Ricciardo ne prend pas Hülkenberg à la légère
Malgré un contraste saisissant entre le palmarès des deux hommes, Daniel Ricciardo est convaincu que son nouveau coéquipier Nico Hülkenberg va lui donner du fil à retordre chez Renault.
Photo de: Andrew Hone / Motorsport Images
Trois pole positions, sept victoires et un total de 29 podiums pour l'un ; simplement une pole pour l'autre. Daniel Ricciardo et Nico Hülkenberg ont beau avoir disputé un nombre similaire de Grands Prix et jouir tous deux d'une très bonne cote, ils sont loin de disposer du même palmarès. Pour cause : tandis que l'Australien a passé cinq ans au sein d'un top team, Red Bull Racing, l'Allemand n'a jamais couru que pour des équipes de milieu de tableau, à savoir Williams, Force India, Sauber et Renault.
C'est justement au sein de l'écurie au Losange que vont se retrouver les deux hommes pour la saison 2019, formant l'un des duos les plus expérimentés et intéressants de la grille. Intéressants, car lors des sept dernières campagnes, Hülkenberg n'a été battu par un coéquipier que deux fois au championnat : c'était Sergio Pérez, en 2015 puis en 2016. Ricciardo s'attend donc à ne pas avoir la tâche facile.
"Je vais certainement emmener avec moi beaucoup de positif et transformer ça en confiance pour mon passage chez Renault", déclare Daniel Ricciardo pour Motorsport.com. "Et j'en aurai besoin aussi à cause de Nico. Je pense que tous ceux qui connaissent la F1 savent son calibre."
"De l'extérieur, on peut se dire qu'il a fait dans les 200 courses [156 plus précisément, ndlr] et n'est jamais monté sur le podium, mais nous savons tous qu'il n'est pas un pilote de ce niveau. Je sais donc qu'il faudra tout donner, non seulement pour le battre, mais aussi pour accélérer les progrès de l'équipe."
Lors d'une campagne 2018 difficile où il a connu une série de 15 Grands Prix sans podiums, notamment en raison de soucis techniques, le Grand Prix de Monaco aura été un rayon de soleil pour Ricciardo. Ce dernier s'est imposé en Principauté malgré un problème de MGU-K en fin de course, résistant à la pression de la Ferrari de Sebastian Vettel.
"Je n'oublierai jamais Monaco, car je n'ai jamais été aussi heureux qu'après cette course. Rentrer dans l'Energy Station [l'hospitalité Red Bull, ndlr] après avoir parlé à tous les médias, voir tout le monde... c'était plein, et j'ai reçu une standing ovation. J'étais si fier que tout le monde soit si heureux pour moi."
"Ce sport, je le fais pour moi-même, et le jour où je cesserai de l'adorer, j'arrêterai. Avoir cet effet et rendre tant de gens heureux, c'était génial. Ce moment m'a donné le sentiment que je ne le faisais pas que pour moi", conclut-il.
Propos recueillis par Scott Mitchell
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