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Ferrari mécontent des sanctions FIA "très limitées" contre Red Bull

La Scuderia Ferrari n'est "pas satisfaite" des sanctions infligées à Red Bull pour son dépassement du plafond budgétaire en 2021, jugeant leur impact "très limité".

Le deuxième Sergio Perez, Red Bull Racing RB18, et le troisième Charles Leclerc, Ferrari, dans le parc fermé

Photo de: Steven Tee / Motorsport Images

Après plusieurs semaines de controverse, la FIA a annoncé ce vendredi les sanctions infligées à (et acceptées par) Red Bull Racing dans le cadre de l'accord d'acceptation d'infraction au Règlement Financier 2021 négocié entre les deux parties. L'écurie autrichienne a reçu une amende de 7 millions de dollars et une réduction de 10% du temps alloué pour ses tests aérodynamiques lors des 12 prochains mois.

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Christian Horner, le directeur de Red Bull, a jugé cette pénalité "énorme" et "draconienne" tout en atténuant les fautes de son équipe dans la soumission de ses comptes à la fédération. Mais du côté de Ferrari, qui avait clairement appelé à des sanctions sévères face à tout dépassement du plafond, si l'on salue la transparence du processus de sanction, on insiste sur l'impact du dépassement budgétaire de 1,8 million de livres sur la performance.

"Nous avons beaucoup parlé ces dernières semaines de ce que l'on peut faire avec un demi-million de plus, ou un million ou deux ou trois", a déclaré Laurent Mekies, le directeur sportif de Ferrari. "Deux millions, c'est une somme importante et nous avons donné notre avis plusieurs fois sur ce sujet. Chez Ferrari, nous pensons que cette somme vaut environ quelques dixièmes [par tour] et il est donc facile de comprendre que ces chiffres peuvent avoir un réel impact sur l'issue des courses, et peut-être même sur un championnat."

Max Verstappen et Charles Leclerc à Suzuka

Max Verstappen et Charles Leclerc à Suzuka

Le Français estime que la réduction des tests aérodynamiques n'est pas de nature à compenser les avantages potentiels des dépenses excessives engagées en 2021. En sus, comme le plafond budgétaire n'est pas impacté par les sanctions, les sommes non dépensées en raison de la réduction des tests aéro pourront en réalité être employées ailleurs.

"Quant à la pénalité, nous n'en sommes pas satisfaits, pour deux raisons importantes", a précisé Mekies. "La première est que nous, chez Ferrari, ne comprenons pas comment la réduction de 10% de l'ATR [les tests aéro] peut correspondre au même niveau de temps au tour que nous avons mentionné précédemment."

"De plus, il y a un autre problème à cela. Comme il n'y a pas de réduction de plafond de dépenses dans la pénalité, l'effet de base est de pousser le concurrent à dépenser l'argent ailleurs. Il est totalement libre d'utiliser l'argent qu'il ne peut plus dépenser via l'utilisation de la soufflerie et de la CFD en raison de la réduction de 10% pour réduire le poids de la voiture ou qui sait quoi encore. Notre préoccupation est que la combinaison de ces deux facteurs signifie que l'effet réel de la sanction est très limité."

Mais Mekies a estimé qu'il était important pour la F1 dans son ensemble d'accepter la décision et de tourner la page sans que l'affaire ne s'éternise. Il espère qu'une telle saga ne se répétera pas l'année prochaine et que ces questions seront résolues plus rapidement.

"Nous n'avons pas d'autre choix que d'aller de l'avant et je crois qu'il est très important pour nous et aussi pour l'ensemble de la F1 et les fans, que pour 2022, nous n'ayons pas à attendre jusqu'en octobre prochain pour voir le résultat des comptes. Nous soutiendrons la FIA pour faire ce qu'il faut pour parvenir à une conclusion aussi rapidement que possible."

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