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L'affaire de Suzuka aura un impact "minime" sur l'avenir de Renault

Pour Cyril Abiteboul, directeur général de Renault F1, la double disqualification de Suzuka n'aura qu'une incidence "minime" sur l'avenir du Losange en discipline reine, en dépit du processus de révision lancé par l'entreprise.

Nico Hulkenberg, Renault F1 Team R.S. 19

Photo de: Simon Galloway / Motorsport Images

Suite au départ de Thierry Bolloré, la directrice générale par intérim et directrice financière de Renault, Clotilde Delbos, a annoncé que tous les aspects de la firme française allaient être étudiés dans le cadre d'une analyse approfondie de la stratégie actuelle. La Formule 1 fera donc partie des éléments qui passeront sous le microscope, même si celle-ci n'est pas ciblée en particulier. Cette information intervient alors même que l'écurie a reçu la première version des nouveaux Accords Concorde, qui engageront les signataires en F1 de 2021 à 2025, et que la date butoir pour arrêter la réglementation 2021 est proche (31 octobre).

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Un carrefour donc, qui va permettre à Renault d'évaluer les implications financières, techniques et sportives du maintien dans la discipline d'une écurie officielle au-delà de la saison 2020. Sur le plan des résultats actuels, le Losange ne brille pas vraiment : après trois saisons de progrès constants suite au rachat tardif d'une structure Lotus exsangue fin 2015, l'équipe d'Enstone stagne en 2019 et ne devrait pas parvenir à rééditer sa quatrième place de la saison passée. Pire, un coup dur a été subi au Japon, où les deux monoplaces jaune et noir ont été disqualifiées en raison de leur système de freinage, pour une infraction à la règle prohibant toute aide au pilotage.

Forcément, et même si pour Cyril Abiteboul l'écurie n'a "rien fait de mal", cet événement tombe mal et le dirigeant reconnaît qu'il "n'aide pas" à la lumière du processus d'analyse. "Mais à mon avis, c'est minime par rapport à un certain nombre de nouvelles qui arrivent dans le monde actuel, dans le monde automobile, dans le monde de la F1, et la raison pour laquelle nous avons décidé de ne pas faire appel est que nous voulions mettre ça derrière nous plutôt que le laisser traîner."

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"La publicité pourrait être positive ou négative, mais je préfère me concentrer sur la course, sur l'accord pour 2021 et [l'Accord] Concorde qui va être proposé, et m'assurer qu'il y a une stratégie marketing qui va continuer à soutenir notre implication en F1. L'histoire du top 5 entre Racing Point et Renault [au classement constructeurs] à Suzuka ne va pas affecter la stratégie à long terme de Renault dans la discipline. Nous sommes dans le championnat depuis 42 ans et nous croyons que cela ajoute de la valeur marketing à la marque et raconte une histoire technologique."

"La seule chose que l'on puisse dire, c'est qu'il devient de plus en plus difficile de développer des solutions innovantes pour la F1 et de les utiliser. C'est un argument, et peut-être qu'il n'y a rien pour nous d'un point de vue technologique. Cela pourrait être une question à prendre en considération, ainsi que tout le reste. Je ne dis pas que nous allons nous concentrer sur cet élément, mais il y aura une évaluation pour décider si nous signerons ou non selon les termes [de ce projet de contrat], mais ces termes sont meilleurs que ceux que nous avons actuellement, donc je suis confiant."

Un engagement existant après 2020... mais moteur uniquement

Abiteboul a également confirmé que l'engagement au-delà de 2020 qui avait été pris par Renault lors de son retour en tant qu'écurie officielle fin 2015, afin de s'assurer de recevoir la prime liée aux deux titres remportés dans un passé relativement récent, ne se réfère qu'à la fourniture de moteurs et non pas au maintien d'une équipe.

"Nous sommes dans le cadre d'un Accord Concorde, un accord bipartite, jusqu'à la fin 2020, comme toute écurie du paddock. Il y a un nouvel [Accord] Concorde, pour 2021-2025, qui va être proposé. Et en plus de cela, nous avons, comme nous l'avons dit précédemment, une forme d'engagement concernant la fourniture de moteurs [au-delà de 2020]. Mais comme vous le savez, nous ne fournirons plus de moteurs en dehors des nôtres."

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Quand il lui est demandé s'il est confiant dans la possibilité que le management de Renault soutienne le maintien d'un programme F1, Abiteboul répond : "Je ne peux pas vous dire ça, parce que tant que ce processus n'est pas terminé, je ne peux rien dire. Ce doit être un processus. Je suis désolé de n'avoir aucune confirmation à faire, en dehors de ce que j'ai déjà fait. Suivons le processus mais, de nouveau, soyons optimistes."

"Si tout est mieux que ce que nous avons aujourd'hui, je ne vois pas pourquoi nous arriverions à une conclusion différente de celle de 2015. Oui, le marché à changé, les résultats sportifs sont ce qu'ils sont. Le plus important est de savoir si nous pouvons nous projeter avec confiance dans cette période, avec de bons résultats à un coût raisonnable. À mon avis, ce que nous obtiendrons des mesures de 2021 ira dans la bonne direction, pour répondre positivement à chacune de ces questions."

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Thierry Bolloré était un grand supporter du programme F1 et faisait partie du conseil d'administration de l'écurie jusqu'à récemment. Mais Abiteboul explique que Clotilde Delbos est aussi très au fait de cette activité. "Je peux dire que la gouvernance interne de Renault est véritablement un triumvirat, trois personnes, avec en effet un PDG par intérim qui est toujours le directeur financier du groupe à l'heure actuelle. En tant que directrice financière, elle [Delbos] siégeait au comité exécutif qui a pris toutes les décisions relatives à l'implication moderne de Renault en F1, y compris le retour en tant qu'équipe à part entière dans cette discipline."

"Les deux autres personnes, José-Vicente de los Mozos et Olivier Murguet, sont également membres du comité exécutif depuis longtemps, et en conséquence ont participé à toutes les décisions prises récemment. Ils ne font pas partie du conseil d'administration de l'équipe, ils viennent peut-être moins fréquemment que d'autres, mais je peux vous dire qu'ils connaissent extrêmement bien ce que faisons, et les raisons pour lesquelles nous sommes dans la discipline."

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