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Analyse

Bilan 2021 - Fernando Alonso, le retour en grâce

De retour en F1 après deux saisons d'absence, Fernando Alonso était confronté à un défi potentiellement périlleux mais l'a relevé sans problème au terme d'une saison en deux phases.

Bilan de saison 2021 de Fernando Alonso

Photo de: Camille De Bastiani

Bilans Saison 2021

Motorsport.com dresse le bilan de la saison 2021 de Formule 1, pilote par pilote.

Ces bilans 2021 sont aussi l'occasion pour vous de noter chaque pilote, grâce au module situé au bas de cet article.

Même pour un pilote de la trempe de Fernando Alonso, deux années d'absence en Formule 1, ce n'est pas anodin. L'accident de la route qu'il a subi à l'intersaison et qui l'a immobilisé pendant quelque temps, dans une phase cruciale de la préparation physique, encore plus à quasiment 40 ans et encore plus avant une saison longue, n'était pas fait pour arranger les choses.

Aussi, le mot-clé du début de saison de l'Espagnol, bien loin de l'attitude négative de la fin de sa première carrière et de ses sorties parfois tapageuses, a été de prendre le début de saison 2021 comme un tremplin pour se réhabituer, retrouver sa forme et progressivement revenir à son niveau. Il pouvait pour cela profiter à la fois d'un équipier qui avait plus ou moins vécu une saison similaire en 2020 avec Esteban Ocon mais également d'une écurie Alpine à l'ambition limitée pour l'ultime campagne de cette réglementation et au sein de laquelle les attentes de la nouvelle direction n'allaient pas être trop élevées.

Et le début de saison d'Alonso a effectivement été plutôt discret, face à un Ocon en jambes plus rapidement. Entre les GP d'Émilie-Romagne et de Monaco, le double Champion du monde était devancé systématiquement, en qualifs comme en course, même si déjà l'on pressentait que les longs relais rééquilibraient plutôt la donne.

Fernando Alonso au GP d'Azerbaïdjan

Fernando Alonso au GP d'Azerbaïdjan

La dynamique s'est ensuite drastiquement inversée à partir de juin, avec cette fois un Alonso systématiquement devant les samedis et dimanches de Bakou à Silverstone. Cette phase limpide sur le plan des résultats demeure difficile à cerner : certes le #14 avait pris ses marques tout en bénéficiant de l'arrivée d'une nouvelle direction assistée en France, mais Ocon se plaignait de son côté d'un manque de rythme difficilement explicable, à tel point qu'Alpine a changé de châssis en Grande-Bretagne, course qui marquait le retour du Français dans les points.

Une séquence curieuse qu'est venue conclure la course du Grand Prix de Hongrie, remportée de main de maître par Ocon au terme d'un duel serré avec Sebastian Vettel. Après avoir profité du double carambolage du départ et de l'erreur stratégique de Mercedes pour se retrouver en tête, le Français a aussi reçu en fin d'épreuve l'aide d'un Alonso qui a fait le maximum autorisé pour résister à Hamilton et faire gagner assez de temps à son équipier, tout en terminant lui-même à une belle quatrième position. Le sentiment au moment de la trêve estivale, était plutôt que voir Ocon ne devancer Alonso que d'un point ne paraissait pas cher payé même si son score était largement gonflé par cette inattendue victoire.

Mais en réalité, le rapport de force s'était déjà complètement rééquilibré et Alonso affirmait de son côté qu'il sentait qu'il se rapprochait de son meilleur niveau. Au retour des vacances, il se hissait à deux reprises dans le top 6, aux Pays-Bas puis en Russie, où il aurait sans doute même pu espérer mieux grâce à la pluie. C'est le moment où l'Alonso spécialiste des déclarations grinçantes a commencé à refaire parler de lui, dans le débat sur les limites de piste à Sotchi, mais aussi celui où l'Alonso parfois entêté en piste a été aperçu du côté d'Austin, dans sa lutte exagérément rugueuse contre les Alfa Romeo. On ne se refait pas.

Fernando Alonso à l'arrivée du GP du Qatar

Fernando Alonso à l'arrivée du GP du Qatar

La triple manche Mexico-São Paulo-Losail l'a notamment vu jouer le jeu d'équipe au Brésil et le réclamer au Qatar, en route vers son premier podium depuis 2014 après s'être élancé troisième sur la grille, son seul top 5 de la saison au départ. Ce résultat, alors qu'Ocon terminait pour sa part cinquième, scellait quasi irrémédiablement son avantage aux points sur le Français. Et ce n'était pas de trop car Alonso a ensuite connu un rare donc étonnant trou d'air du côté de Djeddah, pendant que son voisin de garage manquait le podium d'un rien.

Au bout du compte, les sept unités d'avance sur Ocon au classement final paraissent plutôt logiques sur l'ensemble de la campagne et au vu de la dynamique d'Alonso. Bien entendu, cette première saison de retour était à l'avance annoncée comme rien d'autre qu'une mise en jambes en attendant 2022. Elle aura permis à Alonso de regoûter au podium et de se fondre dans un collectif, avec un équipier performant mais avec qui il semble s'entendre, le duo offrant le duel le plus serré de toute la grille (11-11 en qualifs, 9-9 en course).

C'est désormais au travers de ses propres attentes et des performances d'Alpine dans le cadre de la nouvelle réglementation technique qu'il va juger et être jugé. L'Alonso de 2022 et au-delà n'aura peut-être plus grand-chose à voir avec celui de 2021, qui a relevé le défi de son retour sans sourciller.

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