Ekström et Hanssen impressionnent d'entrée au Portugal
J.M. Le Roy, Montalegre. - Voici donc venu l'An II du Championnat du Monde de rallycross. C'est à Montalegre, dans le nord du Portugal que les prétendants au titre se sont donné rendez-vous avec au programme, la première manche en Supercar et aussi le premier rendez-vous des Super 1600 qui débutaient, elles, le championnat d'Europe.
On était loin des canicules estivales puisque c'est sur un circuit embrumé et très arrosé que les concurrents ont débuté ce samedi matin la première séance d'essais libres. Le tracé lusitanien n'offre pas de difficultés particulières si ce n'est des trajectoires fort différentes que l'on soit à la lutte contre des adversaires ou contre le chronomètre.
Au petit jeu de la maîtrise du temps au tour, les anciens pistards ont évidemment la part belle puisque une grande partie du tracé est bitumée. Une très longue ligne droite de départ, et au bout un droit terrible qui se referme : c'est l'assurance d'un spectacle de premier choix lorsque viendra le temps des manches.
Peugeot à l'aise sur le mouillé
En supercar il tardait à tout le monde de savoir quelle serait la nouvelle hiérarchie. Les nouvelles Peugeot officielles du Team Hansen étaient, bien entendu, l'objet de toutes les attentions. Tim Hansen, dès son premier run démontra que le travail effectué par les techniciens de Peugeot s'avérait payant puisque le jeune Suédois imposa sa Lionne devant Mister Solberg himself. Ce n'était bien sûr qu'un tout premier indice mais il semble bien que sur le mouillé la 208 soit efficace.
Davy Jeanney lui était un peu plus loin mais il avait été gêné dans ses premiers tours d'essais libres par un concurrent bien moins véloce. Ekström se mettait lui aussi assez vite dans le rythme avec l'armada des Polo et des Audi. Au fil de la séance d'essais libres, le pilote officiel Audi parvenait à passer devant Hansen et le jeune Kistofersonn le pilote de VW Suède
En super 1600, Andréa Dubourg n'a pas mis de temps à annoncer la couleur lui non plus. Il s'est très vite mis dans le rythme. Mais les Linnemann, Beaumanis et autre Steffen auront, eux aussi de beaux arguments à faire valoir.
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