virage très rapide, avec beaucoup d'énergie qui passe dans le pneu. Nous prenons d'ordinaire cela en compte dans notre estimation, quand nous donnons les recommandations, nous prenons tout cela en compte. Et il a été confirmé par les données de télémétrie que le niveau d'énergie était très, très élevé."

"Donc le Safety Car, en plus du long relais, en plus du fait que la structure est moins protégée quand la bande de roulement est réduite, tout cela a causé une perte de pression initiale et la perte de pression a conduit a un dégonflement. Si vous regardez les pneus, ils avaient les deux flancs toujours en place dans la bonne position, et l'anneau de la bande de roulement était cassé : c'est la situation typique quand vous rouler à plat."

Pas plus d'une trentaine de tours en mediums dimanche ?

Concernant la longueur des relais pour le GP du 70e Anniversaire, Isola assure que le choix de composés plus tendres va automatiquement conduire les écuries à effectuer des relais moins longs lors de la course de dimanche, avec des stratégies à plusieurs arrêts attendues.

En vidéo :

"Je crois que, comme nous allons être un cran plus tendre au niveau des composés, la longueur des relais sera plus courte par définition car les gommes sont plus tendres. Souvenez-vous qu'avec le composé medium, qui sera le dur pour ce week-end, le seul qui a fait 36 tours était Grosjean, et les pneus étaient totalement finis. Donc je peine à croire qu'ils puissent faire plus d'une trentaine de tours le week-end prochain."

De nombreuses coupures dans le second relais

Le responsable Pirelli a également confirmé que de nombreuses voitures avaient terminé la course avec des coupures sur les pneus, mais que cela n'avait pas de lien avec les défaillances des Mercedes et de la McLaren. Red Bull avait ainsi expliqué juste après le GP de Grande-Bretagne que le train de pneus retiré de la voiture de Max Verstappen lors de son dernier arrêt comportait une cinquantaine de coupures, suggérant que le Néerlandais aurait peut-être lui aussi connu des problèmes sans son dernier passage par la pitlane.

"Il est vrai que nous avons enregistré un nombre élevé de coupures, dans certains cas elles étaient superficielles, dans d'autres elles étaient assez profondes. Ce nombre important de coupures a surtout été constaté sur les pneus du second relais. Je crois que des pièces de l'aileron avant perdu par Kimi Räikkönen en ont été la principale cause."

"Il y avait un pneu, si je me souviens bien il s'agissait du pneu avant gauche de [Nicholas] Latifi, qui avait une crevaison. Le pneu perdait toujours de l'air quand il est arrivé dans le parc fermé. Je confirme qu'il y avait des débris sur la piste, je confirme que nous avons trouvé des coupures, et ce également sur les pneus utilisés dans le premier relais, probablement venant de l'accident de [Daniil] Kvyat. Mais je pense que nous en sommes arrivés à la conclusion que les coupures n'étaient pas responsables de ce qui s'était passé avec les pneus de Mercedes et Carlos Sainz."

"Il est clair qu'avec un haut niveau de dégradation, la plupart des pneus étaient proches d'une usure de 100%, sans gomme sur la bande de roulement, ce qui expose la construction, qui est moins protégée, et le moindre impact sur la structure a un effet différent. Et, aussi, un débris est plus dangereux car il peut couper la structure, et ainsi entraîner une défaillance. Mais il est difficile de vous dire si les coupures sur le pneu de Max auraient été suffisamment importantes pour [le faire crever] s'il ne s'était pas arrêté."

Avec Adam Cooper 

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