Journée positive pour Rossi, malgré des Ducati "imprenables"
Le Docteur dresse un bilan satisfaisant de sa première journée sur le Red Bull Ring, pourtant dominée par des Desmosedici au meilleur de leur forme sur cette piste.
Photo de: Toni Börner
Après les premières séances d'essais libres du Grand Prix d'Autriche, Valentino Rossi figure au quatrième rang de la hiérarchie, un résultat qui lui convient plutôt compte tenu de la domination exercée par les Desmosedici officielles.
"La journée a été plutôt positive, je suis assez content", commente-t-il. "J'étais quatrième ce matin, quatrième cet après-midi, mais mon rythme est plutôt bon. Je dirais qu'on a assez bien travaillé sur la moto pour cette première journée."
"Les conditions n'étaient pas géniales, surtout que Michelin a apporté des pneus plus durs, mais les conditions ont énormément changé [par rapport aux tests]. Il y avait même 30°C de moins au sol ! Ce matin, ça a donc été difficile, puis cet après-midi on a pu attaquer un peu plus, mais il faut faire très attention parce que les pneus sont très durs."
Ducati au-dessus du lot
S'il a été devancé de peu par la Suzuki de Maverick Viñales, Valentino Rossi juge que les Ducati officielles, meneuses du jour, sont un cran au-dessus. "Elles semblent imprenables, trop rapides pour tout le monde", estime-t-il. Quant à ses rivaux pour le titre, il se méfie de leur positionnement plutôt modeste aujourd'hui : "Je m'attends à ce que Márquez et Lorenzo soient forts, dès demain mais surtout en course."
"Derrière les Ducati, je crois que ce sont toujours les mêmes : Lorenzo, Márquez, Viñales et moi", résume le pilote Yamaha. "Ce qui compte c'est qu'on soit dans le coup nous aussi. Je me sens bien avec la moto, j'ai un bon rythme. Il va falloir continuer à travailler et on verra bien."
Il sait pertinemment qu'il ne pourra pas combler son déficit en vitesse de pointe face à des Desmosedici qui exploitent au mieux leurs qualités d'accélération, néanmoins l'Italien se dit qu'il pourrait tout de même tirer son épingle du jeu dimanche : "Il faut voir si on arrive à rester dans leur sillage en course, mais je crois que non. Si on n'y arrive pas, alors il faut espérer qu'ils devront ralentir au bout d'un moment ou avoir quelques problèmes de plus que nous avec les pneus. Mais tant qu'on ne sera pas en course, on aura du mal à le savoir."
"Il sera essentiel de réussir à prendre un bon départ et à bien passer le premier virage et le troisième, parce qu'en faisant ne serait-ce que deux tours dans leur sillage, ils nous permettraient peut-être de nous détacher des autres et, même si ensuite ils nous sèment, on serait déjà un peu loin [des poursuivants]", imagine Rossi.
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