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Ferrari prévient : "Nous ne resterons pas en F1 à n'importe quel prix"

Sergio Marchionne, président de Ferrari, a réaffirmé la volonté de la marque italienne de rester en Formule 1, tout en faisant le maximum pour réduire les coûts et maintenir ses traditions, sans quoi elle pourrait choisir de partir.

Le vainqueur Sebastian Vettel, Ferrari et Kimi Raikkonen, Ferrari fêtent leur podium dans le Parc Fermé

Photo de: Sutton Motorsport Images

Max Verstappen, Red Bull Racing RB13 mène au départ et touche Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Piero Lardi Ferrari, vice-président de Ferrari et Sergio Marchionne, PDG de Fiat
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Chase Carey, PDG Formula One Group
Lance Stroll, Williams FW40 et Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Sean Bratches, directeur des opérations commerciale du Formula One Group, Chase Carey, directeur exécutif du Formula One Group
Spectacle du Jour des Morts avant le départ
Felipe Massa, Williams FW40 et Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Felipe Massa, Williams FW40 et Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Piero Lardi Ferrari, vice-président de Ferrari et Sergio Marchionne, PDG de Fiat
Départ : Sebastian Vettel, Ferrari SF70H mène
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Chase Carey, directeur exécutif du Formula One Group, sur scène
Départ : Max Verstappen, Red Bull Racing RB13 et Sebastian Vettel, Ferrari SF70H
Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H
Kimi Raikkonen, Ferrari SF70H
Sebastian Vettel, Ferrari SF70H

Alors que Liberty Media pose de plus en plus sa patte sur la discipline reine, les chantiers les plus importants restent à venir. À la question du règlement moteur pour 2021, dont le projet a été dévoilé publiquement ce mardi, est fortement liée celle de la réduction des coûts.

Et dans ce domaine, même si Ferrari fait partie des écuries disposant de ressources colossales, à l'instar de Mercedes, Sergio Marchionne estime que les choses sont allées trop loin et qu'il est temps d'agir.

"J’étais à Austin [il y a deux semaines]. Une des raisons principales était de rencontrer Liberty Media. J’ai confirmé deux engagements : d'abord nous voulons réduire les coûts, ils sont allés au-delà de la limite du possible. Et ce n’est pas dû à des choix techniques, mais à la façon dont cette discipline est gérée. Nous allons tout faire pour essayer de réduire les implications économiques nécessaires à la compétition. Et ça va aider le championnat."

La question des coûts est intrinsèquement liée à celle des unités de puissance turbo hybrides introduites en 2014 qui ont fait bondir à la fois les dépenses des motoristes pour concevoir et développer cette technologie complexe, mais aussi celles des clients, avec des prix d'achat bien loin de ceux des V8 qui avaient cours jusqu'en 2013.

Et même si la réglementation d'un côté, en appuyant sur la nécessité de fiabilité (grâce notamment aux pénalités infligées à partir d'un certain nombre de pièces changées), et des accords négociés entre toutes les parties prenantes pour permettre la réduction du prix des moteurs (en contrepartie de l'abandon du système de jetons) de l'autre, ont cherché à amoindrir les risques, il s'agit toujours d'un point de crispation central.

"Ce n'est pas une menace"

Dans le même temps, autour de ces questionnements de fond, gravitent d'autres velléités, de forme, qui visent à rendre la Formule 1 plus populaire et plus spectaculaire, quitte notamment à augmenter le nombre de courses à 25 par saison. Récemment, Ross Brawn, actuellement manager sportif de la discipline, soulevait la possibilité de ne plus rouler les vendredis pour permettre une saison plus compacte. 

D'autres changements, sur le format des week-ends et notamment des courses, ont pu être évoqués. Et tout cela n'est pas du goût du grand patron de Ferrari qui, tout en assurant ne pas brandir de menace de départ, ne mâche pas ses mots.

"La chose la plus importante que j’ai aussi répétée à Ross Brawn, qui a une très longue histoire en F1 et aussi chez Ferrari : défigurer la F1 pour des raisons commerciales est un discours que Ferrari affectionne très peu. Il faut faire très attention à ne pas retirer l’ADN de cette discipline, son histoire, et ce qui compte pour Ferrari. Si ces deux choses disparaissent, l’intérêt de Ferrari dans le fait de rester sur le circuit va diminuer."

"Ce n’est pas une menace : j’ai lu quelques déclarations de Maurizio [Arrivabene] qui se laisse parfois aller, mais nous devons rester rationnels. La Formule 1 est une partie de l’Histoire de Ferrari et j’ai la ferme intention de protéger cette implication dans le championnat, mais on ne pourra pas le faire à n'importe quel prix et on ne pourra pas le faire pour des raisons commerciales. Si nous faisons des choses, nous les faisons bien. Je suis prêt à parler de tout, mais si nous voulons la transformer en une connerie, en centre commercial, ça ne m’intéresse pas du tout."

"Il y a un aspect très noble dans la Formule 1, au-delà des conneries qui sont faites en piste. C’est une discipline vraiment différente des autres et nous ne pouvons rien marchander. Si nous atteignons ce point, nous partirons, nous n’en avons rien à faire."

"Ce que je sais, c'est que ça [la F1] fait partie de notre ADN depuis que nous sommes nés. Ce n'est pas comme si nous pouvions nous définir autrement", a précisé Marchionne un peu plus tard. "Mais si nous changeons le bac à sable au point où il devient méconnaissable, je ne veux plus jouer. Je ne veux pas participer à de la NASCAR à l'échelle mondiale, je ne le veux pas."

Ferrari opposé au plan moteur de la FIA

Sergio Marchionne l'assure, Ferrari se rendra à la prochaine réunion du Groupe Stratégique, mardi 7 novembre, "avec les meilleures intentions". Liberty Media devrait y dévoiler de plus larges détails sur sa vision pour la F1, notamment en matière de budgets plafonnés, de structure de gouvernance ou encore de système commercial et sportif. Néanmoins, sur le plan de la future motorisation, la Scuderia rejoint déjà Mercedes et Renault pour dénoncer le plan présenté par la FIA en milieu de semaine. 

"Il y a des choses avec lesquelles nous ne sommes pas forcément d'accord", déplore le président de Ferrari. "L'une d'entre elles est le fait que, d'une certaine manière, le groupe propulseur en lui-même ne soit pas l'un des critères déterminants et distinctifs entre les participants. Je n'accepterais pas ça pour l'avenir. Le fait que nous soyons en désaccord en matière de développement stratégique à ce sujet, et que nous voyions la F1 prendre un air différent en 2021, va contraindre certaines décisions de la part de Ferrari."

"Je comprends que Liberty puisse prendre ça en compte pour sa vision, mais je pense qu'il faut qu'il soit absolument clair que, à moins que nous trouvions une série de circonstances dont les résultats sont bénéfiques pour le maintien de la marque, sa place sur le marché, et le renforcement de la position unique de Ferrari, Ferrari ne jouera pas."

Propos recueillis par Franco Nugnes et Jonathan Noble

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