Et si la Super Ligue s'était inspirée du sport automobile ?
Le projet de Super Ligue européenne, proposé par les dirigeants des clubs de football les plus prestigieux et qui menaçait de déchirer le monde du ballon rond, est tombé à l’eau. Dans le but de générer toujours plus de revenus, cette compétition était l’opposé de ce que la course automobile proposait il y a plus de dix ans avec la Superleague Formula, elle-même basée sur le football.
Dans la nuit de dimanche à lundi, les dirigeants de douze des clubs les plus prestigieux en Europe annonçaient la création de la Super Ligue, une nouvelle compétition réservée aux clubs élitistes du ballon rond. Une annonce qui a créé un véritable conflit avec les différentes instances dirigeantes ainsi que les supporters, et même les joueurs. Trois jours plus tard, les six clubs anglais impliqués dans le projet ont annoncé leur retrait. Florentino Pérez, président du Real Madrid et de l’ESL, annonçait vouloir "sauver le football", mais la véritable raison d’être de ce projet n’a échappé à personne : générer encore et toujours plus d’argent avec les droits télé. Et peu importe les conséquences sur les clubs plus modestes.
Mais sur le sujet des conflits d’intérêts, la Formule 1 n’est pas un exemple. La discipline reine s'est déjà retrouvée au bord du gouffre en 1981, puis en 2009 lors du Grand Prix de Grande-Bretagne, quand il était question d’un plafonnement financier de 30 millions de livres pour la saison suivante. Un demi-siècle plus tôt, les opposants à la F1 version 1,5 litre créaient la Formule Intercontinentale, sans succès.
Share Or Save This Story
Subscribe and access Motorsport.com with your ad-blocker.
From Formula 1 to MotoGP we report straight from the paddock because we love our sport, just like you. In order to keep delivering our expert journalism, our website uses advertising. Still, we want to give you the opportunity to enjoy an ad-free and tracker-free website and to continue using your adblocker.