Red Bull se méfie de la menace Mercedes à Silverstone
Pour Christian Horner, le directeur de Red Bull Racing, Mercedes risque d'être une plus grande menace lors des Grands Prix de Grande-Bretagne et de France à venir.

Mercedes est clairement, depuis le début de la saison, la troisième force du plateau. Et dans les faits, le constructeur est plus souvent aux prises avec certaines structures du milieu de peloton qu'en bataille à la régulière avec les Red Bull et les Ferrari qui trustent les avant-postes. Toutefois, alors que des progrès ont été notés en matière de comportement de la W13, moins sujette au marsouinage et qui a laissé entrevoir un rythme de course intéressant en Espagne ou encore à Montréal, d'aucuns pensent que les manches à venir pourraient permettre à l'écurie allemande de se rapprocher des deux équipes de pointe.
En effet, les pistes plus conventionnelles et lisses de Silverstone et du Paul Ricard par exemple, au sortir de trois courses urbaines ou semi-urbaines, suscitent autant d'espoirs prudents chez Mercedes que de méfiance relative chez ses rivaux. C'est en tout cas ce qui ressort du discours de Christian Horner, le directeur de Red Bull Racing, dont l'équipe sort de six succès d'affilée et d'un bilan global de sept victoires en neuf GP.
Ainsi, quand Motorsport.com lui a demandé si les Flèches d'Argent joueraient un rôle au Grand Prix de Grande-Bretagne, il a répondu : "Assurément, je pense qu'ils seront forts à Silverstone. Je ne vois aucune raison pour qu'ils ne le soient pas. Même chose au Paul Ricard. Je pense que Ferrari sera rapide également à Silverstone."
"Il pourrait s'agir d'un circuit plus difficile pour nous, simplement en raison de la nature de son tracé. C'est incroyable que nous ayons aligné six victoires [mais] Silverstone pourrait bien être [la course] la plus compliquée [à remporter]."
Mercedes compte apporter à Silverstone, comme nombre d'autres écuries, des évolutions afin de continuer sur la lancée des améliorations déployées à Barcelone et qui ont semble-t-il grandement permis de maîtriser le marsouinage, à défaut d'avoir eu une influence décisive sur le talonnage ou les rebonds en général, plus liés à la nécessité de faire rouler la W13 au plus près du sol.
Au contraire, chez Red Bull, qui disposait d'un package conséquent plus tôt dans la saison à Imola, "rien d'important" n'est prévu pour la prochaine épreuve et même avant la trêve estivale, l'écurie préférant se concentrer sur "une évolution très modeste".
"Les pièces sont introduites quand elles arrivent en fin de vie", a expliqué Horner. "C'est une forme très différente de développement par rapport à ce que l'on voyait les années précédentes."
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