Vettel - Ferrari : Des circonstances incomparables avec Schumacher
Depuis qu'il a annoncé son départ de chez Red Bull Racing il y a un peu plus de deux semaines, Sebastian Vettel cristallise les attentions de ceux qui l'imaginent déjà chez Ferrari
Depuis qu'il a annoncé son départ de chez Red Bull Racing il y a un peu plus de deux semaines, Sebastian Vettel cristallise les attentions de ceux qui l'imaginent déjà chez Ferrari. Aucune annonce officielle n'a été faite, et le quadruple Champion du Monde a toujours refusé jusqu'à présent de confirmer son arrivée à Maranello. Néanmoins, Christian Horner et Helmut Marko assurent que c'est bien vers l'équipe italienne que le pilote allemand a choisi de tourner son avenir.
Un Champion du Monde allemand dans une monoplace au Cheval Cabré, après plusieurs années de disette pour les rouges, voici un destin qui rappelle inévitablement celui de Michael Schumacher, parti chez Ferrari après ses deux titres chez Benetton. Le Baron Rouge avait alors patienté quatre saisons avant d'empocher de nouveau la couronne mondiale et d'imposer une ère de domination au début des années 2000.
Si la trajectoire peut être comparable, on ne sait pas si la suite de l'histoire le sera. Mais les circonstances sont aussi très différentes. La Formule 1 a évolué, et Helmut Marko rappelle que l'adaptation sera forcément compliquée pour Vettel, comme pour chaque pilote qui change d'écurie désormais.
"Michael a bénéficié en son temps d'un nombre illimité de kilomètres en essais, et de la coopération étroite avec le manufacturier de pneus Bridgestone. Ce sont des avantages qui n'existent plus aujourd'hui", souligne le conseiller de Red Bull.
Pour Willi Weber, qui a géré la carrière de Michael Schumacher, la comparaison n'a pas lieu d'être non plus sur les traits de caractère des deux pilotes. Weber s'attend même à voir Vettel souffrir s'il arrive au sein d'une Scuderia où la politique tient toujours une place de choix.
"Sebastian est bien plus sensible que Michael", estime Weber dans les colonnes d'Auto Bild. "Si quelque chose ne fonctionne pas bien, la pression chez Ferrari est plus grande que n'importe où ailleurs. Ce n'est pas toujours "paix, joie et pan-cakes", il y a beaucoup de politique. Je crois si Fernando Alonso ne peut pas faire avec, personne ne le peut."
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