Rossi content des progrès accomplis dans la journée

Le Docteur a conclu la journée au deuxième rang de la hiérarchie, avec seulement quatre millièmes de retard sur le leader. Comme toujours à ce stade du week-end, plus que la performance pure c'est le travail abattu pour préparer la moto à allier rapidité et endurance qui pèse - favorablement, aujourd'hui - dans le bilan du pilote.

"Au final, ça a été une bonne journée pour nous", se félicite-t-il. "On a eu du mal pendant la séance matinale, mais on a modifié l'équilibre de la moto pour cet après-midi et on a bien progressé. Pendant la séance de cet après-midi, je me suis senti bien avec la moto et j'ai été assez compétitif du début à la fin."

"Cependant, il est certain qu'il nous reste beaucoup à faire parce que, ici à Assen, il faut une moto très bien équilibrée pour qu'elle soit stable et qu'elle tourne bien, en particulier dans la partie rapide", prévient Valentino Rossi.

L'état de la piste sera un facteur clé

Outre les pneus intermédiaires et pluie qui constituent une précaution nécessaire dans la Cathédrale néerlandaise, les gommes slicks proposées ce week-end par Michelin sont les soft, medium et hard à l'avant, et les medium et hard à l'arrière.

"Je crois que plus ou moins tout le monde a monté le pneu tendre à la fin [des EL2], parce que tout le monde s'inquiète de la météo pour demain et voulait rester dans le top 10", précise Rossi, qui a personnellement gagné une seconde dans ce dernier run.

"Avec le pneu [le plus] tendre, la moto a très bien fonctionné et j'ai fait un très bon tour. Malheureusement, Iannone m'a battu pour quatre millièmes, mais en tout cas j'ai été compétitif. Avec le pneu dur, c'est un petit peu plus difficile. Mon rythme n'est pas mauvais, je suis assez rapide et régulier, mais il y a quatre ou cinq pilotes qui sont très forts. Il faut donc que l'on travaille pour gagner quelques dixièmes et être plus rapides."

"À l'avant, je suis presque certain que le pneu medium est le meilleur. Je veux essayer de travailler sur le pneu dur arrière, parce que ma première impression avec le [plus] tendre c'est qu'il est trop soft, mais la porte reste ouverte", explique le pilote Yamaha.

Comme il le précise : "Cela dépend aussi beaucoup des conditions de piste." Or, la gomme déposée au fur et à mesure des roulages pourrait être nettoyée par la pluie car, comme toujours à Assen, c'est avant tout la météo qui dicte sa loi. "On doit comprendre s'il va pleuvoir ou non. S'il ne pleut pas la piste va s'améliorer de séance en séance et le pneu tendre pourrait être une option", conclut Valentino Rossi.